Les actions européennes devraient ouvrir en hausse, les banques centrales en ligne de mire

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A SUIVRE EN FRANCE



L'attention se tournera mardi vers Gemalto et Atos, ce dernier ayant dévoilé lundi soirun projet de rachat du premier pour 4,3 milliards d'euros en numéraire afin de créer un leader mondial des technologies de la cybersécurité et des services numériques.Le groupe de services informatiques a indiqué dans un communiqué qu'il avait remis une offre formelle d'acquisition de 46 euros par action, dividende attaché, au conseil d'administration de Gemalto, invitant ce dernier "à entrer en collaboration en vue de finaliser un accord de rapprochement".Atos a souligné avoir l'intention d'engager des discussions amicales et de parvenir à une transaction "recommandée par le conseil d'administration de Gemalto".



Le groupe dirigé par Thierry Breton a précisé qu'il rendait sa proposition publique, "compte tenu des risques accrus pouvant désormais affecter le titre Gemalto, et dans un souci de bonne information du marché".



Lors d'une conférence téléphonique lundi, Thierry Breton a indiqué que Gemalto n'avait pas encore répondu à l'offre.Il a souligné que la proposition avait été révélée en raison des fluctuations de l'action Gemalto lors des derniers jours. Un porte-parole d'Atos a refusé de dire si des négociations avaient eu lieu depuis la remise de l'offre à Gemalto. Une porte-parole de Gemalto n'a pas répondu à des demandes de commentaires.



Les investisseurs suivront également mardi la journée investisseurs de Schneider Electric, consacrée au digital. Groupe ADP et Getlink, ex-Eurotunnel, publient leurs chiffres du trafic en novembre.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mardi. D'après les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait gagner 19 points dans les premiers échanges, le DAX 30 pourrait s'adjuger 41,5 points et le FTSE 100 progresserait de 23 points.



Les investisseurs seront attentifs mardi à la publication de l'indicateur avancé ZEW en Allemagne et des chiffres de l'inflation au Royaume-Uni, ainsi qu'au discours que doit prononcer Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à Francfort dans la soirée.



Le président de l'autorité boursière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC), Jay Clayton, a publié un long communiqué lundi dans lequel il a fait part de ses inquiétudes concernant le bitcoin. La SEC a vivement critiqué les "Initial Coin Offerings" (ICO), une méthode de levée de fonds utilisée par les start-ups -- parfois en sollicitant des bitcoins -- auprès d'investisseurs qui se voient accorder en contrepartie une nouvelle monnaie numérique qui peut être échangée, ou dont la valeur peut croître.



"Les plateformes de médias sociaux et les marchés financiers du monde entier parlent de crypmonnaies et d'ICO", a déclaré Jay Clayton. "Il y a des histoires de fortunes qui se sont faites ou rêvent de se faire. Nous entendons ce refrain familier: 'cette fois, c'est différent'."



Le prix du bitcoin évoluait autour de 16.650 dollars mardi matin, selon CoinDesk, après avoir frôlé 17.400 dollars en fin de séance à New York.



A Wall Street, les principaux indices ont terminé en hausse lundi, soutenus par les valeurs technologiques et celles liées à l'énergie, tandis que les investisseurs se préparent à une série de réunions de banques centrales cette semaine, dont celle de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 0,23%, à 24.386,03 points, l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,3%, à 2.659,99 points, et le Nasdaq Composite a avancé de 0,51%, à 6.875 points.



En Asie-Pacifique, les marchés d'actions évoluent pour la plupart dans le rouge mardi, même si la progression des prix du pétrole soutient les valeurs liées aux matières premières.



OBLIGATIONS



Il ne serait pas surprenant que la communication de la BCE évolue lors de la réunion du 14 décembre, de manière à rompre le lien entre la poursuite des achats d'actifs et l'inflation, indique Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires Europe chez Allianz Global Investors. Cette évolution pourrait tenir compte du rythme et de la fin possible des achats d'actifs, ainsi que de la possibilité d'y ajouter un caractère optionnel, ajoute Franck Dixmier. Allianz GI est convaincu que les indications prospectives doivent évoluer pour diminuer les attentes de rendements durablement bas et que la BCE devra gérer les anticipations concernant le rythme des futures hausses des taux d'intérêt.



