Les actions européennes devraient être sous pression avant l'inflation en zone euro






Eurostoxx 50 3.622,01 points +0,28%
CAC 40 5.513,82 points +0,07%
DAX 30 13.246,33 points +0,35%
FTSE 100 7.755,93 points -0,17%
SMI 9.464,05 points -0,77%
AEX 561,18 points +0,02%
BEL 20 4.163,96 points -0,01%
IBEX 35 10.520,40 points +0,51%

DJIA 25.792,86 points -0,04%
Nasdaq 7.223,69 points -0,51%
S&P 500 2.776,42 points -0,35%

Nikkei 225 23.868,34 points -0,35%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2248 -0,09%
EUR/JPY 135,78 +0,27%
USD/JPY 110,89 +0,39%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs suivront mercredi l'audition du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en commission au Sénat, à partir de 9h30.



Du côté des entreprises, les distributeurs Casino et Carrefour publient leur chiffre d'affaires annuel, tandis que Alstom et Soitec présente leur chiffre d'affaires du troisième trimestre. Europcar, qui a perdu près de 6% mardi à la Bourse de Paris, organise de son côté une journée investisseurs. Les PDG de Renault, Carlos Ghosn, et d'EDF, Jean-Bernard Lévy, seront par ailleurs entendus en commission à l'Assemblée nationale.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en territoire négatif mercredi. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait perdre 17,6 points à l'ouverture, le DAX 30 est attendu en recul de 56,3 points, et le FTSE 100 céderait 16,3 points.



L'attention des investisseurs se portera sur les chiffres de l'inflation dans la zone euro, le rapport sur les risques mondiaux du Forum économique mondial et la première réunion du Parlement catalan depuis les élections régionales. Sur le front des entreprises, Alcoa, Bank of America, Burberry, Goldman Sachs et Pearson publieront leurs résultats.



Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé en baisse mardi, les inquiétudes politiques prenant le pas sur les publications de résultats trimestriels d'entreprises. L'indice Dow Jones Industrial Average, qui avait franchi en début de séance le seuil des 26.000 points pour la première fois de son histoire, a terminé en recul de 0,04%, à 25.792,9 points. L'indice élargi S&P 500, qui avait lui aussi inscrit un record historique en tout début de séance, comme le Nasdaq Composite, a fini en repli de 0,4% également, à 2.776,4 points. Le Nasdaq a perdu 0,5%, à 7.223,7 points.



La plupart des marchés d'actions asiatiques perdent du terrain mercredi, dans le sillage du recul de Wall Street et après que certains indices ont atteint de nouveaux points hauts mardi. L'indice phare de la Bourse de Tokyo, le Nikkei, a terminé la séance de mercredi en baisse de 0,35%, avec des replis similaires à Hong Kong, en Australie et en Corée du Sud.



Cependant, la Bourse de Shanghai évolue à contre-tendance et est en bonne voie pour terminer à ses meilleurs niveaux depuis deux ans. L'indice composite de Shanghai gagnait 0,3% en fin de séance, grâce aux valeurs bancaires.






OBLIGATIONS



La vigueur de l'économie de la zone euro laisse penser que des progrès vers l'objectif d'inflation de la Banque centrale européenne (BCE) devraient être réalisés au cours des prochains mois, même s'il n'existe que peu de signes de rebond de l'inflation, estiment les économistes d'Erste Group.



"Nous nous attendons donc à ce que les achats nets d'actifs soient arrêtés après septembre", indiquent-ils.



La BCE s'est engagée à acquérir des obligations au moins jusqu'à fin septembre, mais à un rythme réduit à 30 milliards d'euros par mois à partir de janvier. La BCE a pour objectif de maintenir l'inflation à un niveau "inférieur à mais proche de" 2% à moyen terme.



Le retrait progressif du programme d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE), ou "tapering", pourrait avoir d'importantes répercussions sur la dette des pays dits périphériques de la zone euro, prévient Sergio Capaldi, stratégiste en produits de taux chez Intesa Sanpaolo.



Les investisseurs exigent de ces émetteurs non seulement une prime de terme (en contrepartie du risque lié à la détention de titres à échéance longue), mais également une liquidité et des primes de risque crédit plus élevées. Seule la présence de la BCE sur ce segment, en tant qu'acheteur, permet une diminution des primes de risque, explique Sergio Capaldi. Le "tapering" pourrait affecter l'Italie davantage que l'Espagne et le Portugal, en raison de la tenue d'élections législatives dans le pays le 4 mars.



"Si le 'tapering' devait affecter la prime de terme, principalement en raison du signal qu'il enverrait aux marchés, nous pourrions également observer un augmentation de la composante crédit du rendement du BTP, ce qui entraînerait une nette augmentation de l'écart de taux par rapport au Bund".



