(CercleFinance.com) - Rien ne bouge, la Bourse de Paris consolide (entre -0,2 et -0,4%) depuis 9H01 ce matin mais sans reculer en-deçà de ses planchers intraday de la séance de lundi.

L'Euro-Stoxx50 lâche également -0,2 à -0,4% dans le sillage de Milan et Madrid (-0,7%) mais rien d'alarmant: la correction 'post-Macron' reste à l'état de concept et n'est d'aucune actualité.
A Wall Street, pas de tendance (3 principaux indices US proche de 0,00%) et surtout pas de réaction à la présentation d'un projet fiscal dont le contenu était largement anticipé: sa mise en oeuvre semble plus qu'incertaine d'autant que les économies d'impôts prévues ne sont équilibrées par aucune recette (autre que d'hypothétiques 'dividendes de la croissance').
L'enjeu est de taille parce que l'impasse pourrait se chiffrer de 4.000Mds$ à 5.900Mds$ sur 10 ans, ce que les Républicains ne laisseront jamais passer.

La réunion de politique monétaire de la BCE ne donne lieu à aucune surprise: les taux directeurs ont été maintenus inchangés et ils vont le demeurer encore longtemps, les injections monétaires mensuelles (60MdsE depuis avril) vont être poursuivies au moins jusqu'à fin 2017.

La BCE indique même qu'elle se réserve la possibilité de regonfler le 'QE' en cas de signaux de faiblesse de l'économie.

Mario Draghi indique que la trajectoire de l'inflation n'est pas pleinement conforme aux anticipations de la BCE, la convergence vers 2% prend du retard (de quoi justifier le maintien de son programme de rachats d'actifs cette année).

En revanche, les signaux d'activité économiques semblent écarter le risque d'une mauvaise surprise sur la croissance cette année.

D'aucuns s'interrogent également sur les prochaines échéances électorales en France. En effet, si tout porte à croire qu'Emmanuel Macron succèdera à François Hollande, 'la question fondamentale pour la France est de savoir s'il disposera de la majorité parlementaire nécessaire pour mettre en oeuvre son programme réformiste dans la foulée des élections des 11 et 18 juin', estime Christopher Dembik, responsable de la macroéconomie chez Saxo Bank.

Sur le plan macroéconomique, les inscriptions hebdomadaires au chômage US sont ressorties à +14.000 par rapport à la semaine précédente (à 257.000), les commandes de biens durables ont progressé de +0,7% (contre +1,2% anticipé) en mars après avoir affiché +2,3% en février.
L'un des 'faits du jour', c'est la chute du pétrole qui perd -2% sur le NYMEX et retombe vers 48,5E.

Enfin, du côté des valeurs, Nokia s'envole de 4,5% et domine nettement l'indice phare dans le sillage de l'annonce d'un ralentissement du rythme de décroissance des ventes. Le groupe a en outre fait état de signes de reprise du marché des réseaux de télécommunications, surtout en Amérique du Nord et en Inde.

A l'autre bout du palmarès, TechnipFMC dévisse de -7,5%, pénalisé peut-être en partie par la baisse du cours du baril, nonobstant des comptes trimestriels marqués par un bénéfice net de 190,8 millions de dollars supérieur aux attentes. Ressorti à 3,4 milliards de dollars, le chiffre d'affaires s'est en revanche révélé décevant et est lourdement sanctionné.

Sur le SBF 120, la forte hausse des revenus d'Alten vaut au titre de grimper de 7%. Zodiac Aerospace chute symétriquement de -6%: le titre pâtit de son côté d'informations de BFM TV pour qui l'équipementier aéronautique pourrait in fine ne pas être 'avalé' par Safran.

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