La percée dans les négociations du Brexit devrait soutenir les actions





Eurostoxx 50 3.573,13 points +0,32%
CAC 40 5.383,86 points +0,18%
DAX 30 13.045,15 points +0,36%
FTSE 100 7.320,75 points -0,37%
SMI 9.270,57 points -0,42%
AEX 544,51 points +0,32%
BEL 20 3.994,73 points +0,38%
IBEX 35 10.262,60 points +0,77%

DJIA 24.211,48 points +0,29%
Nasdaq 6.812,84 points +0,54%
S&P 500 2.636,98 points +0,29%

Nikkei 225 22.811,08 points +1,39%


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1764 -0,08%
EUR/JPY 133,38 +0,18%
USD/JPY 113,38 +0,26%



A SUIVRE EN FRANCE



Les statistiques sur la production industrielle pour le mois d'octobre paraîtront à 08h45. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à une hausse de 0,2% de la production industrielle par rapport au mois précédent, après une progression de 0,6% en septembre.



Du côté des entreprises, Air France-KLM publie vendredi ses chiffres du trafic pour le mois de novembre. A l'agenda figurent également l'assemblée générale annuelle de Vilmorin et Cie et la journée investisseurs d'Eurazeo.






ACTIONS



La plupart des grands indices actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnant 19,2 points et celui sur le DAX 30, 76,5 points, selon IG. L'indice de référence de la Bourse de Londres devrait en revanche être pénalisé par l'appréciation de la livre, le contrat à terme sur le FTSE 100 perdant 1,5 point.



Les publications attendues vendredi comprennent la production industrielle en France et au Royaume-Uni, la balance commerciale britannique et le rapport mensuel sur l'emploi américain.



La Commission européenne a déclaré vendredi matin qu'elle recommandait le passage à la deuxième phase des négociations sur le Brexit, alors que la Première ministre britannique, Theresa May, se réunissait tôt dans la matinée avec le président de l'exécutif européen, Jean-Claude Juncker. Les dirigeants de l'UE se réuniront le 15 décembre pour prendre une décision sur l'ouverture de négociations sur un accord commercial post-Brexit avec le Royaume-Uni.



La Bourse de New York a clôturé en hausse jeudi, portée par les valeurs industrielles et par la poursuite du rebond du secteur technologique. L'indice Nasdaq Composite a bénéficié de la remontée des cours de poids lourds du secteur comme Facebook et Alphabet, qui avaient subi d'importantes prises de bénéfices le 29 novembre et le 1er décembre en raison de leur forte hausse depuis janvier et de conséquences potentiellement négatives pour le secteur du projet de réforme de la fiscalité aux Etats-Unis.



Le sous-indice S&P 500 de l'industrie a signé la plus forte hausse sectorielle (+0,9%), tiré par Boeing et General Electric. Le conglomérat industriel a annoncé la suppression de 12.000 emplois dans son activité d'énergie, dans le cadre de son plan de redressement.



Les actions d'Asie-Pacifique s'inscrivent globalement en hausse vendredi, l'accès de faiblesse subi en début de séance par les Bourses chinoises et coréenne s'estompant.



Le Kospi coréen gagnait 0,1% en séance, grâce au rebond de 1,8% de Samsung. Le Shenzhen Composite, qui s'inscrivait en recul de 5% depuis le début de l'année à l'ouverture vendredi, avançait de 0,6%.



Parallèlement, les investisseurs continuent de privilégier les actions japonaises, le Nikkei prenant 1,4% en fin de matinée et effaçant presque ses pertes de la semaine, menée par les valeurs technologiques.






OBLIGATIONS



Goldman Sachs prévoit que le programme d'achats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE) durera jusqu'à la fin de 2018, ce qui signifie qu'une prolongation de trois mois serait annoncée en juin ou juillet. En outre, Goldman Sachs estime que la BCE relèvera ses taux pour la première fois au second semestre 2019.



Les achats d'actifs par l'institution européenne pourraient avoir réduit les rendements des obligations à dix ans de la zone euro de 50 à 150 points de base dans la plupart des pays de la région, tandis que le Portugal et l'Irlande auraient subi le plus fort impact, a indiqué Moody's jeudi.



"L'impact des achats de la BCE sur les rendements des emprunts d'Etat des pays périphériques de la zone euro a été plus fort de 50 points de base environ, en moyenne, que pour les pays du coeur de l'union monétaire", a expliqué Colin Ellis, coauteur du rapport de Moody's.



Les prix des obligations du Trésor américain ont reculé en raison de signaux encourageants laissant penser que le pays évitera une fermeture de ses administrations.



Le taux de rendement de l'obligation américaine à dix ans a clôturé à 2,374% jeudi, par rapport à 2,330% mercredi, ce qui constitue sa plus forte progression en une seule séance depuis près d'un mois.






CHANGES



L'euro perd un peu de terrain vendredi matin face au dollar, mais progresse par rapport au yen, tout comme le billet vert.



Si l'euro monte au-dessus de 1,21 dollar, il pourrait alors se hisser vers 1,26 ou 1,27 dollar en 2018, d'après Carlo Alberto De Casa, chef analyste à ActivTrades. Mais si la monnaie unique descend vers 1,1550 dollar, cela pourrait déclencher un recul vers 1,08 dollar, ajoute-t-il. Tout dépendra de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne, indique-t-il.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en léger recul vendredi, après une forte progression jeudi.



Le brut avait alors pris 1,5%, effaçant la moitié des pertes de la veille, grâce à la réduction des stocks de pétrole aux Etats-Unis.



Le prolongement du plafonnement de la production étant acté, le marché se focalise à nouveau sur les indicateurs, et les statistiques sur les forages américains de vendredi pourraient donc se révéler déterminantes.



"La réunion des pays de l'Opep et hors Opep de la semaine dernière semble déjà bien loin", commente Tamas Varga, analyste chez PVM Oil Associates, dans une note publiée jeudi. "Le décrochage [de mercredi] doit toutefois nous rappeler que l'Opep et ses dix alliés hors cartel ne sont pas les seuls à influencer l'évolution des cours".



A 07h30, le contrat de janvier sur le WTI cédait 4 cents, à 56,65 dollars le baril, tandis que celui sur le Brent de février perdait 1 cent, à 62,19 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



December 08, 2017 01:55 ET (06:55 GMT)




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