Les actions européennes devraient céder du terrain après la Fed et
avant la BCE
Eurostoxx 50 3.581,75 points -0,52%
CAC 40 5.399,45 points -0,51%
DAX 30 13.125,64 points -0,44%
FTSE 100 7.496,51 points -0,05%
SMI 9.394,55 points +0,35%
AEX 550,56 points -0,42%
BEL 20 4.002,21 points -0,78%
IBEX 35 10.260,50 points -0,27%
DJIA 24.585,43 points +0,33%
Nasdaq 6.875,80 points +0,20%
S&P 500 2.662,85 points -0,05%
Nikkei 225 22.694,45 points -0,28%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1827 0,00%
EUR/JPY 133,17 +0,05%
USD/JPY 112,62 +0,06%
A SUIVRE EN FRANCE
En attendant la décision de la Banque centrale européenne (BCE)
jeudi, les investisseurs seront attentifs aux chiffres définitifs
de l'indice des prix à la consommation en France en novembre, en
quête de nouveaux indices sur l'évolution de l'inflation. Selon
l'estimation provisoire publiée le 30 novembre par l'Institut
national de la statistique et des études économiques (Insee),
l'inflation s'est établie à 1,2% sur un an en novembre, après 1,1%
en octobre.
Ils suivront ensuite les chiffres préliminaires des indices PMI des
secteurs manufacturier et des services en décembre. Les économistes
interrogés par Dow Jones Newswires anticipent un léger repli de ces
indices, qui ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis des années
en novembre. Dans le détail, l'indice d'activité manufacturière est
attendu à 57,1, contre 57,7 en novembre, son plus haut niveau
depuis sept ans. Celui des services est anticipé à 59,9, après
avoir atteint un point haut en six ans et demi à 60,4 le mois
dernier.
Du côté des entreprises, le spécialiste des cartes à puce Gemalto a
rejeté mercredi l'offre de rachat de l'entreprise de services du
numérique Atos, jugeant que celle-ci sous-estimait de manière
"significative" sa valeur et ne proposait pas de stratégie
"convaincante" par rapport à ses perspectives en tant qu'entreprise
autonome. Le conseil d'administration a estimé que l'offre d'Atos
ne relevait "pas d'une approche amicale et coopérative".
Dans la nuit, Atos a cependant confirmé son offre d'achat de 46
euros par action, ou 4,3 milliards d'euros au total, dévoilée
lundi. "Ce prix reflète pleinement la juste valeur de Gemalto et
présente une prime significative sur le dernier cours de bourse de
clôture non affecté (environ 42%)", a déclaré le groupe dans un
communiqué.
Par ailleurs, le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, sera
auditionné dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire
sur la politique industrielle.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens pourraient perdre du terrain jeudi
à l'ouverture. D'après les contrats à terme d'IG, le CAC 40
céderait 12,5 points dans les premiers échanges, le DAX 30 pourrait
reculer de 52,8 points et le FTSE 100 perdrait 26 points.
Les investisseurs surveilleront les décisions de politique
monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque
d'Angleterre (BOE). Ils seront également attentifs à la publication
des indices PMI en zone euro et aux Etats-Unis, ainsi qu'aux ventes
de détail au Royaume-Uni. L'attention des marchés se portera
également sur la décision de politique monétaire de la Turquie et
sur le sommet de l'Union européenne à Bruxelles.
La Réserve fédérale (Fed) a relevé mercredi ses taux directeurs, à
l'issue de la réunion de deux jours de son comité de politique
monétaire (FOMC), et maintiendra le rythme de trois hausses de taux
l'an prochain d'après les nouvelles projections publiées par
l'institution.
La banque centrale américaine a rehaussé ses taux d'un quart de
point, dans une fourchette de 1,25% à 1,5%. Cette décision, prise à
sept voix contre deux au sein du FOMC, est conforme aux attentes de
Wall Street : d'après l'évolution des prix des contrats à terme sur
les taux des fonds fédéraux fournis par l'opérateur CME, 90,2% des
investisseurs anticipaient une hausse de 25 points de base des
taux. Neel Kashkari, le président de la Fed de Minneapolis, et
Charles Evans, son collègue de la Fed de Chicago, ont voté en
faveur d'un statu quo.
Il s'agit de la troisième hausse des taux de la Fed cette année,
après celles d'un quart de point chacune intervenues en mars puis
en juin. La Fed a ainsi relevé ses taux à cinq reprises depuis la
fin 2015, après les avoir maintenus proches de zéro durant sept
ans.
Par ailleurs, les membres du FOMC ont révisé à la hausse leur
prévision pour le produit intérieur brut (PIB) américain, qui
devrait croître de 2,5% en 2017 et en 2018, au lieu de précédentes
estimations de 2,4% et de 2,1%, respectivement.
Ce relèvement des prévisions "ne doit pas être interprété comme une
estimation des conséquences du projet de réforme fiscale", a
précisé Janet Yellen, la présidente de la Fed, lors de la
conférence de presse qui suivi la réunion du FOMC. "Mes collègues
et moi-même partageons l'opinion de la plupart des économistes,
selon laquelle le projet de réforme de la fiscalité aura un effet
modeste sur le produit intérieur brut (PIB) dans les prochaines
années", a-t-elle ajouté. Le calendrier et l'ampleur de cet effet
demeurent "incertains", a insisté Janet Yellen.
Les responsables du FOMC tablent par ailleurs désormais sur un taux
de chômage de 3,9% en 2018 et en 2019, alors qu'ils le voyaient
auparavant à 4,1%." Le comité continue de penser que l'économie va
croître à un rythme modéré et que le marché du travail demeurera
robuste", lit-on dans le communiqué de la Fed.
