(CercleFinance.com) - Le CAC40 (+0,65% à 5.318) ne parvient pas à transformer totalement l'essai.
L'entame du mois de juin est certes positive mais l'indice clôture au beau milieu de la fourchette 5.308/5.328 au sein de laquelle il a oscillé sans désemparer de 10H à 17H35.
La relative fermeté de Wall Street est accueillie avec une certaine prudence, les principaux indices US ayant tendance à plafonner au contact de leurs plus hauts absolus avec un Nasdaq et un Dow Jones à environ +0,1% et un S&P500 à +0,2%.

L'élan haussier est peut-être ralenti par la déception causé par l'ISM manufacturier US ressorti un peu en deçà des attentes à 54,9 contre 54,8 en avril et 55 anticipé. Les dépenses de construction pour avril déçoivent également avec -1,4%.

Les opérateurs ne s'enthousiasme pas pour la publication de l'enquête ADP sur les créations d'emploi dans le secteur privé: ADP a comptabilisé pas moins de +253.000 nouveaux jobs en mai contre 174.000 -révisé de +177.000- en avril.
Petit bémol avec les inscriptions hebdomadaires au chômage qui progressent de +13.000 à 248.000 fin mai.

En Europe, la hausse s'établit +0,35% (à 3.567) du fait de la contre performance de Madrid (-0,2% alors que Banco Polular a dévissé de -17% sur des rumeurs de faillite).
Hors zone Euro, la bourse de Londres oscille entre +0,2 et +0,35%.

La bonne tenue initiale des places européennes ce matin s'expliquait par de bons 'PMI' publiés ce matin: l'industrie manufacturière de l'Eurozone a crû de 0,3 point en rythme séquentiel pour ressortir à 57 en mai. Le PMI manufacturier ressort en hausse de 58,2 à 59,5 en Allemagne mais se replie de 55,1 vers 53,8 en France, en repli de 56 vers 55 en Italie.
C'est donc l'Allemagne qui sert de locomotive à l'Europe.

'Parallèlement, le fort ralentissement de l'inflation des coûts au cours du mois devrait rassurer les dirigeants politiques, anxieux de voir rapidement s'estomper la récente hausse des prix à la consommation', a indiqué Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

L'euro s'effrite de 0,1% à 1,1230, tandis que le baril de Brent se redresse de +1% après ses -2,5% de chute la veille.

Enfin, au chapitre microéconomique, Genfit (+3,4%) signe la plus forte progression du SBF 120. La 'biotech' a fait savoir ce jeudi que le Data Safety Monitoring Board (DSMB) - un comité de surveillance et de suivi indépendant - a formulé une recommandation positive pour la poursuite de l'essai clinique de Phase III RESOLVE-IT sur son Elafibranor dans la NASH sans aucune modification.

Le CAC40 est soutenu par Nokia (+2,8%) et Airbus avec +3%, Vivendi avec +2% (Yannick Bolloré pourrait prendre la direction du groupe) puis Renault et Michelin avec environ +2% en moyenne.

Orange affiche le plus lourd repli du CAC40 avec -0,7%, devant Engie -0,4%.
Figeac Aero a renversé la vapeur et finit positif de +1%, après une petite déception quant au chiffre d'affaires annuel, néanmoins en hausse de 29% autour de 325 millions d'euros, et malgré une reconduction des prévisions annuelles et à horizon 2020.


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