(CercleFinance.com) - Paris finit aux antipodes de ses bonnes dispositions initiales avec une perte de -0,45% à 5.372 (contre un score symétrique à la hausse en fin de matinée).
Plus surprenant encore, le repli des places européennes s'est accru à mesure que Wall Street amplifiait ses gains.

Le Dow Jones (+1,2%) franchit en force le cap des 24.000, à 24.225Pts, le S&P500 inscrivant également un nouveau record à 2.651 (+1%).

Toutes les conditions semblaient donc réunies pour que Paris affiche des gains substantiels: les analystes techniques estiment que le reflux constant de l'indice sous la résistance des 5.400 points constitue une 'marque de vulnérabilité'.

Le franchissement de ce seuil permettrait pourtant de libérer un nouveau potentiel d'appréciation conséquent en direction des 5.455 points, prévient-on ainsi chez Kiplink Finance.
L'euro-Stoxx50 ne s'en sort pas mieux que le CAC (-0,55%), l'indice retombe de 3.615 (+0,7%) vers 3.570, comme s'il y avait un phénomène de vases communicants entre les valeurs cotées en Euro et les 'blue chips' du 'Dow'.

L'OPEP + Russie vient de faire savoir que l'accord de réduction de la production va être prolongé jusqu'à fin 2018 et non pas seulement mars prochain: la réaction du pétrole reste modérée avec une hausse de +0,7% vers 57,7$ sur le NYMEX.

Sur le front des indicateurs, le marché a pris connaissance du taux du chômage dans l'eurozone au titre du mois d'octobre. Eurostat a fait état d'un taux de chômage corrigé des variations saisonnières de 8,8% dans la zone euro, soit une baisse de 0,1 point en rythme séquentiel et une diminution d'un point par rapport à son niveau d'octobre 2016. Il s'agit de nouveau du taux le plus faible dans la région depuis janvier 2009, le taux reste stable en Italie à 11,1%.

Outre-Atlantique, le Département américain du Travail a rapporté ce jeudi après-midi avoir dénombré 238.000 nouveaux au titre de la semaine close le 25 novembre, soit une baisse de 2.000 par rapport à la semaine précédente (chiffre révisé de 239.000).

Après une hausse de 0,9% en septembre, les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,3% en rythme séquentiel le mois dernier d'après le Département du Commerce, alors que le consensus de marché ne visait qu'une hausse de 0,2%.
Les revenus s'inscrivent en hausse de +0,4%, un niveau proche des attentes.

Dans l'immédiat, l'euro progresse de 0,15% face au dollar à 1,1870, tandis que le baril de Brent prend 1% à 64 dollars.

Enfin, du côté des valeurs, Altran (-5,9%) a annoncé avoir conclu via sa filiale américaine un accord définitif pour l'acquisition d'Aricent, un leader global des services de design et d'ingénierie dans le domaine du digital. Altice continue de s'enfoncer et lâche -5,6%.

Peugeot qui gagnait +3% ce matin (indemnités de 500MnsE demandées à Gal Motors pour cause de non conformité des émissions de CO² de la gamme Opel) ne gagne plus que 0,5% et c'est TechnipFMC qui prend la tête du CAC40 avec +2,1%.
trois titres seulement s'inscrivent en repli de -1% ou plus, Vivendi -1,5%, Sté Générale et St Gobain -1,3%.
L'action Wendel est, elle, en hausse de 0,5% après l'annonce d'un chiffre d'affaires consolidé de 2,05 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 6,4% (+1,9% en organique).


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