Les valeurs européennes sont attendues en ordre dispersé, nouveaux records à Wall Street






Eurostoxx 50 3.612,78 points -0,25%
CAC 40 5.493,99 points -0,36%
DAX 30 13.183,96 points -0,47%
FTSE 100 7.725,43 points -0,39%
SMI 9.440,01 points -0,25%
AEX 563,28 points +0,37%
BEL 20 4.148,60 points -0,37%
IBEX 35 10.474,60 points -0,44%

DJIA 26.115,65 points +1,25%
Nasdaq 7.298,28 points +1,03%
S&P 500 2.802,56 points +0,94%

Nikkei 225 23.763,37 points -0,44%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2210 +0,18%
EUR/JPY 135,71 +0,07%
USD/JPY 111,16 -0,11%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs jeudi à l'adjudication d'obligations assimilables du Trésor (OAT), au cours de laquelle sera lancée un nouveau titre à trois ans. L'Agence France Trésor (AFT) proposera au total de 6,5 à 7,5 milliards d'euros d'OAT. Elle cherchera également à placer de 1,25 à 1,75 milliard d'euros d'OAT indexées sur l'inflation en France (OATi) et en zone euro (OATei).



Du côté des entreprises, le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, sera entendu en commission au Sénat.



Carrefour sera entouré après avoir lancé mercredi soir un avertissement sur ses résultats 2017. Le groupe de grande distribution table désormais sur une baisse de 15% de son résultat opérationnel courant (ROC) en 2017, à 2 milliards d'euros, alors qu'il anticipait précédemment un recul d'environ 12%.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient connaître un début de séance mitigé jeudi, avec une hausse de 13,4 points pour le CAC 40 et de 48,6 points pour le DAX 30, mais un repli de 1,5 point pour le FTSE 100, d'après les contrats à terme d'IG.



La Chine doit publier jeudi ses chiffres de la croissance au quatrième trimestre. Selon les économistes interrogés par le Wall Street Journal, le produit intérieur brut (PIB) chinois devrait ressortir en hausse de 6,7%, contre 6,8% au troisième trimestre.



Les investisseurs surveilleront en outre la décision de politique monétaire de la Turquie, la rencontre entre la Première ministre britannique, Theresa May, et le président français, Emmanuel Macron, ainsi que les résultats trimestriels des groupes américains American Express, IBM et Morgan Stanley.



Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé en forte hausse mercredi et ses trois principaux indices ont terminé à de nouveaux records historiques, le Livre Beige publié par la Réserve fédérale (Fed) ayant fait état de perspectives engageantes pour l'économie des Etats-Unis. L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 1,3%, à 26.115,8 points, clôturant au-dessus du seuil de 26.000 points pour la première fois de son histoire. L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 0,9%, à 2.802,6 points, et le Nasdaq Composite a progressé de 1%, à 7.298,3 points.



Les trois indices affichent des hausses comprises entre 4,7% et 5,9% depuis le 1er janvier, ce qui représente le meilleur début d'année depuis 2003 pour le DJIA et le S&P 500.



L'économie des Etats-Unis a continué de croître en ce début d'année, avec un marché du travail toujours tendu mais une croissance des salaires et des prix qui est demeurée faible, selon le Livre Beige publié mercredi par la Réserve fédérale (Fed). La plupart des douze régions sondées par la banque centrale américaine ont fait état d'une croissance économique modeste ou modérée, la Fed de Dallas se distinguant en évoquant une croissance robuste, d'après ce compte-rendu de l'activité économique des dernières semaines, qui servira de base à la réunion des 30 et 31 janvier du comité de politique monétaire de la Fed.



Les marchés d'Asie-Pacifique affichent un tableau contrasté jeudi, malgré le soutien apporté par la vigueur des banques chinoises et des valeurs technologiques régionales, au lendemain des nouveaux records atteints à Wall Street.



Les valeurs bancaires chinoises progressent en réaction à une hausse des prix des logements dans 57 des 70 villes couvertes par l'enquête du Bureau national des statistiques le mois dernier. L'indice Shanghai Composite progressait ainsi de 0,6% en fin de séance.



Au Japon, l'indice Nikkei a clôturé en baisse de 0,44% après avoir franchi en séance la barre de 24.000 points pour la première fois depuis novembre 1991.






