Les actions européennes devrait ouvrir dans le rouge avant la
décision de la BOE
Eurostoxx 50 3.523,14 points +0,30%
CAC 40 5.217,59 points +0,16%
DAX 30 12.553,57 points +0,23%
FTSE 100 7.379,70 points -0,28%
SMI 9.053,83 points +0,00%
AEX 528,69 points +0,40%
BEL 20 3.989,13 points -0,15%
IBEX 35 10.371,00 points +0,34%
DJIA 22.158,18 points +0,18%
Nasdaq 6.460,19 points +0,09%
S&P 500 2.498,37 points +0,08%
Nikkei 225 19.818,91 points -0,24% (cours à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1880 -0,04%
EUR/JPY 131,20 -0,08%
USD/JPY 110,45 -0,04%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs seront attentifs jeudi à la deuxième estimation
de l'inflation en France en août. Les données provisoires publiées
par l'Institut national de la statistique et des études économiques
(Insee) le 31 août faisaient état d'une légère accélération de
l'inflation des prix à la consommation à 0,9% sur un an, contre
0,7% en juillet.
Du côté des entreprises, Hermès présente ses résultats
semestriels.
Par ailleurs, Vivendi a réagi mercredi soir à la position de la
Consob au sujet de la participation du groupe de médias dans
Telecom Italia. Le gendarme des marchés financiers en Italie a
estimé que cette participation de l'ordre de 24% devait être
considérée comme un contrôle de fait de Vivendi sur l'opérateur
italien de télécommunications. Dans un communiqué, Vivendi a
déclaré contester "formellement cette interprétation" et a annoncé
son intention de faire appel de ce jugement devant les juridictions
compétentes. Vivendi a réaffirmé avoir "toujours respecté la loi et
la réglementation applicables."
ACTIONS
Les actions européennes devraient ouvrir en baisse jeudi. D'après
les contrats d'IG, le CAC 40 pourrait céder 13,4 points dans les
premiers échanges, le DAX 30 perdrait 31,9 points et le FTSE 100
reculerait de 5,3 points.
Les marchés surveilleront jeudi les chiffres de l'inflation en
Italie, la décision de la Banque d'Angleterre (BOE) sur ses taux
d'intérêt ainsi que les minutes de sa réunion de politique
monétaire. Sont également attendus la décision de la Turquie sur
ses taux d'intérêt et les chiffres de l'inflation aux
Etats-Unis.
Selon les analystes de RBC Capital Markets, le compte rendu de la
réunion du comité de politique monétaire de la BOE pourrait
s'accompagner de "tonalités restrictives" jeudi, compte tenu du
recul du taux de change pondéré des échanges de la livre sterling
depuis juillet.
Aux Etats-Unis, la Bourse de New York a terminé en hausse mercredi
et ses trois principaux indices ont établi des records historiques
en clôture pour la deuxième séance consécutive. L'indice Dow Jones
Industrial Average a gagné 0,17%, à 22.156,66 points, l'indice
élargi S&P 500 a grappillé 0,07%, à 2.498,30 points, et le
Nasdaq Composite a enregistré un modeste gain de 0,09%, à 6.460,19
points, en l'absence de nouveaux catalyseurs de hausse après le
franc soulagement du début de semaine lié aux dégâts financiers
moindres que prévu causés par l'ouragan Irma et par l'absence de
nouveau tir de missile par la Corée du Nord.
En Asie, les marchés d'actions ont mal réagi à la parution de
statistiques décevantes en Chine, tandis que les investisseurs
attendent la décision de politique monétaire de la Banque
d'Angleterre. L'indice Nikkei s'inscrivait en baisse de 0,25% en
fin de séance, tandis que l'indice Shanghai Composite cédait
0,17%.
