(CercleFinance.com) - Fin de séance marquée par un accès de lourdeur qui reste inexpliqué: le CAC40 finit au plus bas, en repli de -0,2% à 5.091Pts.

Le cas de figure est assez inhabituel: Paris semblait pourtant bien parti pour dupliquer une fois de plus le scénario récurrent d'accélération de fin de séance, avec clôture au plus haut du jour... mais la belle mécanique s'est enrayée au cours de la dernière demi-heure.

Le CAC40 qui culminait au-delà des 5.122 un peu après 16H (le courant acheteur s'enclenchait comme d'habitude après l'ouverture de Wall Street) s'est retourné à la baisse vers 17H10, alors même que le Nasdaq établissait un nouveau record historique absolu à 5.934Pts.
L'Euro-Stoxx a suivi la même trajectoire et en termine sur un repli légèrement supérieur à -0,25%, à 3.472Pts (malgré les +0,4% de Madrid, le repli de 0,5% du DAX30 a fait la différence).

A mi-séance, les indices US semblent toujours emportés par un petit vent d'euphorie, avec un Dow Jones qui prend +0,8% (c'est 3 fois mieux que prévu en préouverture), le S&P500 grimpe de +0,6% à 2.375Pts et le Nasdaq prend 0,4% à 5.920 (il reperd un peu d'altitude mais reste bien ancré dans le vert).

Les commentateurs invoquent la publication du bon rapport ADP sur l'emploi, qui n'avait suscité sur le coup (à 14H15) qu'un bref 'coup de chapeau' (qui n'a pas dépassé une poignée de points sur le CAC40).
L'Euro-Stoxx50, stable jusqu'à 15H30 vient de repasser de 3.480Pts à 3.492.

L'enquête mensuelle d'ADP a comptabilisé 263.000 créations de poste dans le secteur privé en mars, contre 245.000 le mois précédent (chiffre révisé de 298.000) alors que les économistes anticipaient un score voisin de 175.000 (c'est de bon augure à 48H du rapport sur l'emploi américain vendredi).

En revanche, déception sur l'ISM des services (ressorti à 55,2 contre 57,2) mais qui absolument pas coupé le Dow Jones ou le Nasdaq dans leur élan haussier.
Les indices US ont cependant marqué le pas avec la publication des stocks de pétrole américains fin mars (+1,6 million de barils) d'après les données de l'AIE (l'Agence américaine d'information sur l'énergie), ce qui a provoqué l'affaiblissement du secteur pétrolier qui faisait office de locomotive depuis l'ouverture.

La rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping cristallise également les attentes alors que les échanges par médias interposés n'avaient pas été très bons depuis l'élection du nouveau Président américain', analysent les équipes de Saxo Banque.

Il y a également eu de bons chiffres concernant la zone Euro: l'indice PMI final composite de l'activité globale s'est établi à 56,4 points, soit un petit peu moins que l'estimation flash (56,7), dont la confirmation était attendue par le consensus.
En France, l'indice PMI de 'services' grimpe à 57,5 en mars.

Sur le marché des changes, l'euro s'effrite de -0,2% face au dollar à 1,0660, tandis que le baril de WTI efface 2/3 de sa hausse a 51,3$.

Enfin, concernant les valeurs, le titre Iliad lâche 2,5% consécutivement à l'annonce de la vente par Xavier Niel et sa compagnie d'investissement NJJ Holding de 1,72% des actions du groupe.

JCDecaux (-3,9%) est encore plus malmené. Lanterne rouge du SBF 120, le numéro un mondial de la communication extérieure pâtit de dégradations de Goldman Sachs et de JPMorgan, qui sont désormais à 'neutre' sur la valeur.

A contrario, Capgemini (+1,9%), longtemps leader de l'indice phare et du SBF 120, bénéficie d'une note favorable de JPMorgan; c'est Technip-FMC qui termine en tête du CAC avec +2%, Engie est 3ème avec seulement +1,1%.

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