(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (-1,1%) finit mal cette séance des '3 sorcières': nos marchés actions ont été victime d'un soudain accès de lourdeur vers 11H45, le CAC40 basculant rapidement sous 5.200 pour atteindre 5.180... puis une glissade s'est enclenchée vers 12H15, en direction de 5.145 cette fois (le CAC40 menace clairement d'enfoncer son plancher hebdomadaire).
La semaine se solde par un recul d'environ -1,7% et le contrat échéance juillet (qui expire ce soir) accuse un repli de -2,5% en 5 semaines, alors les indices US prennent symétriquement entre +1,5% (S&P500) et +4% pour le Nasdaq depuis le 16 juin dernier (précédente journée des '3 sorcières').

Aucune donnée macroéconomique notable n'étant prévue ce vendredi de part et d'autre de l'Atlantique, l'attention des intervenants se focalise sur la microéconomie, au lendemain de la réunion de la BCE.

La lourdeur qui s'est emparée des indices en fin de matinée (l'Euro-Stoxx50 cédant 1% à 3.460, dans le sillage de Francfort à -1,5%) ne saurait être mise sur le compte d'un nouveau dérapage du Dollar, lequel se stabilise vers 1,1635/E: c'est potentiellement le sentiment que les marchés n'ont de raison d'aller plus haut, les trimestriels étant satisfaisants, sans apparaître transcendants.

Wall Street qui a beaucoup monté ces dernières semaines est aussi la place qui baisse le moins avec un Dow Jones à -0,3% et un S&P à -0,2%, revenant d'un nouveau record absolu inscrit la veille.

Hier, Mario Draghi n'aura pas réussi à rassurer pleinement les marchés, relatent les équipes de Saxo Banque. 'Dans un premier temps, l'optimiste semblait l'emporter. Les investisseurs se sont en effet montrés rassurés par le statu quo de la BCE et la publication d'un communiqué sans changement, mais la suite aura été bien volatile et compliquée pour le CAC 40', rembobine le bureau d'études, pour qui le marché parisien a été refroidi par les propos de Draghi signalant que les gouverneurs se préparaient à débattre de la politique monétaire et donc d'une réduction du quantitative easing ('QE') à l'automne.

Enfin, au chapitre des valeurs, Engie est la seule à surnager (+0,6%), en tête de l'indice vedette, Lafarge s'accroche à 0,00% et tout le reste de la cote évolue dans le rouge.

Valeo accuse la plus forte baisse du CAC 40 (-6,5%), en dépit de l'annonce hier d'un bond de 20% du bénéfice net part du groupe au premier semestre globalement conforme aux attentes. A données comparables, la hausse des ventes a nettement ralenti au 2e trimestre, la croissance organique revenant à +5% après avoir atteint 13% durant le premier quart de l'année.

Enfin, sur le SBF 120, Rubis prend 4% au lendemain de l'annonce du rachat du groupe malgache Galana, lequel a dégagé l'an passé un chiffre d'affaires de 215 millions de dollars.
Inversement, Tarkett (qui doit passer une provision pour une amende pour entente présumée sur les prix) et Sartorius plongent de -7,7% et -7,4%. respectvement, Air-France dévissant de -6% vers 11,5E et Gaztrans de -3,4%.


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