Il est possible que l'écart de rendement, ou spread, entre les emprunts d'Etat italiens et allemands se creuse temporairement avant les prochaines élections législatives en Italie, le 4 mars, les investisseurs intégrant une prime d'incertitude, indique Kathrin Goretzki, stratégiste changes chez UniCredit.



UniCredit estime que le spread entre le BTP et le Bund à dix ans pourrait s'élargir à environ 175 points de base avant les élections, contre 144 points de base environ actuellement, selon Tradeweb. UniCredit discerne "peu de raisons" de redouter des pressions vendeuses sur l'euro en raison des élections italiennes, bien que l'incertitude entourant le scrutin soit susceptible de ralentir l'ascension de la monnaie unique.



Les prix des obligations du Trésor américain ont gagné du terrain mardi, après un week-end prolongé aux Etats-Unis. Le rendement du titre de référence à dix ans s'est établi à 2,544%, contre 2,551% vendredi.



Les mouvements ont été limités au début d'une semaine marquée par la publication de statistiques sur les mises en chantier de logements et les demandes d'allocations chômage, ainsi que par l'intervention de plusieurs membres de la Réserve fédérale (Fed).



Parallèlement, le rendement de l'obligation à deux ans, très sensible à l'évolution des perspectives de taux d'intérêt, a poursuivi sa progression de la semaine dernière.



Le rendement de ce titre s'est établi à 2,018% mardi, contre 2,001% vendredi.



Les contrats à terme sur les fonds fédéraux, que les investisseurs utilisent pour parier sur les perspectives d'évolution des taux directeurs de la Fed, signalaient mardi une probabilité de 50% que la Fed augmente ses taux au moins trois fois cette année, contre 33% voilà un mois, selon les données de CME Group.






CHANGES



L'euro pourrait s'apprécier un peu trop aux yeux des banquiers centraux inquiets au sujet de la faiblesse de l'inflation. C'est l'impression que donnent les déclarations du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans un entretien publié mardi par le journal allemand Börsen-Zeitung.



"La récente évolution du taux de change constitue une source d'incertitude qui exige une surveillance compte tenu de la pression qu'elle peut exercer sur les prix des produits importés", a indiqué le banquier central au journal.



Le dollar se stabilise mercredi matin, après s'être replié mardi sous l'effet de prises de bénéfices. L'indice WSJ Dollar gagnait 0,15% vers 7h30, à 84,56. Cet indice, qui mesure l'évolution du billet vert face à un panier de devises, a atteint lundi son plus bas niveau en clôture depuis mai 2015.



Les investisseurs ont laminé le dollar ces dernières semaines, en raison de signes d'un éventuel resserrement monétaire plus rapide que prévu hors des Etats-Unis dans un contexte de croissance économique généralisée. Les anticipations en matière de hausse des taux d'intérêt hors des Etats-Unis pénalisent le dollar car la devise américaine peut sembler moins attrayante pour les investisseurs à la recherche de rendement.



Le billet vert a perdu 7% environ l'an dernier et, selon certains analystes, le recul devrait se poursuivre.



"Les marchés marquent une pause dans leur acharnement contre le dollar", soulignent les analystes de Scotiabank, dans une note à leur clients. "Néanmoins, la tendance générale de ces dernières semaines est intacte".






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole brut accusent un léger repli mercredi matin, après avoir déjà reculé mardi en raison d'un nouvel accès de faiblesse du dollar.



L'affaiblissement du billet vert au cours du mois écoulé a constitué une raison essentielle de la progression régulière des cours du brut. Les chiffres hebdomadaires des stocks de pétrole aux Etats-Unis, qui seront publiés jeudi, pourraient soutenir cette tendance.



Vers 7h35, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 1 cent, à 69,14 dollars le baril, tandis que celui de février sur le brut léger doux du Nymex cédait 2 cents, à 63,71 dollars le baril.




Les cours de l'or noir marquent le pas après avoir mis fin mardi à une longue série de progressions, soulevant des interrogations sur un éventuel essoufflement du rebond récent.



Le recul accusé mardi s'explique probablement par des prises de bénéfices après une série de gains, indiquent courtiers et opérateurs. De nombreux investisseurs ont accumulé des positions haussières sur les deux contrats de référence. Or ce type de positions peut exacerber les mouvements de ventes si les investisseurs décident tous de se retirer au même moment, soulignent des analystes.



"Si j'avais des positions longues, j'en sortirais", indique Michael Hiley, responsable du trading d'énergie au comptant chez LPS Futures.





(END) Dow Jones Newswires



January 17, 2018 01:58 ET (06:58 GMT)




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