Les marchés actions européens devraient légèrement progresser à l'ouverture




Eurostoxx 50 3.133,75 points +0,11%
CAC 40 4.379,06 points -0,14%
DAX 30 9.451,21 points +0,03%
FTSE 100 6.588,32 points -0,26%
SMI 8.327,93 points -0,08%
AEX 398,59 points +0,43%
BEL 20 3.099,93 points +0,17%
IBEX 35 10.199,00 points +0,57%

DJIA 16.264,23 points -0,03%
Nasdaq 4.151,23 points -0,54%
S&P 500 1.849,04 points -0,19%


Nikkei 225 14.696,03 points +0,50%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

USD/JPY 102,17 -0,02%
EUR/USD 1,3747 +0,04%
EUR/JPY 140,45 +0,02%



A SUIVRE EN FRANCE



L'attention du marchés se tournera vendredi vers les indices des prix à la production et de la consommation des ménages en produits manufacturés pour le mois de février, qui paraîtront à 8h45. Les économistes s'attendent à une progression de 0,7% de la consommation des ménages sur un mois et sur un an.



Du côté des entreprises, Union Technology Informatique Group, Securidev, Advini et Locindus publient leurs résultats annuels. Les actionnaires de Diagnostic Medical Systems, Alpha Mos, Media 6 et Rodriguez Group se réunissent en assemblée générale.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse vendredi, alors que les investisseurs évaluent les dernières informations en provenance d'Ukraine.



Selon IG, le CAC 40 pourrait gagner 6 points à l'ouverture, à 4.385 points, le FTSE 100 progresserait de 9 points, à 6.597 points, et le DAX, de 3 points, à 9.454 points.



Stephen Pope, associé chez Spotlight Ideas, a indiqué dans un email qu'il restait positif quant aux perspectives des grandes capitalisations européennes. Leur capacité à générer des revenus à l'international "les immunise confortablement contre tout repli potentiel en Europe si les tensions avec la Russie devaient encore s'accentuer".



Les dirigeants européens profitent de la première visite du président chinois dans la région pour tenter d'obtenir son soutien sur la crise en Ukraine, mais jusqu'à présent, Xi Jinping n'a donné aucun signe que la voie diplomatique permettra d'infléchir les relations entre la Chine et son partenaire stratégique, la Russie. Vendredi, Xi Jinping se rendra à Berlin pour trois jours, avant de conclure sa visite la semaine prochaine à Bruxelles. Cette semaine, le dirigeant chinois a signé en France des contrats de plusieurs milliards d'euros dans les secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de l'agriculture.



Par ailleurs, les troupes russes massées à la frontière ukrainienne dissimulent leurs positions et établissent des lignes d'approvisionnement qui pourraient être utilisées en cas de déploiement prolongé, accentuant la crainte que la Russie prépare une nouvelle incursion, ont déclaré des représentants américains. Moscou affirme pour sa part qu'il s'agit de simples exercices militaires.



Les contrats à terme de Wall Street gagnent un peu de terrain vendredi. Les principaux indices d'actions américains ont terminé une séance volatile en légère baisse jeudi, après des statistiques mitigées.



"Le marché tente de trouver son équilibre, entre fondamentaux et valorisations", indique Quincy Krosby, stratégiste de marché chez Prudential Financial. "Les investisseurs attendent des indicateurs [économiques] plus nets, exempts du facteur neige."



Les marchés d'actions asiatiques s'inscrivent en légère hausse vendredi matin, dans une séance calme. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,5%, à 14.696,03 points, soutenu par une nouvelle hausse de l'inflation au Japon.



En l'absence de catalyseurs majeurs, les investisseurs attendent d'importants indicateurs qui seront publiés la semaine prochaine en Chine, aux Etats-Unis et au Japon.






OBLIGATIONS



Les Bunds pourraient ouvrir de manière contrastée vendredi avant la parution des indices de confiance des ménages et de climat des affaires en zone euro, à 11h00. Ces statistiques devraient signaler une nouvelle accélération de la reprise économique dans la région, selon Capital Economics.



Les prix des obligations du Trésor américaines évoluent peu vendredi après une séance mitigée jeudi, au cours de laquelle le rendement du titre à 30 ans a chuté à un point bas en neuf mois.



Vendre des titres à maturité courte constitue une tendance forte depuis le 19 mars, date de la dernière décision de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui a suscité des inquiétudes concernant le calendrier d'un premier relèvement des taux. "La déconnexion entre les taux longs et les taux cours peut prévaloir pendant assez longtemps, en particulier si la Fed reste optimiste alors que les problèmes mondiaux empirent", explique Richard Gilhooly, stratégiste taux chez TD Securities. "Ou bien ils peuvent rapidement se reconnecter si les statistiques économiques se dégradent", ajoute-t-il.






CHANGES



L'euro évolue peu vendredi, alors que les investisseurs continuent de réagir à la perspective d'une divergence des politiques monétaires aux Etats-Unis et en zone euro. La Réserve fédérale (Fed) tend vers un resserrement de sa politique monétaire, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait adopter de nouvelles mesures d'assouplissement pour combattre le risque de déflation.



Selon Morgan Stanley, la hausse des rendements obligataires américains et la tendance restrictive de la Fed devraient permettre au dollar de s'apprécier. La banque privilégie la prise de positions longues sur le billet vert "face aux devises des pays où les risques déflationnistes devraient inciter les banques centrales à se montrer accommodantes", comme le franc suisse.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole brut affichent une performance contrastée vendredi. Le brut WTI coté au Nymex a atteint son plus haut niveau en près de trois semaines jeudi, soutenu par un nouveau repli des stocks au terminal de Cushing et des signes d'amélioration de la demande aux Etats-Unis.



"Le WTI continue de monter en réaction aux stocks pétroliers de plus en plus faibles de Cushing", observe Andy Lipow, président de Lipow Oil Associates à Houston.



A 05h00, le contrat de mai sur le Brent reculait de 14 cents, à 107,69 dollars, tandis que vers 07h20, celui sur le brut coté au Nymex gagnait 33 cents, à 101,61 dollars.