Après ces annonces, la Bourse de New York a terminé en ordre
dispersé mercredi. L'indice Dow Jones a terminé sur un gain de
0,33%, à 24.585,43 points, un quatrième record consécutif en
clôture. L'indice Nasdaq a avancé de 0,2% à 6.875 points. L'indice
élargi S&P 500 a pour sa part piétiné, avec un recul de 1 point
à 2.662 points.
En Europe, la Première ministre britannique, Theresa May, a perdu
un vote crucial au Parlement mercredi. Des membres de sa propre
majorité ont rejoint l'opposition pour approuver une mesure
permettant aux députés d'avoir leur mot à dire sur les conditions
finales de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Les députés britanniques ont voté à 309 voix contre 305 un
amendement soumis par Dominic Brieve, un député de la majorité
conservatrice de Theresa May. En vertu de cet amendement, l'accord
final sur le Brexit devra faire l'objet d'un vote contraignant au
Parlement. Les députés pourront ainsi rejeter toute condition
acceptée par la cheffe du gouvernement britannique et Bruxelles sur
le Brexit et renvoyer ainsi Theresa May à la table des
négociations.
Cette défaite intervient quelques jours après la conclusion d'un
accord avec l'UE sur les conditions du Brexit, qui constituait un
des rares succès de la Première ministre depuis son arrivée au
pouvoir.
La Banque populaire de Chine (PBOC) a relevé jeudi une série de
taux d'intérêt à court terme pour la troisième fois cette année,
opérant un durcissement effectif de sa politique monétaire.
La banque centrale chinoise a augmenté de 0,05 point de pourcentage
les taux d'intérêt appliqués sur ses prêts à sept et 28 jours aux
banques commerciales. Elle utilise ce type de prêts dans le cadre
de ses opérations monétaires quotidiennes afin d'ajuster l'apport
de liquidités au système financier.
Le taux d'intérêt sur les très populaires prêts à sept jours, qui
s'établissent à 2,50% après cette dernière hausse, s'est imposé ces
dernières années comme le taux directeur de fait du pays.
En Asie-Pacifique, le recul des valeurs financières pèse sur
certains marchés actions jeudi alors que les investisseurs
réagissent à la hausse des taux d'intérêt décidée par la Réserve
fédérale américaine.
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,28%
à 22.694,45 points, dans un contexte de faiblesse du dollar.
Certains analystes pensent que de nouvelles mesures de politique
monétaire sont à venir. Sean Darby, stratégiste actions chez
Jefferies, estime que l'amélioration des indicateurs économiques
pourrait contraindre à davantage de durcissement qu'escompté au
cours de l'année qui vient.
"La combinaison actuelle d'un dollar faible et d'un régime clément
de politique monétaire est plutôt bénéfique pour les actifs à
risque. La réforme fiscale (aux Etats-Unis) a l'air bien partie",
note-t-il. "Les risques pour 2018 pourraient être une
surchauffe."
Outre la BCE et la Banque d'Angleterre, les banques centrales des
Philippines et d'Indonésie se réunissent jeudi.
OBLIGATIONS
Si le président de la BCE, Mario Draghi, décide de fournir des
précisions sur le programme d'achats d'actifs de la banque centrale
jeudi, l'effet sera négatif pour les obligations d'Etat, estime TD
Securities dans une note. La BCE n'a pas encore indiqué comment
elle comptait répartir les achats entre ses différents programmes
après la réduction du volume mensuel d'achats d'actifs à 30
milliards d'euros en janvier.
L'intermédiaire financier ajoute que si la Banque d'Angleterre suit
son scénario de base jeudi, la réaction du marché des gilts devrait
être minime.
TD Securities estime que la BOE n'a pas besoin de changer son
discours par rapport à celui de novembre et que les membres du
comité de politique monétaire voteront probablement en faveur du
statu quo. Dans ce cas, le rendement du gilt à dix ans devrait
évoluer à 1,25%, contre 1,237% mercredi.
Le rendement de l'emprunt américain de référence à dix ans a
clôturé à 2,353% mercredi, à comparer à 2,403% mardi.
CHANGES
Le dollar progresse légèrement face à l'euro et au yen jeudi, après
les annonces de la Fed.
La livre sterling évolue également en territoire positif. Mercredi,
la devise britannique s'est toutefois écartée de ses points hauts
de la séance à la suite de la défaite de la Première ministre
Theresa May lors d'un vote crucial sur le Brexit au Parlement
britannique, ce qui constitue un nouveau contretemps dans le
processus ardu vers la sortie du pays de l'Union européenne.
PETROLE
Les contrats pétroliers évoluent dans le vert jeudi matin, après
avoir cédé du terrain mercredi pendant la séance aux Etats-Unis, en
raison de données défavorables sur les stocks et la production
outre-Atlantique.
Les stocks de brut ont diminué de 5,1 millions de barils la semaine
dernière aux Etats-Unis, mais ceux d'essence ont augmenté de 5,7
millions de barils.
Le marché craint que la baisse des stocks de brut soit en fait due
au remplissage des cuves d'essence des raffineries. "Cela ne
reflète pas vraiment une demande élevée", indique Gene McGillian,
directeur de la recherche chez Tradition Energy.
Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord
gagnait 36 cents, à 62,80 dollars le baril, tandis que celui de
janvier sur le brut léger doux du Nymex progressait de 9 cents, à
56,70 dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
December 14, 2017 01:52 ET (06:52 GMT)
Copyright (c) 2017 Dow Jones & Company, Inc.
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2024 à Avr 2024
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2023 à Avr 2024