(CercleFinance.com) - Le nouveau record absolu inscrit par le Dow Jones (+0,3%) au-delà des 21.900Pts n'y change rien: les places européennes ont même accéléré à la baisse au cours des 90 dernières minutes et l'Euro-Stoxx50 lâche -0,55% à 3.450, le CAC40 chute de -0,73% (à 5.093) et referme enfin le 'gap' resté béant depuis le 18 avril dernier.

L'ultime séance du mois de juillet déçoit (c'était la dernière occasion de ramener le CAC40 en territoire positifs sur le mois écoulé, l'indice perd 1,2%) et il continue de creuser son handicap par rapport aux indices US cette année.

Même de bons trimestriels ne parviennent plus à imprimer une tendance favorable (75% sont supérieurs aux attentes... mais c'est un peu artificiel) alors que le rythme des publications d'entreprises diminue.

Noyé sous une avalanche de publications trimestrielles, le marché parisien avait réussi -laborieusement- à s'adjuger un peu plus de 0,2% la semaine passée - preuve que les comptes des sociétés ont globalement convaincu - et validé au passage le scénario d'un support autour de 5.100 points.

Le scénario privilégié par les stratèges à l'approche du mois d'août est désormais celui d'allègements au fil de l'eau en attendant le prochain catalyseur (peut-être la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole... ou de nouvelles tribulations à la Maison Blanche ?).
Nombre d'entre eux pensent que la hausse s'imposera, considérant que depuis juillet 2012, les investisseurs cherchent systématiquement à 'payer tous les creux'.
Le test d'un niveau majeur sur le CAC40 (5.090) pourrait constituer une occasion de se positionner à l'achat alors que la bourse de Paris a reperd environ 6,5% sur ses sommets annuels.

Principales statistiques du jour de ce côté-ci de l'Atlantique, les ventes de détail ressortent en hausse de +1,1% en Allemagne en juin mais elles progressent seulement +1,5% sur 12 mois contre +2,7% anticipé.

Il y a également eu le taux de chômage dans l'eurozone en juin (en léger recul de 9,2 vers 9,1%) puis l'estimation 'flash' de l'inflation à fin juillet (restée sans surprise stable à +1,3%, sans signe de redressement).
Les intervenants ont pris connaissance sans enthousiasme de l'indice PMI de Chicago pour juillet: il chute lourdement de 65,7 vers 59,8.
Cela peut expliquer la stagnation du S&P500 (il ne lâche rien) et de -0,3% du Nasdaq.

L'euro se raffermit face au dollar à 1,1755. Le baril de Brent recule de -0,4% à 52,45 dollars.

Enfin, du côté des valeurs, Veolia Environnement (+2%) se tient bien malgré l'annonce d'un recul de 8,6% de son résultat net courant part du groupe à fin juin. L'Ebit a en revanche légèrement progressé et les objectifs 2017 ont été reconduits.
Kering termine second du CAC avec +0,7% et Sanofi -en nette hausse ce matin- finit à -1% bien qu'ayant rehaussé sa prévision de bénéfice net par action sur l'exercice, au sortir d'un deuxième trimestre de qualité.

Les investisseurs prennent en revanche leurs bénéfices sur Legrand (-4,5%), lanterne rouge du CAC 40 par-delà une hausse de 11,% du bénéfice net part du groupe à fin juin et le maintien des objectifs sur l'exercice.

Les attaques se poursuivent contre Essilor (-4%) et Airbus (-2,5%), Carrefour chute de -2% alors Deutsche Bank abaisse sa recommandation de conserver à 'vendre'.


Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
CAC 40 (EU:PX1)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2024 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse CAC 40
CAC 40 (EU:PX1)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2023 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse CAC 40