Les marchés d'actions attendus en repli à l'ouverture
Eurostoxx 50 3.446,03 points -0,46%
CAC 40 5.114,15 points -0,64%
DAX 30 12.165,19 points -0,31%
FTSE 100 7.323,98 points -0,86%
SMI 8.874,35 points -0,79%
AEX 519,64 points -0,78%
BEL 20 3.924,78 points -0,48%
IBEX 35 10.385,70 points -0,56%
DJIA 21.674,51 points -0,35%
Nasdaq 6.216,53 points -0,09%
S&P 500 2.425,55 points -0,18%
Nikkei 225 19.390,47 points -0,41% (à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1757 -0,04%
EUR/JPY 128,40 -0,01%
USD/JPY 109,23 +0,01%
A SUIVRE EN FRANCE
L'agenda macroéconomique ne contient aucune publication lundi.
L'agenda des entreprises est vide également.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse lundi.
Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait abandonner 13
points à l'ouverture, le DAX 30 céderait 20,9 points et le FTSE 100
reculerait de 27 points.
Les investisseurs seront attentifs lundi à la publication du
rapport mensuel de la Bundesbank pour le mois d'août, attendue à
12h00.
La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi, au lendemain de
son deuxième plus fort recul de l'année, provoqué par l'attaque
terroriste perpétrée à Barcelone, en Espagne, et les rumeurs de
démission de Gary Cohn, le principal conseiller économique du
président américain, Donald Trump.
Les indices se sont un peu redressés en fin de journée, après
l'annonce du départ de Steve Bannon, le très controversé conseiller
en stratégie de Donald Trump. Mais les investisseurs continuent de
douter de la capacité du président des Etats-Unis à mettre en
oeuvre sa politique de relance budgétaire, le locataire de la
Maison-Blanche semblant de plus en plus isolé en raison de sa
lenteur à condamner le rassemblement d'extrême droite qui a causé
la mort d'une personne à Charlottesville, le week-end dernier.
Les valeurs asiatiques affichent une performance contrastée lundi,
après les replis marqués accusés à travers le monde en fin de
semaine dernière. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo se repliait
de 0,4% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite gagnait
0,3%.
Le départ de Steve Bannon, bien qu'il n'ait pas surpris les
marchés, a redirigé l'attention sur les inquiétudes quant à la
capacité du gouvernement Trump d'avancer dans son programme.
Certains notent toutefois que la conférence annuelle de Jackson
Hole organisée par la Réserve Fédérale (Fed), qui s'ouvrira jeudi,
pourrait remettre les fondamentaux au premier plan.
C'est Mario Draghi, et non la Fed, qui pourrait cette fois-ci se
retrouver au centre de l'attention lors de cette conférence, au
cours de laquelle le président de la Banque centrale européenne
(BCE) doit s'exprimer.
Sa dernière intervention à cette occasion remonte à 2014. Il avait
alors promis l'utilisation de "tous les instruments disponibles
nécessaires" pour faire remonter l'inflation, préparant le terrain
pour un vaste programme d'achats d'actifs six ans après l'adoption
d'une mesure similaire par la Fed américaine.
Les observateurs de la BCE estiment que la conférence de 2017
devrait donner à Mario Draghi l'occasion d'analyser les résultats
du programme d'assouplissement quantitatif (QE) et de présenter un
argumentaire en faveur d'un retrait de ce plan en 2018.
OBLIGATIONS
Vendredi, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans
s'est maintenu dans sa bande de fluctuation la plus étroite depuis
celle observée sur une période de trois mois en 1972, d'après WSJ
Market Data Group.
Le taux à dix ans se situait à 2,201% lundi matin, contre 2,196%
vendredi. Les investisseurs achètent des obligations en raison des
"inquiétudes concernant la situation politique aux Etats-Unis, le
risque terroriste à l'étranger et la performance des marchés
d'actions, entre autres", indique John Herrmann, stratégiste taux
chez MUFG Securities à New York.
Bien que la plupart des investisseurs jugent peu probable une
récession aux Etats-Unis à court terme, ils sont nombreux à douter
que l'inflation puisse remonter bientôt jusqu'à l'objectif de 2% de
la Réserve fédérale et à être sceptiques sur le fait que la Fed
relèvera les taux d'intérêt à un rythme similaire à celui observé
lors des précédents cycles de resserrement de sa politique
monétaire. D'après les données de CME Group sur les contrats à
terme sur les fonds fédéraux, les investisseurs évaluent à 41% les
chances que la Fed relève ses taux d'ici à la fin de l'année,
contre 45% jeudi et 54% il y a un mois.
CHANGES
L'euro est stable lundi matin face au dollar et au yen, tout comme
le billet vert face à la devise japonaise.
Le yen a gagné du terrain par rapport à la plupart des grandes
devises depuis le début du mois, les investisseurs considérant que
la Banque du Japon ne sera pas la seule banque centrale à maintenir
pour le moment une politique monétaire accommodante. La réunion des
banquiers centraux de Jackson Hole, à la fin de la semaine, devrait
conforter cette perspective.
Après la publication, jeudi dernier, des minutes de la dernière
réunion de la Banque centrale européenne (BCE), les investisseurs
jugent peu probable que celle-ci prenne rapidement d'autres mesures
de resserrement de sa politique monétaire en plus d'une diminution
de ses achats d'actifs. Pendant ce temps, la confusion qui règne à
Washington pèse sur les espoirs d'un renforcement de l'inflation
aux Etats-Unis et le Royaume-Uni est occupé à négocier le Brexit.
Le Japon pourrait bien être le dernier pays à retirer ses mesures
exceptionnelles de relance monétaire, mais les autres régions
devraient le précéder de peu.
PETROLE
Les cours du pétrole sont stables lundi matin, après avoir bondi de
3% vendredi. Le contrat sur le brut coté au New York Mercantile
Exchange n'en a pas moins reculé sur l'ensemble de la semaine, pour
la troisième semaine consécutive.
Le marché reste aux prises avec une timide diminution des stocks
mondiaux d'or noir et avec la poursuite de l'augmentation de la
production aux Etats-Unis. Selon certains observateurs, le prix du
baril, qui a évolué ces trois dernières années dans une fourchette
de 40 à 60 dollars le baril, pourrait s'y maintenir pendant au
moins trois ans encore.
Vers 07h30, le contrat de septembre sur le WTI coté au Nymex cédait
1 cent, à 48,50 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre
sur le Brent coté à Londres perdait 4 cents, à 52,68 dollars le
baril.
(END) Dow Jones Newswires
August 21, 2017 02:00 ET (06:00 GMT)
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