ECHO PETROLE: Le pétrole achève prudemment la semaine par une petite baisse
27 Mai 2016 - 10:41PM
Dow Jones News
A l'issue d'une semaine qui les a vus dépasser 50 dollars le
baril pour la première fois de l'année, les cours pétroliers ont
légèrement baissé vendredi, lestés par un renforcement du dollar,
dans un contexte prudent avant un week-end prolongé aux
Etats-Unis.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a
perdu 15 cents à 49,33 dollars sur le New York Mercantile Exchange
(Nymex).
"Le week-end va être prolongé d'un jour férié aux Etats-Unis et
beaucoup d'investisseurs étaient déjà partis", a avancé Carl Larry,
de Frost & Sullivan. "Le plus important, c'est que l'on ne
s'est pas beaucoup éloignés du seuil des 50 dollars. Les cours se
sont repliés mais ne se sont pas effondrés. C'est un bon
signe."
Les cours avaient brièvement dépassé ce seuil, mercredi soir pour
le Brent européen et le lendemain pour le WTI, pour la première
fois depuis l'automne, avant de commencer à se replier jeudi en fin
de séance.
"Avec un jour férié", lundi aux Etats-Unis, "le discours de Janet
Yellen et la perspective du sommet de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep), je pense que personne ne veut
prendre trop de risques", a estimé M. Larry.
Mme Yellen, présidente de la Réserve fédérale (Fed), a ouvertement
évoqué vendredi la perspective d'une hausse des taux d'intérêt les
prochains mois, ce qui a contribué à renforcer le dollar et, en
retour, à peser sur le marché pétrolier, libellé en monnaie
américaine.
"De plus, les perspectives sont plutôt défavorables quant au sommet
de l'Opep, le 2 juin, puisque l'Arabie saoudite fait toujours part
de ses intentions de défendre sa part de marché", a ajouté M.
Evans.
C'était déjà au bras de fer entre l'Arabie saoudite et l'Iran,
autre membre de l'Opep et grand rival de Ryad, qu'avait largement
été attribué l'échec de négociations en avril entre une quinzaine
de pays producteurs, Téhéran ne manifestant aucune intention de
geler sa production au moment où le pays fait son retour sur le
marché mondial après la levée de sanctions internationales.
Dans ce contexte, la principale lueur d'espoir continue à venir des
Etats-Unis, dont la production baisse systématiquement depuis près
de trois mois, et où, selon un décompte annoncé par le groupe Baker
Hughes, le nombre de puits de pétrole en activité a repris son
déclin hebdomadaire. après une pause la semaine précédente.
(END) Dow Jones Newswires
May 27, 2016 16:21 ET (20:21 GMT)