(CercleFinance.com) - L'action Alstom perdait 1% ce matin à la Bourse de Paris, soit davantage que le CAC 40 (- 0,2%), après que Bouygues ait démenti “discuter avec quiconque” du dossier Alstom, en réponse à la “rumeur Bombardier”. Mais en pleine campagne électorale, le groupe pouvait-il déclarer autre chose ?

Hier, Capital.fr rappelait que le pacte par lequel Bouygues “prête” à l'Etat les droits de vote associés à l'essentiel de sa participation dans l'équipementier ferroviaire Alstom (20% sur 28%) arrivera (en partie) à échéance le 18 octobre.

Certes, l'Etat aura la faculté de racheter les titres Alstom qu'il loue, mais à 35 euros par action, soit près de dix de plus que le cours actuel. Il est donc probable que l'Etat “rende” simplement les droits de vote d'Alstom à Bouygues et passe son chemin.

Mais un autre acteur serait intéressé : “une offre du canadien Bombardier serait déjà sur la table. Et elle aurait l'assentiment tant de Bouygues que d'Alstom”, écrivait hier le site de Capital.fr.

Bouygues réagit laconiquement en refusant de commenter comme de spéculer sur l'accord le liant à l'Etat au sujet d'Alstom. Le groupe “a d'ailleurs formellement démenti discuter avec quiconque de ce dossier”, ajoute-t-il.

“Une autre réponse de la part (de Bouygues) aurait été surprenante en pleine campagne présidentielle”, commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC.


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