La croissance de la production industrielle chinoise a ralenti pour
le deuxième mois consécutif en août, signe que la deuxième économie
mondiale pourrait perdre de sa vigueur au troisième trimestre. La
production industrielle de la Chine, qui reflète la croissance
économique du pays, a augmenté de 6% sur un an en août, après avoir
progressé de 6,4% en juillet, a annoncé jeudi le Bureau national
des statistiques. Cette croissance est inférieure à la hausse de
6,6% attendue en moyenne par les 15 économistes sondés par le Wall
Street Journal. Sur une base séquentielle, la production
industrielle a crû de 0,46% en août par rapport au mois précédent,
après avoir augmenté de 0,41% en juillet.
OBLIGATIONS
La Banque centrale européenne (BCE) a intérêt à ce que l'inflation
remonte car, même si elle réduit le volume de ses achats, elle sera
à court d'obligations à acquérir à la fin de l'année prochaine,
indique BNP Paribas dans une note diffusée mercredi.
"Nous estimons qu'à la cadence actuelle de 60 milliards d'euros par
mois, la BCE ne trouvera plus de Bunds à acheter en août 2018. Même
si elle réduit le montant de ses achats à 40 milliards d'euros par
mois, des problèmes de pénurie se poseront avant la fin de
l'année", assure la banque. Selon BNP Paribas, il y a "de fortes
chances que la BCE clôture son programme d'achats d'actifs en
milieu d'année prochaine".
Pour les investisseurs du marché obligataire, il est désormais
opportun de suivre les fluctuations de l'euro et de la livre
sterling, car les niveaux actuels des devises pourraient être
déterminants pour la trajectoire à venir de la politique monétaire
de la BCE et de la BOE.
L'euro "sert de catalyseur" à toute fluctuation des emprunts d'Etat
allemands, expliquait mercredi Rainer Guntermann, stratégiste taux
chez Commerzbank, en ajoutant que les investisseurs devraient
"considérer la politique de la BCE comme une fonction du taux de
change".
Les prix des obligations du Trésor américain ont reculé pour la
troisième séance consécutive mercredi, la demande des investisseurs
pour les actifs refuges diminuant. Le rendement de l'obligation de
référence à dix ans a clôturé mercredi à 2,194%, par rapport à
2,171% mardi.
CHANGES
Le dollar poursuit sa progression jeudi, soutenu par le regain
d'optimisme des investisseurs à l'égard d'une réforme fiscale aux
Etats-Unis et par la dissipation des inquiétudes d'ordre
géopolitique.
L'indice WSJ Dollar Index s'inscrit en très légère hausse, à 85,50,
après avoir gagné 0,4% mercredi. L'indice affiche une progression
de 1,2% depuis le début de la semaine, ce qui constitue sa plus
forte augmentation sur trois séances depuis décembre.
Le rebond du dollar est dû à l'apaisement des craintes à l'égard du
programme nucléaire nord-coréen et de l'impact de l'ouragan Irma,
selon les analystes.
"Le dollar profite toujours d'un rebond de soulagement après la
semaine dernière", note Vassili Serebriakov, stratégiste devises
chez Crédit Agricole.
PETROLE
Les cours pétroliers s'inscrivent en baisse jeudi, abandonnant une
partie des gains enregistrés jeudi lorsque l'Agence internationale
de l'énergie (AIE) a annoncé que la production mondiale de brut
avait diminué en août pour la première fois depuis avril. La
production est toutefois restée supérieure aux niveaux d'août 2016,
ce qui est notamment dû au niveau élevé de la production aux
Etats-Unis.
Vers 7h30, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord, qui
s'est hissé à son plus haut niveau depuis cinq mois à New York
mercredi, perdait 15 cents, à 55,01 dollars le baril, tandis que
celui d'octobre sur le brut léger doux du Nymex, qui a atteint un
point haut de cinq semaines mercredi, cédait 8 cents, à 49,22
dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
September 14, 2017 01:37 ET (05:37 GMT)
Copyright (c) 2017 Dow Jones & Company, Inc.
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Fév 2024 à Mar 2024
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2023 à Mar 2024