OBLIGATIONS



Si les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ont laissé attendre une modification des indications prospectives dans le compte rendu de leur dernière réunion de politique monétaire, il est peu probable qu'il durcissent davantage le ton de leur communication à court terme, estiment les stratégistes de Nomura.



L'inflation reste très faible et des incertitudes subsistent quant à l'impact d'un resserrement des conditions financières sur les perspectives économiques, expliquent-ils. Par ailleurs, certains événements, comme les élections législatives en Italie en mars, pourraient être source d'instabilité, ce qui étaie cette hypothèse, ajoutent-ils.



Les prix des emprunts du Trésor américain ont reculé mercredi, alors que les principaux indices des marchés d'actions ont atteint des points hauts historiques.



Le taux de rendement de l'obligation de référence à dix ans a clôturé à 2,579%, à comparer à 2,544% mardi. Les emprunts à maturité plus courte se sont également affaiblis, avec une hausse du rendement de l'obligation à deux ans à 2,043%, contre 2,018% mardi.






CHANGES



Le dollar accuse un léger repli face aux autres grandes devises jeudi matin, après avoir gagné du terrain pendant la nuit en réaction aux annonces d'Apple, qui prévoit de rapatrier ses bénéfices dégagés à l'étranger, augurant une importante demande pour le billet vert.



Le géant américain de l'électronique grand public a indiqué mercredi que la réforme fiscale entrée en vigueur ce mois-ci aux Etats-Unis le conduirait à payer 38 milliards de dollars de taxes pour rapatrier sa trésorerie détenue à l'étranger. Ce montant sera probablement le plus important jamais versé par une firme américaine, a souligné Apple, affirmant que le groupe était déjà le plus gros contribuable aux Etats-Unis.



Cette nouvelle a soutenu le billet vert qui était mûr pour un rebond, indique Mazen Issa, stratégiste chez TD Securities.



Même si la Réserve fédérale compte relever les taux d'intérêt à trois reprises cette année, la décision d'Apple de rapatrier ses bénéfices ne devrait pas provoquer d'inversion de la tendance de long terme à l'affaiblissement du dollar, car une expansion généralisée dans le monde soutient les devises de pays dont le cycle économique n'est pas aussi avancé que celui des Etats-Unis face au dollar, explique Mazen Issa.



"Ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour le reste du monde", souligne-t-il. La performance du billet vert "ne dépend plus seulement de la Fed".



Le dollar a également été soutenu face à l'euro par les inquiétudes de certains responsables de la Banque centrale européenne, qui craignent que l'appréciation récente de la monnaie unique empêche l'inflation d'atteindre l'objectif tout juste inférieur à 2% de la BCE. Une hausse rapide de l'euro pourrait inciter les investisseurs à miser sur un report du retrait des mesures d'assouplissement de la BCE.






PETROLE



Les contrats pétroliers évoluent en ordre dispersé jeudi matin, après l'annonce par l'American Petroleum Institute (API) d'une baisse de 5,1 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Ce repli est deux fois plus important que celui escompté par les économistes pour le rapport officiel du département de l'Energie, qui paraîtra jeudi après-midi.



L'actualité récente a été relativement favorable au marché pétrolier, qui évolue à ses plus hauts niveaux depuis trois ans.



Vers 7h35, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 1 cent, à 69,37 dollars le baril, tandis que celui de février sur le brut léger doux du Nymex progressait de 5 cents, à 64,02 dollars le baril.



Cependant, les analystes préviennent que le Brent pourrait avoir du mal à s'installer durablement au-dessus de 70 dollars le baril, car les investisseurs qui parient sur des hausses de prix se heurtent aux producteurs qui cherchent à faire baisser les prix.



"Il reste certains spéculateurs qui cherchent à faire progresser les prix, mais ils rencontrent également de la résistance de la part de certains producteurs qui prennent des couvertures", indique Olivier Jakob, directeur général de Petromatrix, une société de recherche sur le pétrole basée en Suisse.



En outre, face aux hausses de prix, certains utilisateurs pourraient réduire leur consommation, estiment des analystes.




"L'attention se concentre sur l'impact des hausses de prix sur la production, mais peu d'attention est portée à l'impact des hausses de prix sur la demande", souligne Olivier Jakob. "Je commence à être un peu plus prudent à l'égard de la consommation."





(END) Dow Jones Newswires



January 18, 2018 01:44 ET (06:44 GMT)




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