Les prix des obligations du Trésor américain ont reculé lundi, tandis que se tiendront cette semaine les réunions de plusieurs grandes banques centrales mondiales. Le rendement de l'emprunt de référence à dix ans a atteint 2,387% lundi soir, contre 2,383% vendredi.



Les rendements augmentent depuis deux semaines. Cependant, ils devraient continuer d'évoluer dans une fourchette étroite, car les investisseurs surveillent le cheminement du projet de réforme fiscale au Congrès, souligne Scott Buchta, responsable de la stratégie obligataire chez Brean Capital.



Selon certains analystes, l'avancée du projet de réforme fiscale pourrait entraîner une hausse des rendements obligataires, notamment parce que la loi permettant une augmentation du déficit budgétaire contraindrait le gouvernement américain à émettre de la dette, ce qui pourrait peser sur les prix des obligations existantes. Les baisses d'impôts pourraient par ailleurs nourrir la croissance économique et l'inflation, portant un nouveau coup dur aux emprunts d'Etat.



"Pour l'instant, on attend de voir ce qui va se passer", ajoute le stratégiste.






CHANGES



L'euro est bien parti pour s'apprécier en 2018 et 2019, estime George Saravelos, co-responsable de la recherche sur les devises chez Deutsche Bank. L'an prochain, les discussions sur le marché des changes devraient tourner autour de la date de la première hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE), actuellement en territoire négatif, ajoute-t-il, même si un relèvement effectif des taux est peu probable en 2018.



De son côté, la livre sterling devrait rester faible en 2018, indique George Saravelos. Ce qui importe pour la livre n'est pas "la direction mais la vitesse" des négociations sur le Brexit, observe-t-il. Et jusqu'à maintenant, les débats ont avancé plutôt lentement. Une croissance économique médiocre et une inflation élevée constituent également un mauvais cocktail pour une devise.



Le dollar faiblit par ailleurs mardi matin alors que les investisseurs attendent l'issue de la réunion de la Réserve fédérale mercredi.





PETROLE



Après un début de séance peu animé, les contrats pétroliers repartent à la hausse mardi matin, soutenus par la crainte que la fermeture d'un important oléoduc en Europe pèse sur l'approvisionnement du marché.



Le raffineur britannique Ineos a annoncé qu'il fermerait le système d'oléoduc Forties pour "quelques semaines" après l'agrandissement d'une fissure découverte la semaine dernière. Cette fermeture, qui pourrait réduire sensiblement l'offre sur le marché, intervient dans un contexte de tensions sur les prix après l'accord de limitation de la production conclu par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs autres pays producteurs.




Le système d'oléoducs Forties transporte environ 445.000 barils de brut par jour en provenance de mer du Nord. Une partie de ce pétrole est utilisé pour créer le Brent, le brut de référence en Europe. Le système, long d'environ 380 kilomètres, connecte 85 actifs pétroliers et gaziers de mer du Nord au Royaume-Uni, ce qui représente environ 40% de la production pétrolière et gazière du pays en mer du Nord britannique.



La fermeture du système Forties pourrait accroître les exportations en provenance des Etats-Unis, les raffineurs européens devant trouver d'autres sources d'approvisionnement, indique Andy Lipow, président de Lipow Oil Associates. Les cours pourraient rester élevés tant que l'on ne saura pas combien de temps le système restera fermé, ajoute-il.



"Il s'agit d'une importante perturbation de l'offre", selon lui. "Cette production est perdue, et si les raffineurs souhaitent maintenir leurs taux (de production), ils devront aller chercher du brut dans les stocks se trouvant ailleurs dans le monde".



"La réaction du marché prouve qu'il est tendu. Le moindre problème d'approvisionnement se traduit rapidement par une hausse des prix", ajoute ANZ.



Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent, qui a clôturé à son plus haut niveau depuis deux ans et demi lundi, gagnait 82 cents, à 65,51 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le brut léger doux (WTI) du Nymex progressait de 41 cents, à 58,40 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



December 12, 2017 01:58 ET (06:58 GMT)




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