Les marchés d'actions attendus en repli à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.484,57 points +0,65%
CAC 40 5.176,61 points +0,71%
DAX 30 12.263,86 points +0,71%
FTSE 100 7.433,03 points +0,67%
SMI 9.037,92 points +0,28%
AEX 525,89 points +0,62%
BEL 20 3.954,08 points +0,56%
IBEX 35 10.544,30 points +0,60%

DJIA 22.024,87 points +0,12%
Nasdaq 6.345,11 points +0,19%
S&P 500 2.468,11 points +0,14%

Nikkei 225 19.722,48 points -0,03% (à 07h25)


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1781 +0,11%
EUR/JPY 129,45 -0,16%
USD/JPY 109,89 -0,28%


A SUIVRE EN FRANCE



Le taux de chômage en France métropolitaine a baissé de 0,1 point de pourcentage entre le premier et le deuxième trimestre, et de 0,5 point sur un an, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).



Le taux de chômage en France métropolitaine, au sens du Bureau international du travail (BIT), s'est en moyenne établi à 9,2% de la population active au deuxième trimestre, après être ressorti à 9,3% au premier trimestre, a précisé l'Insee. "Sur un an, le taux de chômage baisse de 0,5 point", a souligné l'institut.



En France hors Mayotte, le taux de chômage est ressorti à 9,5% au deuxième trimestre, contre 9,6% au premier trimestre.



Aucun autre indicateur économique ne doit être annoncé jeudi. Aucune publication d'entreprise n'est attendue.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi, après trois séances consécutives de progression.



Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait abandonner 19 points à l'ouverture, le DAX 30 céderait 34 points et le FTSE 100 reculerait de 15 points.



Sur le front macroéconomique, les acteurs du marché attendront à 11h00 les chiffres de l'inflation dans la zone euro pour le mois de juillet, ainsi que les statistiques sur la balance commerciale pour le mois de juin.



La Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, après la publication des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale (Fed). Le compte-rendu de la réunion des 25 et 26 juillet du FOMC montre que ses membres sont divisés sur le calendrier des prochaines hausses de taux de la banque centrale, en raison du récent affaiblissement de l'inflation aux Etats-Unis. Un troisième relèvement des taux directeurs de la Fed cette année semblant incertain, nombre d'investisseurs se réjouissent du possible maintien d'une politique monétaire très accommodante, qui a soutenu le marché d'actions ces dernières années.



Les marchés d'actions asiatiques s'inscrivent globalement en légère hausse jeudi matin, dans le sillage de Wall Street, bien que la vigueur du yen pèse sur le Nikkei, qui cédait 0,03% en fin de séance.



Au Japon, les exportations ont augmenté de 13,4% sur un an en juillet, conformément aux prévisions. L'excédent commercial du pays a chuté de 17% sur un an le mois dernier, mais est resté supérieur aux attentes des économistes.



Les autres indices d'Asie-Pacifique affichaient des hausses comprises entre 0,2% et 0,4%, soutenus par les valeurs technologiques et minières.






OBLIGATIONS



Les emprunts du Trésor américain ont rebondi à la suite du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), après deux jours de repli. Le taux du titre à dix ans a terminé la séance à 2,224%, contre 2,264% mardi.



Bien qu'elles n'aient pas réservé de très grandes surprises, les minutes ont accentué les incertitudes au sujet d'un nouveau relèvement des taux cette année, "en raison des craintes exprimées concernant la trajectoire de l'inflation", indique Donald Ellenberger, responsable des stratégies multisecteurs à Federated Investors.






CHANGES



L'euro gagne un peu de terrain jeudi matin face au dollar, mais s'inscrit en recul par rapport au yen, à l'instar du billet vert.



La monnaie unique, qui s'est appréciée de 12% face au dollar depuis le début de l'année, se dirige vers un repli, qui pourrait être déclenché par la prochaine réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne, en septembre, indique Masafumi Yamamoto, chef stratégiste pour le marché des changes à Mizuho.



La progression de l'euro, due à la perspective d'une normalisation de la politique de la BCE, a été trop rapide par rapport à l'évolution de l'écart de taux entre les obligations d'Etat allemandes et américaines, souligne Masafumi Yamamoto. Celui-ci s'attend à ce que l'euro soit tombé à 1,12 dollar à la fin de l'année, par rapport à son niveau actuel de 1,1780 dollar. Selon le stratégiste, la BCE devrait annoncer en septembre qu'elle va réduire son programme d'assouplissement quantitatif, mais une fois que le marché aura la confirmation qu'elle ne prendra pas d'autres mesures de resserrement monétaire dans l'immédiat, l'euro risque de décrocher.



Le dollar a reculé jusqu'à 109,80 yens pendant la séance asiatique, atteignant son plus bas niveau depuis mardi, pénalisé par la possibilité que la Fed reporte le prochain relèvement de ses taux d'intérêt.



Les responsables de la Fed "ne semblent pas être dans les mêmes dispositions qu'il y a deux mois", indique Bob Haberkorn, stratégiste à RJO Futures.



"La Fed envoie maintenant des signaux ambigus au sujet des futurs relèvements des taux", juge Bob Haberkorn. "Une hausse des taux en décembre n'est peut-être même plus à l'ordre du jour".






PETROLE



Les cours du pétrole rebondissent légèrement jeudi matin, après avoir perdu du terrain durant la séance américaine en raison d'une nouvelle hausse, la semaine dernière, de la production d'or noir aux Etats-Unis.



Mercredi, le cours du brut coté au Nymex a reculé de 1,6% et le baril de Brent s'est replié de 1%.



Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont diminué de plus de 8,9 millions de barils, à 466,5 millions de barils au total, au cours de la semaine qui s'est achevée le 11 août, d'après les chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie. Cette baisse est trois fois supérieure à la prévision des analystes et opérateurs sondés par le Wall Street Journal, qui s'attendaient à une diminution de 3 millions de barils.



"Compte tenu de la rapide érosion des stocks ces deux derniers mois, l'excédent pétrolier des Etats-Unis devrait être résorbé d'ici à la mi-décembre", ont affirmé des analystes de Standard Chartered mercredi.



Les statistiques indiquant que la production de pétrole dans le pays continue d'augmenter ont cependant pesé sur les cours de l'or noir. La production a atteint plus de 9,5 millions de barils par jour, s'approchant du pic de 2015, qui s'établissait à environ 9,6 millions de barils par jour, d'après les chiffres du département américain de l'Energie.



Cette hausse de la production "a bloqué le rally qui aurait pu découler du recul des stocks de 9 millions de barils", souligne Bob Yawger, responsable du service des contrats à terme chez Mizuho Securities USA.



Vers 07h35, le contrat de septembre sur le WTI coté au Nymex progressait de 9 cents, à 46,87 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le Brent coté à Londres gagnait 20 cents, à 50,47 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



August 17, 2017 01:58 ET (05:58 GMT)




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