(CercleFinance.com) - Plus rien ne bouge depuis 14H45, la Bourse de Paris reste littéralement figée à l'équilibre et affiche un score parfaitement nul à 5.265Pts (après avoir progressé en fin de matinée au contact des 5.290Pts).

Tout a été reperdu peu après l'entame de la conférence de presse de Mario Draghi qui délivre un message parfaitement conforme aux anticipations: la référence à une potentielle baisse de taux a disparu, le 'QE' sera poursuivi au moins jusqu'à fin 2017 (voir amplifié au besoin) et les membres de la BCE n'ont pas discuté de sa réduction ('tapering').

En e qui concerne l'inflation, son tassement reste mécaniquement lié à la baisse du prix de l'énergie et du pétrole en particulier.
La teneur globale du message demeure 'dovish' (très accommodante) et l'Euro en subit le contrecoup avec un repli de -0,3% vers 1,1220 face au Dollar.

La BCE promet d'intervenir sur les marchés pendant encore 'très longtemps' malgré une croissance gagne en robustesse.
Aucune 'normalisation' des taux n'est envisagée (les taux sont à zéro) alors que la croissance dans l'Eurozone aurait atteint +1,9% au 1er trimestre (PIB en hausse séquentielle de +0,6%).

Tout serait donc déjà 'dans les cours' et l'euro-Stoxx50 surperforme Paris avec un gain de +0,3%, grâce à Francfort qui gagne +0,4%.

Outre-Atlantique, Wall Street reperd ce qui avait été gagné la veille... et cela n'a rien à voir avec les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont réduites de -10.000 à 255.000 (contre 248.000 anticipé).

Les investisseurs ont les yeux rivés sur l'audition de James Comey devant le Congrès américain (Sénat).
Pour rappel, l'ex-directeur du FBI James Comey a été remercié par Donald Trump après avoir été incité à abandonner l'enquête sur Michael Flynn, l'ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain mêlé à l'affaire de l'ingérence russe dans l'élection présidentielle.

Il s'agit d'un rendez-vous jugé capital pour l'avenir politique de Donald Trump, lequel ne semble pas totalement à l'abri d'une procédure d''impeachment'.

Autre actualité (très) importante : le scrutin législatif britannique. Originellement destinées à asseoir la légitimité de la Première ministre Theresa May, ces élections anticipées se déroulent dans un climat plus anxiogène que prévu, considérant les 3 attaques terroristes qui ont frappé la Grande-Bretagne en moins de 3 mois.

'Après une élection plus serrée que prévu, le Parti Conservateur devrait rester au pouvoir, mais il lui faudra gérer les effets économiques néfastes du Brexit qui vont être de plus en plus perceptible', anticipent les équipes de Saxo Banque, qui soulignent en outre que 'les sondages d'opinion les plus récents, pour ce qu'ils valent, confirment que l'écart ne cesse de se réduire entre les Conservateurs et les Travaillistes'.


Enfin, sur le front des valeurs, les financières restent aux avant postes mais avec une avance réduite à +0,9% sur AXA et +0,5% sur le Crédit Agricole.

On signalera également la hausse de 2,7% du titre Rémy Cointreau (qui inscrit un nouveau record absolu à 103,45E avant de se tasser vers 98,7E) alors que le groupe de spiritueux est parvenu à fortement améliorer sa rentabilité au terme de son exercice 2016/2017. Son bénéfice net part du groupe a en effet bondi de plus de 85% en comparaison annuelle à 190,3 millions d'euros.



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