PX1 CAC 40

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (-0,2%) reste figée vers 5.365/5.370, avec une volatilité intraday de 6 ou 7Pts depuis l'entame de la séance: le bilan de la semaine se situe autour de +0,7%.

Le CAC40 a à peine tressailli lors de la publication du 'NFP', le rapport mensuel sur l'emploi US: la surprise est pourtant de taille avec 33.000 emplois perdus (au lieu de +80.000 anticipé, en tenant compte d'une forte réduction des embauches liés aux cyclones qui ont touché le Texas puis le Floride).
Si le nombre de créations d'emplois a été révisé de +13.000 (à 169 000), le mois de juillet est révisé fortement à la baisse, à +137.000 contre +188.000 initialement).
Autre surprise, le taux de chômage attendu stable à 4,4% s'est fortement contracté, à 4,2% (pas d'embauches, moins de chômage... encore un paradoxe).
Mais le chiffre peut-être le plus important, c'est la hausse de +0,5% des salaires, à +2,9% contre +2,7% en rythme annuel.

En attendant une réouverture de Wall Street quasi à l'équilibre (après 8 séances de hausse consécutives), l'Euro-Stoxx50 perd 0,1% à 3.610 et engrange +0,5% sur la semaine.
NB: le S&P500 a inscrit un sixième record d'affilée, du jamais vu depuis 20 ans. Ce retour d'une confiance inoxydable a logiquement coïncidé avec un nouveau plongeon de la volatilité et un 'VIX' qui se contracte désormais en direction des 9 points.
Ses plus bas absolus sont à portée de main, trahissant un appétit pour le risque sans équivalent depuis le printemps 2000.


D'après les analystes de Kiplink Finance, la bonne tenue du cap haussier ne peut toutefois être remise en cause tant que l'indice CAC demeure au-dessus des bornes hautes de ses moyennes mobiles à 5320 et 5335 points

Du coté des valeurs, Renault (+1,3%) présente aujourd'hui son nouveau plan stratégique sur six ans Drive The Future. Il permettra d'atteindre, à la fin du plan, un chiffre d'affaires annuel de plus de 70 milliards d'euros, une marge opérationnelle du Groupe de plus de 7 % avec un plancher à 5 %, et un flux de trésorerie positif chaque année.

Sanofi a annoncé que la Cour d'appel fédéral des États-Unis a ordonné un nouveau procès et annule l'injonction permanente dans le cadre du litige en cours relatif au brevet de Praluent (alirocumab).

Selon le Figaro, Sanofi serait sur le point de mettre en vente ses médicaments génériques en Europe, qui sont vendus sous le nom commercial Zentiva. Le groupe en escompterait jusqu'à trois milliards d'euros.

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