La menace d'une paralysie de l'Etat fédéral aux Etats-Unis pèse sur la tendance






Eurostoxx 50 3.620,91 points +0,23%
CAC 40 5.494,83 points +0,02%
DAX 30 13.281,43 points +0,74%
FTSE 100 7.700,96 points -0,32%
SMI 9.452,35 points +0,13%
AEX 566,49 points +0,57%
BEL 20 4.142,06 points -0,16%
IBEX 35 10.432,70 points -0,40%

DJIA 26.017,81 points -0,37%
Nasdaq 7.296,05 points -0,03%
S&P 500 2.798,03 points -0,16%

Nikkei 225 23.808,06 points +0,19%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2263 +0,20%
EUR/JPY 135,95 -0,01%
USD/JPY 110,89 -0,20%



A SUIVRE EN FRANCE



Rémy Cointreau publie vendredi son chiffre d'affaires du troisième trimestre.



Par ailleurs, le président de la République, Emmanuel Macron, s'entretiendra avec la chancelière allemande, Angela Merkel, à l'Elysée.






ACTIONS



La prudence devrait être de mise à l'ouverture des marchés d'actions européens vendredi. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait perdre 1,9 point dans les premiers échanges, le DAX 30 est attendu en recul de 7,5 points, et le FTSE 100 céderait 1,3 point.



L'attention des investisseurs se portera sur l'indice des prix à la production de l'Allemagne, la balance commerciale de l'Espagne et de l'Italie, les ventes de détail du Royaume-Uni, le rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur le marché pétrolier, ainsi que sur la rencontre entre la chancelière allemande, Angela Merkel, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, à Berlin.



Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a voté jeudi un budget temporaire d'un mois, qui pourrait néanmoins se heurter à l'opposition du Sénat, laissant planer le risque d'une fermeture partielle des administrations fédérales ce week-end. A 230 voix contre 197, les députés américains ont approuvé un projet de loi qui prolonge le financement de l'Etat jusqu'au 16 février. Cependant, la victoire du Parti républicain pourrait être de courte durée car ce budget temporaire ne bénéficie pas d'un soutien suffisant au Sénat, à la veille de l'expiration de l'accord actuel samedi à 6h01 (heure de Paris). Le Sénat américain a commencé à examiner le projet de budget jeudi soir.



Dans ce contexte, la Bourse de New York a clôturé en baisse jeudi. L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA), qui avait atteint en tout début de séance un nouveau sommet à 26.153,4 points, a clôturé en repli de 0,4%, à 26.018,4 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,2% jeudi, à 2.798 points, et le Nasdaq Composite a reculé de 0,03%, à 7.296 points.



Les marchés d'Asie-Pacifique évoluent pour la plupart en hausse vendredi, ignorant les tractations sur le budget fédéral aux Etats-Unis.



En Chine, les investisseurs ont pu réagir à la publication jeudi d'une croissance économique meilleure que prévu au quatrième trimestre. L'indice Shanghai Composite a atteint des points hauts sur deux ans pendant les échanges et s'adjugeait 0,4% en fin de séance.



Au Japon, The Nikkei a terminé en progression de 0,2%.






OBLIGATIONS



Après un nouveau repli des prix des obligations du Trésor américain, le rendement du titre de référence à dix ans a franchi la barre de 2,6% jeudi. Il a ainsi atteint son plus haut niveau depuis plus de trois ans, un nouveau cap favorisé par la confiance croissante des investisseurs dans l'économie mondiale.



Les rendements ont progressé de manière régulière cette année après avoir été limités pendant une grande partie de l'année 2017 par divers éléments, dont la faiblesse de l'inflation. Jeudi, le rendement de l'obligation américaine à dix ans s'est établi à 2,611%, son niveau de clôture le plus élevé depuis septembre 2014, contre 2,579% mercredi. Le précédent point haut de clôture sur 52 semaines, à 2,609%, avait été atteint en mars dernier.



Les obligations du Trésor américain se retrouvent sous pression car "l'inflation se renforce un peu au niveau national, la croissance mondiale se raffermit, les banques centrales retirent des liquidités" et la réforme fiscale récemment adoptée aux Etats-Unis conduit les entreprises américaines à rapatrier des fonds détenus à l'étranger, explique Daniel Mulholland, responsable du négoce d'obligations souveraines aux Etats-Unis chez Crédit Agricole.



Quant à la menace d'une paralysie du gouvernement américain, "le marché a enfin compris ce qu'il en était, vu que nous nous sommes déjà retrouvés dans cette situation à plusieurs reprises par le passé", indique Thomas Simons, chez Jefferies. Si le gouvernement se retrouve paralysé, il s'agira davantage d'un désagrément que de "quelque chose de significatif pour l'activité économique", a-t-il ajouté.






CHANGES



Le dollar continue d'évoluer dans le rouge vendredi matin, alors que le Congrès semble encore loin d'un accord sur le budget fédéral, ce qui pourrait entraîner une paralysie de l'Etat dès samedi.



L'indice WSJ Dollar, qui mesure l'évolution du billet vert face à un panier de devises, cédait 0,2% vendredi matin, après avoir terminé la séance de jeudi en repli de 0,3%, à son plus bas niveau depuis mai 2015. Le dollar a reculé face à de nombreuses devises, perdant notamment 0,4% face à l'euro, 0,5% face à la livre sterling et 0,2% face au yen.



Le risque d'une paralysie de l'Etat fédéral "est clairement mauvais" pour le dollar, indique Shahab Jalinoos, responsable de la stratégie mondiale de changes de Credit Suisse. "Les investisseurs sont également conscients du niveau élevé des prix des actifs américains à présent".






PETROLE



Les contrats pétroliers cèdent du terrain vendredi matin, probablement affectés par des signes de rebond de la production.



La production pétrolière a rebondi aux Etats-Unis au début de 2018 et la production quotidienne moyenne de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a progressé en décembre, selon des données publiées jeudi.



"Dire qu'il y a eu un changement fondamental de tendance sur le marché pétrolier est un euphémisme", écrivaient les analystes d'Energy Aspects dans une note publiée cette semaine. Le discours a changé et le marché se demande désormais à quel rythme la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis doit augmenter pour combler le vide créé par un essor inédit de la demande, ajoutaient-ils.



Vers 7h40, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 71 cents, à 68,60 dollars le baril, tandis que celui de février sur le brut léger doux du Nymex reculait de 85 cents, à 63,10 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



January 19, 2018 01:49 ET (06:49 GMT)




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