Les actions européennes devraient céder du terrain après la Fed et avant la BCE






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Nasdaq 6.875,80 points +0,20%
S&P 500 2.662,85 points -0,05%

Nikkei 225 22.694,45 points -0,28%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1827 0,00%
EUR/JPY 133,17 +0,05%
USD/JPY 112,62 +0,06%



A SUIVRE EN FRANCE



En attendant la décision de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, les investisseurs seront attentifs aux chiffres définitifs de l'indice des prix à la consommation en France en novembre, en quête de nouveaux indices sur l'évolution de l'inflation. Selon l'estimation provisoire publiée le 30 novembre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l'inflation s'est établie à 1,2% sur un an en novembre, après 1,1% en octobre.



Ils suivront ensuite les chiffres préliminaires des indices PMI des secteurs manufacturier et des services en décembre. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires anticipent un léger repli de ces indices, qui ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis des années en novembre. Dans le détail, l'indice d'activité manufacturière est attendu à 57,1, contre 57,7 en novembre, son plus haut niveau depuis sept ans. Celui des services est anticipé à 59,9, après avoir atteint un point haut en six ans et demi à 60,4 le mois dernier.



Du côté des entreprises, le spécialiste des cartes à puce Gemalto a rejeté mercredi l'offre de rachat de l'entreprise de services du numérique Atos, jugeant que celle-ci sous-estimait de manière "significative" sa valeur et ne proposait pas de stratégie "convaincante" par rapport à ses perspectives en tant qu'entreprise autonome. Le conseil d'administration a estimé que l'offre d'Atos ne relevait "pas d'une approche amicale et coopérative".



Dans la nuit, Atos a cependant confirmé son offre d'achat de 46 euros par action, ou 4,3 milliards d'euros au total, dévoilée lundi. "Ce prix reflète pleinement la juste valeur de Gemalto et présente une prime significative sur le dernier cours de bourse de clôture non affecté (environ 42%)", a déclaré le groupe dans un communiqué.



Par ailleurs, le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, sera auditionné dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire sur la politique industrielle.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens pourraient perdre du terrain jeudi à l'ouverture. D'après les contrats à terme d'IG, le CAC 40 céderait 12,5 points dans les premiers échanges, le DAX 30 pourrait reculer de 52,8 points et le FTSE 100 perdrait 26 points.



Les investisseurs surveilleront les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre (BOE). Ils seront également attentifs à la publication des indices PMI en zone euro et aux Etats-Unis, ainsi qu'aux ventes de détail au Royaume-Uni. L'attention des marchés se portera également sur la décision de politique monétaire de la Turquie et sur le sommet de l'Union européenne à Bruxelles.



La Réserve fédérale (Fed) a relevé mercredi ses taux directeurs, à l'issue de la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire (FOMC), et maintiendra le rythme de trois hausses de taux l'an prochain d'après les nouvelles projections publiées par l'institution.



La banque centrale américaine a rehaussé ses taux d'un quart de point, dans une fourchette de 1,25% à 1,5%. Cette décision, prise à sept voix contre deux au sein du FOMC, est conforme aux attentes de Wall Street : d'après l'évolution des prix des contrats à terme sur les taux des fonds fédéraux fournis par l'opérateur CME, 90,2% des investisseurs anticipaient une hausse de 25 points de base des taux. Neel Kashkari, le président de la Fed de Minneapolis, et Charles Evans, son collègue de la Fed de Chicago, ont voté en faveur d'un statu quo.



Il s'agit de la troisième hausse des taux de la Fed cette année, après celles d'un quart de point chacune intervenues en mars puis en juin. La Fed a ainsi relevé ses taux à cinq reprises depuis la fin 2015, après les avoir maintenus proches de zéro durant sept ans.



Par ailleurs, les membres du FOMC ont révisé à la hausse leur prévision pour le produit intérieur brut (PIB) américain, qui devrait croître de 2,5% en 2017 et en 2018, au lieu de précédentes estimations de 2,4% et de 2,1%, respectivement.



Ce relèvement des prévisions "ne doit pas être interprété comme une estimation des conséquences du projet de réforme fiscale", a précisé Janet Yellen, la présidente de la Fed, lors de la conférence de presse qui suivi la réunion du FOMC. "Mes collègues et moi-même partageons l'opinion de la plupart des économistes, selon laquelle le projet de réforme de la fiscalité aura un effet modeste sur le produit intérieur brut (PIB) dans les prochaines années", a-t-elle ajouté. Le calendrier et l'ampleur de cet effet demeurent "incertains", a insisté Janet Yellen.



Les responsables du FOMC tablent par ailleurs désormais sur un taux de chômage de 3,9% en 2018 et en 2019, alors qu'ils le voyaient auparavant à 4,1%." Le comité continue de penser que l'économie va croître à un rythme modéré et que le marché du travail demeurera robuste", lit-on dans le communiqué de la Fed.



