(CercleFinance.com) - La lourdeur a repris le dessus en fin de séance, le CAC40 subissant un second un petit épisode de faiblesse pour clôturer proche de -0,75% à 5.269Pts.
Il a oscillé durant 90% de la séance autour d'un pivot voisin de 5.272Pts tandis que l'Euro-Stoxx50 recule -0,7 à 3.554, dans le sillage de Francfort (en repli de -1%).
Outre Manche, la bourse de Londres a fini quasi inchangé, calquant sa trajectoire sur celle de Wall Street ou Dow Jones cède -0,1% (comme lundi soir) tandis que le Nasdaq progresse symétriquement de +0,1%.

Les seuls signes d'aversion au risque résident dans la détente des taux longs (-4Pts sur les T-Bonds à 2,14%, et les OAT à 0,685%) puis une hausse de l'once d'or au-delà des 1.290$ (+1,2% à 1.294$).

Il n'y a pas de mauvaise nouvelle à proprement parler, les événements géopolitiques survenus dans la journée de lundi sont déjà digérés (offensive politique Saoudienne à l'encontre du Qatar, rupture des relations diplomatiques sur allégations de terrorisme, fermeture de la frontière continentale et de l'espace aérien).

Le repli des places européennes s'expliquerait par un comportement de 'prudence' à 48H de la réunion de la BCE et des élections législatives en Grande-Bretagne, un scrutin qui s'annonce plus difficile que prévu pour Theresa May au regard de la recrudescence des attentats islamistes.

'Le marché va continuer de somnoler, certainement au moins jusqu'à la journée cruciale de jeudi qui sera marquée par le scrutin législatif britannique et la réunion de la BCE', prophétise-t-on dans les rangs de Saxo Banque.

Et le bureau d'études de poursuivre : 'Les investisseurs commencent progressivement à intégrer dans les cours l'idée qu'un nouveau redressement des taux de la FED en septembre prochain a de moins en moins de chances de survenir. En revanche, la hausse de juin est déjà actée et on voit mal comment le FOMC pourrait revenir sur cette attente forte du marché.'

Côté statistiques, rien au calendrier aux Etats Unis cet après-midi, en Europe, on a découvert les PMI des ventes aux détails: hausse en France à 53,3 contre 51,8 mais net repli en Italie à 45,5 contre 48,3 et en Allemagne à 55 contre 56,2.
A noter également la progression de l'indice 'Sentix' de la confiance des milieux d'affaire européens, au plus haut depuis juillet 2007 à 28,4 (27,4 en mai)

Malgré tout sur le marché des changes, l'euro s'effrite de 0,25% face au dollar à 1,1265 tandis que le baril de Brent recule de 0,6% à 49,2 dollars.

Enfin, du côté des valeurs, Air France-KLM (+3,8%) domine le SBF 120 après une série de bonnes nouvelles dans les rangs de la concurrence. Le président du directoire de Lufthansa a ainsi fait savoir que la demande pour des vols de la compagnie aérienne allemande est plus forte que prévu cette année, alors qu'easyJet et Ryanair, les 2 géants du transport aérien low cost, ont chacun enregistré des hausses notables du trafic passager le mois dernier.

A la baisse, le comportement d'aversion au risque est caractéristique avec les replis de -1,4% de Société Générale et d'AXA puis la baisse conjointe de -2% de Valéo, Peugeot et Renault, cèdent -1,7 à -1,8%.

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