La prudence s'impose sur les marchés avant la décision de la
Fed
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New York DJ Indus 24504.80 118.77 0.49 +24.00 Close
Nasdaq 6862.32 -12.76 -0.19 +27.48 Close
S&P 500 2664.11 4.12 0.15 +19.00 Close
London FTSE 100 7500.41 46.93 0.63 +5.01 Close
Frankfurt Xetra DAX 13183.53 59.88 0.46 +14.83 Close
Paris CAC40 5427.19 40.36 0.75 +11.62 Close
Tokyo Nikkei Stock 22758.07 -108.10 -0.47 +19.06 Close
Europe STOXX 600 391.63 2.58 0.66 +8.36 Close
EuroSTOXX50 3600.35 18.14 0.51 +9.42 Close
Amsterdam AEX 552.87 4.46 0.81 +14.43 Close
Brussels BEL-20 4033.58 14.39 0.36 +11.85 Close
Madrid IBEX 35 10288.30 -18.60 -0.18 +10.01 Close
Milan FTSE MIB 22727.32 36.34 0.16 +18.16 Close
Zurich Swiss Mkt 9361.41 46.65 0.50 +13.89 Close
Cours de change à 06h50
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USD/JPY Japan 113.32-33 113.54-55 -0.20 113.58 113.13 -3.15
EUR/USD Euro 1.1757-60 1.1741-44 +0.14 1.1763 1.1736 +11.78
EUR/JPY Japan 133.21-25 133.29-33 -0.06 133.59 133.05 +8.23
A SUIVRE EN FRANCE
L'actualité des entreprises continuera de dominer les échanges
mercredi. Tandis que Sanofi et Nexans organisent chacun une journée
investisseurs, Plastic Omnium présente son plan stratégique pour la
période 2017-2021 et Suez dévoile sa stratégie dans le domaine de
l'eau. Zodiac Aerospace publie son chiffre d'affaires du premier
trimestre. Alain Weill et Régis Turrini, respectivement PDG et
secrétaire général de SFR Group, filiale d'Altice, sont auditionnés
en commission à l'Assemblée nationale.
Les investisseurs resteront également attentifs à d'éventuelles
annonces supplémentaires concernant les projets d'acquisition de
Gemalto par Atos et de Westfield par Unibail-Rodamco. Airbus sera
lui aussi entouré, le groupe affirmant qu'aucune décision n'a
encore été prise concernant un troisième mandat de son président
exécutif, Tom Enders.
ACTIONS
Les valeurs européennes devraient s'inscrire en baisse en début de
séance mercredi. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40
pourrait perdre 3,2 points à l'ouverture, le DAX 30 abandonnerait
21,4 points, et le FTSE 100 est attendu en recul de 9 points.
Les investisseurs seront attentifs à la production industrielle
dans la zone euro et au chômage au Royaume-Uni, Ils surveilleront
aussi outre-Atlantique la décision de politique monétaire et les
projections économiques de la Réserve fédérale (Fed), de même que
la conférence de presse de sa présidente, Janet Yellen.
D'après l'évolution des contrats à terme sur le taux des fonds
fédéraux fournis par l'opérateur CME, 87,6% des investisseurs
estiment que la Fed devrait conclure sa réunion de mercredi par une
hausse de 25 points de base de ses taux directeurs, qui seraient
ainsi portés dans une fourchette de 1,25% à 1,5%.
"Le marché intégrant déjà une troisième hausse des taux de la Fed
en 2017, ce n'est pas la décision de politique monétaire qui sera
prise (mercredi) qui importe mais la vision que la Fed a de
l'économie. A l'heure actuelle, les investisseurs sont moins
optimistes que la banque centrale au sujet des perspectives de
croissance et d'inflation", a soulignéKjersti Haugland, chef
économiste chez DNB.
Les réunions de politique monétaire de la Banque centrale
européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre sont également
attendues cette semaine.
Par ailleurs, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont
convenu mardi d'accroître la pression sur des pays comme la Chine
qui subventionnent leurs entreprises nationales et obligent les
sociétés étrangères à transférer des technologies au profit de
leurs homologues locales.
Dans un communiqué conjoint publié lors de la conférence de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Buenos Aires, les trois
parties n'ont pas fait référence nommément à la Chine, mais deux
personnes proches du dossier ont déclaré qu'il visait directement à
influencer la politique de Pékin.
Les Etats-Unis, l'UE et le Japon ont affirmé qu'ils uniraient leurs
forces en vue d'instaurer des règles du jeu équitables dans des
pays où les politiques et les financements publics engendrent "de
sérieuses capacités excédentaires dans des secteurs clés". Ils ont
aussi convenu de cibler les "subventions qui induisent des
distorsions sur les marchés" et les exigences en matière de contenu
local, soutenant que celles-ci posaient de sérieux problèmes pour
le système commercial mondial.
Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé en ordre dispersé mardi,
alors qu'a débuté la réunion de deux jours du comité de politique
monétaire de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones
Industrial Average (DJIA) a gagné 0,49%, à 24.504,74 points, un
nouveau sommet historique. L'indice élargi S&P 500 a avancé de
0,15%, à 2.664,11 points, également un record, mais le Nasdaq
Composite a reculé de 0,19%, à 6.862,32 points.
Les Républicains du Sénat et de la Chambre des représentants, qui
doivent s'accorder sur le projet de réforme fiscale, affirment que
leurs divergences s'amenuisent. Une baisse des impôts de 1.400
milliards de dollars pourrait donc être annoncée d'ici à vendredi
aux Etats-Unis, puis validée par l'ensemble du Congrès la semaine
prochaine. Mardi soir, les sénateurs républicains préparaient une
dernière proposition pour leurs homologues de la Chambre des
représentants, dans le cadre de négociations visant à déterminer si
le taux d'imposition des sociétés doit s'établir à 21% ou 22%, ou
si l'objectif de 20% doit être respecté, par rapport à 35%
actuellement.
Les marchés d'actions asiatiques évoluent en ordre dispersé
mercredi. L'indice japonais Nikkei a terminé la séanceen repli de
0,5%, en raison d'un nouveau recul des valeurs du secteur des
semi-conducteurs. Cependant, les indices des Bourses de Corée du
Sud et de Taïwan, où les valeurs technologiques sont fortement
représentées, ont gagné respectivement 0,5% et 0,3%, après avoir
été à la traîne ces derniers temps.
OBLIGATIONS
La probabilité que la Banque centrale européenne (BCE) prolonge son
assouplissement quantitatif (QE) au-delà de septembre 2018 diminue,
estiment les économistes de Swedbank, Nerijus Maciulis et Martin
Bolander. Même si l'inflation globale est inférieure à l'objectif
de la BCE, d'ici à l'été prochain il devrait y avoir davantage de
signes de pénurie de main-d'oeuvre et de tensions sur les salaires,
ajoutent-ils.
"A mesure que défilent les mois d'expansion économique saine", la
BCE et son président Mario Draghi "auront de moins en moins de
raisons de rester ultra-accommodants", estiment les deux
économistes.
Frederik Ducrozet, économiste chez Pictet Wealth Management, estime
également que la BCE pourrait devenir progressivement plus
restrictive au cours de la période précédant la fin du QE, en
commençant à décorréler les achats d'actifs de l'inflation au
premier semestre de 2018. Il s'attend à un retrait du QE au début
2019 et à une première hausse des taux de la BCE au troisième
trimestre de 2019.
Les obligations du Trésor américain se sont repliées mardi après
des signes indiquant qu'une croissance économique robuste pourrait
commencer à engendrer de l'inflation. Le taux de rendement de
l'emprunt de référence à dix ans a progressé pour la quatrième
séance consécutive, pour atteindre 2,403% à la clôture, contre
2,387% lundi.
CHANGES
Le dollar baisse mercredi matin, après la victoire du démocrate
Doug Jones à une élection sénatoriale partielle en Alabama. Ce
résultat réduit la majorité des Républicains au Sénat à 51-49 et
pourrait compliquer les projets de réforme du parti du président
Donald Trump, notamment en matière fiscale.
Outre la politique, les investisseurs attendent la décision de la
Fed. Si la banque centrale ne modifie pas sensiblement ses
prévisions économiques mercredi, il faut s'attendre à un repli du
dollar, prévient Kathy Lien, chezBK Asset Management.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole brut progressent mercredi
matin, soutenus par l'annonce par l'association professionnelle
American Petroleum Institute (API) d'une diminution des stocks aux
Etats-Unis la semaine dernière.
Les données de l'API indiquent que les stocks de brut ont baissé de
7,4 millions de barils la semaine dernière, tandis que les réserves
d'essence et de distillats ont respectivement diminué de 2,3
millions et 1,5 million de barils.
Après avoir chuté mardi en réaction à la fermeture d'un oléoduc en
Europe, le marché se redresse grâce au rapport de l'API. La baisse
annoncée par l'API est trois fois plus importante que celle
anticipée par les analystes pour le rapport officiel du département
américain de l'Energie.
Les analystes et opérateurs interrogés par le Wall Street Journal
anticipent une baisse de 2,9 millions de barils des stocks de brut
pour la semaine qui s'est achevée le 8 décembre.
Vers 7h35, le contrat de février sur le Brent gagnait 53 cents, à
63,87 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le brut
léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 40 cents, à 57,54
dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
December 13, 2017 01:54 ET (06:54 GMT)
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