Après ces annonces, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi. L'indice Dow Jones a terminé sur un gain de 0,33%, à 24.585,43 points, un quatrième record consécutif en clôture. L'indice Nasdaq a avancé de 0,2% à 6.875 points. L'indice élargi S&P 500 a pour sa part piétiné, avec un recul de 1 point à 2.662 points.



En Europe, la Première ministre britannique, Theresa May, a perdu un vote crucial au Parlement mercredi. Des membres de sa propre majorité ont rejoint l'opposition pour approuver une mesure permettant aux députés d'avoir leur mot à dire sur les conditions finales de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.



Les députés britanniques ont voté à 309 voix contre 305 un amendement soumis par Dominic Brieve, un député de la majorité conservatrice de Theresa May. En vertu de cet amendement, l'accord final sur le Brexit devra faire l'objet d'un vote contraignant au Parlement. Les députés pourront ainsi rejeter toute condition acceptée par la cheffe du gouvernement britannique et Bruxelles sur le Brexit et renvoyer ainsi Theresa May à la table des négociations.



Cette défaite intervient quelques jours après la conclusion d'un accord avec l'UE sur les conditions du Brexit, qui constituait un des rares succès de la Première ministre depuis son arrivée au pouvoir.



La Banque populaire de Chine (PBOC) a relevé jeudi une série de taux d'intérêt à court terme pour la troisième fois cette année, opérant un durcissement effectif de sa politique monétaire.



La banque centrale chinoise a augmenté de 0,05 point de pourcentage les taux d'intérêt appliqués sur ses prêts à sept et 28 jours aux banques commerciales. Elle utilise ce type de prêts dans le cadre de ses opérations monétaires quotidiennes afin d'ajuster l'apport de liquidités au système financier.



Le taux d'intérêt sur les très populaires prêts à sept jours, qui s'établissent à 2,50% après cette dernière hausse, s'est imposé ces dernières années comme le taux directeur de fait du pays.



En Asie-Pacifique, le recul des valeurs financières pèse sur certains marchés actions jeudi alors que les investisseurs réagissent à la hausse des taux d'intérêt décidée par la Réserve fédérale américaine.



L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,28% à 22.694,45 points, dans un contexte de faiblesse du dollar.



Certains analystes pensent que de nouvelles mesures de politique monétaire sont à venir. Sean Darby, stratégiste actions chez Jefferies, estime que l'amélioration des indicateurs économiques pourrait contraindre à davantage de durcissement qu'escompté au cours de l'année qui vient.



"La combinaison actuelle d'un dollar faible et d'un régime clément de politique monétaire est plutôt bénéfique pour les actifs à risque. La réforme fiscale (aux Etats-Unis) a l'air bien partie", note-t-il. "Les risques pour 2018 pourraient être une surchauffe."



Outre la BCE et la Banque d'Angleterre, les banques centrales des Philippines et d'Indonésie se réunissent jeudi.






OBLIGATIONS




Si le président de la BCE, Mario Draghi, décide de fournir des précisions sur le programme d'achats d'actifs de la banque centrale jeudi, l'effet sera négatif pour les obligations d'Etat, estime TD Securities dans une note. La BCE n'a pas encore indiqué comment elle comptait répartir les achats entre ses différents programmes après la réduction du volume mensuel d'achats d'actifs à 30 milliards d'euros en janvier.



L'intermédiaire financier ajoute que si la Banque d'Angleterre suit son scénario de base jeudi, la réaction du marché des gilts devrait être minime.



TD Securities estime que la BOE n'a pas besoin de changer son discours par rapport à celui de novembre et que les membres du comité de politique monétaire voteront probablement en faveur du statu quo. Dans ce cas, le rendement du gilt à dix ans devrait évoluer à 1,25%, contre 1,237% mercredi.



Le rendement de l'emprunt américain de référence à dix ans a clôturé à 2,353% mercredi, à comparer à 2,403% mardi.






CHANGES



Le dollar progresse légèrement face à l'euro et au yen jeudi, après les annonces de la Fed.



La livre sterling évolue également en territoire positif. Mercredi, la devise britannique s'est toutefois écartée de ses points hauts de la séance à la suite de la défaite de la Première ministre Theresa May lors d'un vote crucial sur le Brexit au Parlement britannique, ce qui constitue un nouveau contretemps dans le processus ardu vers la sortie du pays de l'Union européenne.






PETROLE



Les contrats pétroliers évoluent dans le vert jeudi matin, après avoir cédé du terrain mercredi pendant la séance aux Etats-Unis, en raison de données défavorables sur les stocks et la production outre-Atlantique.



Les stocks de brut ont diminué de 5,1 millions de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, mais ceux d'essence ont augmenté de 5,7 millions de barils.



Le marché craint que la baisse des stocks de brut soit en fait due au remplissage des cuves d'essence des raffineries. "Cela ne reflète pas vraiment une demande élevée", indique Gene McGillian, directeur de la recherche chez Tradition Energy.



Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait 36 cents, à 62,80 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le brut léger doux du Nymex progressait de 9 cents, à 56,70 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



December 14, 2017 01:52 ET (06:52 GMT)




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