(CercleFinance.com) - Le nouveau record absolu inscrit par le Dow Jones (+0,3%) au-delà des 21.900Pts n'y change rien: les places européennes restent moroses, l'Euro-Stoxx50 s'effrite de -0,2%, le CAC40 recule de -0,3% vers 5.116Pts.
L'ultime séance du mois de juillet déçoit (c'était la dernière occasion de ramener le CAC40 en territoire positifs sur le mois écoulé, l'indice perd désormais -0,6%) et elle présente toutes les caractéristiques de la séance 'estivale': ni volatilité, ni volumes.

Même les trimestriels ne parviennent plus à imprimer une tendance favorable (75% sont supérieurs aux attentes... mais c'est un peu artificiel) alors que le rythme des publications d'entreprises diminue.

Noyé sous une avalanche de publications trimestrielles, le marché parisien avait réussi -laborieusement- à s'adjuger un peu plus de 0,2% la semaine passée - preuve que les comptes des sociétés ont globalement convaincu - et validé au passage le scénario d'un support autour de 5.100 points.

Le scénario privilégié par les stratèges à l'approche du mois d'août est désormais celui d'allègements au fil de l'eau en attendant le prochain catalyseur (peut-être la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole... ou de nouvelles tribulations à la Maison Blanche ?).
Nombre d'entre eux pensent que la hausse s'imposera, considérant que depuis juillet 2012, les investisseurs cherchent systématiquement à 'payer tous les creux'.

Principales statistiques du jour de ce côté-ci de l'Atlantique, les ventes de détail ressortent en hausse de +1,1% en Allemagne en juin mais elles progressent seulement +1,5% sur 12 mois contre +2,7% anticipé.

Il y a également eu le taux de chômage dans l'eurozone en juin (en léger recul de 9,2 vers 9,1%) puis l'estimation 'flash' de l'inflation à fin juillet (restée sans surprise stable à +1,3%, sans signe de redressement).
Les intervenants ont pris connaissance sans enthousiasme de l'indice PMI de Chicago pour juillet: il chute lourdement de 65,7 vers 59,8.
Cela peut expliquer le recul de -0,1% du S&P500 et de -0,4% du Nasdaq.

L'euro se raffermit face au dollar à 1,1755. Le baril de Brent recule de -0,4% à 52,45 dollars.

Enfin, du côté des valeurs, Veolia Environnement (+2,8%) mène toujours le bal sur l'indice vedette malgré l'annonce d'un recul de 8,6% de son résultat net courant part du groupe à fin juin. L'Ebit a en revanche légèrement progressé et les objectifs 2017 ont été reconduits.
Vinci est le second et seul titre à gagner plus de 1% au sein du CAC40.

Sanofi (+0,3%) a quant à lui rehaussé sa prévision de bénéfice net par action sur l'exercice, au sortir d'un deuxième trimestre de qualité.

Les investisseurs prennent en revanche leurs bénéfices sur Legrand (-3,8%), lanterne rouge du CAC 40 par-delà une hausse de 11,% du bénéfice net part du groupe à fin juin et le maintien des objectifs sur l'exercice.

Les attaques se poursuivent contre Essilor (-3%) et Carrefour chute de -2% alors Deutsche Bank abaisse sa recommandation de conserver à 'vendre'.


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