Les actions européennes devraient progresser, la Fed et la BCE attendues cette semaine






Eurostoxx 50 3.591,45 points +0,51%
CAC 40 5.399,09 points +0,28%
DAX 30 13.153,70 points +0,83%
FTSE 100 7.393,96 points +1,00%
SMI 9.319,16 points +0,52%
AEX 547,22 points +0,50%
BEL 20 4.025,75 points +0,78%
IBEX 35 10.321,10 points +0,57%

DJIA 24.329,16 points +0,49%
Nasdaq 6.840,08 points +0,40%
S&P 500 2.651,50 points +0,55%

Nikkei 225 22.938,73 points +0,56%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1783 +0,08%
EUR/JPY 133,79 +0,16%
USD/JPY 113,56 +0,07%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs lundi aux indicateurs de conjoncture de la Banque de France, qui publiera à cette occasion sa deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre.



Dans l'après-midi, l'Agence France Trésor procédera à son adjudication hebdomadaire de bons du Trésor à taux fixe et intérêt précompté.






ACTIONS



Les actions européennes devraient poursuivre leur progression lundi. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait gagner 6,5 points à l'ouverture, le DAX 30 est attendu en progression de 14,9 points, et le FTSE 100 s'octroierait 29 points.



Les statistiques allemandes occuperont le devant de la scène au début de la semaine, qui se terminera par les chiffres préliminaires de nombreux indices PMI. Mardi, l'indicateur avancé ZEW sera au programme. Il devrait reculer à 18,1, après une progression à seulement 18,7 en novembre, un chiffre inférieur aux attentes. Mercredi, les chiffres définitifs de l'inflation allemande en novembre seront dévoilés, ainsi que la production industrielle de la zone euro en octobre.



Jeudi, les indices PMI des secteurs manufacturiers et des services de décembre en France, Allemagne et zone euro sont attendus. Les analystes attendent un léger ralentissement de la croissance de tous ces indices, l'indice PMI des services en Allemagne étant le seul qui pourrait, selon les économistes, dépasser le chiffre du mois dernier.



Jeudi toujours, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre (BOE) annonceront leurs décisions de politique monétaire. La première devrait opter pour le statu quo, mais les économistes estiment qu'elle pourrait relever une nouvelle fois ses prévisions de croissance, signe que 2018 pourrait marquer la fin du programme d'achats d'obligations lancé en 2015.



De son côté, lorsqu'elle a relevé ses taux directeurs le mois dernier, la BOE a indiqué que le durcissement de sa politique serait progressif et limité, prévoyant deux relèvements d'un quart de point seulement d'ici à la fin 2020.



Les dirigeants de l'Union européenne ont déclaré dimanche, avant une réunion de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Buenos Aires, que les Etats-Unis menaçaient le commerce international en malmenant l'institution. Ils ont ajouté que Washington ne jouait plus son rôle de défenseur du libre-échange et que le manque d'ambition que cela suscitait chez certains membres de l'OMC rendrait probablement la réunion improductive.



Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé en nette hausse vendredi, les indices Dow Jones Industrial Average (DJIA) et S&P 500 finissant à de nouveaux sommets historiques après la publication du rapport mensuel sur l'emploi. Le DJIA a gagné 0,49%, à 24.328,95 points, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,55%, à 2.651,50 points, et le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,40%, à 6.840,08 points.



Le mouvement d'achat se poursuit lundi en Asie, notamment sur les Bourse de Hong Kong et Shenzhen. L'indice phare de la Bourse de Tokyo, le Nikkei, a de son côté terminé en hausse de 0,56%, soutenu par le récent recul du yen.






OBLIGATIONS



UBS estime toujours que la BCE mettra fin à son programme d'achat d'actifs en septembre 2018. L'institution de Francfort a déclaré qu'elle achèterait des actifs à un rythme réduit de 30 milliards d'euros par mois de janvier à septembre 2018. Puis elle "débouclera son programme d'assouplissement quantitatif", selon UBS.



Pourtant, une prolongation au quatrième trimestre 2018 reste possible, ajoute UBS, qui anticipe un premier relèvement des taux directeurs de la BCE après la fin du QE, probablement en juillet 2019.



Les bons du Trésor américain ont reculé vendredi après un rapport sur l'emploi qui a révélé une vigueur pérenne du marché du travail, mais une croissance modérée des salaires. Le rendement du bon de référence à dix ans a progressé à 2,383%, contre 2,374% jeudi, à l'issue de deux semaines consécutives de progression.



Le rapport sur l'emploi ne devrait pas faire changer les investisseurs d'avis sur les intentions de la Réserve fédérale. Ces derniers pensent que la Fed relèvera ses taux mercredi, ce qui limite les fluctuations sur le marché, estime George Rusnak, co-responsable de la stratégie obligataire chez Wells Fargo Investment Institute.=



Les dirigeants de la banque centrale américaine anticipent trois relèvements de taux en 2018. George Rusnak ajoute qu'il pense qu'une hausse interviendra en décembre, mais que les perspectives pour l'an prochain sont plus floues.





CHANGES



La livre sterling gagne du terrain lundi matin, après l'avancée vendredi des négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne au sujet du Brexit. La devise britannique pourrait poursuivre son ascension face au dollar dans les prochaines semaines.



Le Conseil européen devrait annoncer officiellement jeudi, à l'issue de sa réunion, que "des progrès suffisants" ont été réalisés concernant les négociations sur le Brexit, donnant ainsi le feu vert à l'Union européenne et au Royaume-Uni pour entamer en 2018 des pourparlers sur leurs relations commerciales.



Le dollar pourrait s'apprécier légèrement cette semaine si le Congrès américain parvient à trouver un accord sur le projet de loi de Finances. La Chambre des représentants et le Sénat doivent se mettre d'accord cette semaine sur le budget 2018 afin que le projet de loi soit signé par la Maison Blanche d'ici à la mi-2018. A partir de vendredi, le Congrès fera relâche jusqu'au 3 janvier.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole ont entamé la semaine en forte baisse, effaçant une partie de leurs gains de vendredi.



Ils avaient été dopés vendredi par des données indiquant que les importations de brut en Chine avaient progressé à plus de 9 millions de barils par jour en novembre, contre 7,3 millions de barils en octobre, selon Giovanni Staunovo, analyste matières premières chez UBS Wealth Management.



Selon lui, les prix du brut, qui étaient tombés à leur plus bas niveau en trois semaines mercredi, ont également profité de "la bonne tenue des marchés d'actions mondiaux".



Lundi en Asie, le WTI et le Brent frôlaient leur plus haut niveau depuis deux ans et demi atteint le mois dernier. La progression du dollar pourrait également peser sur le pétrole lundi.



Vers 7h35, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perdait 17 cents, à 63,23 dollars le baril, tandis que celui sur le brut léger doux du Nymex reculait de 15 cents, à 57,21 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



December 11, 2017 01:54 ET (06:54 GMT)




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