ECHO PETROLE: Le pétrole baisse nettement à New York, inquiètudes face à la surabondance
31 Juillet 2015 - 9:41PM
Dow Jones News
Les cours du pétrole, qui ont essayé de se reprendre pendant la
semaine, ont rechuté vendredi à New York face à la perspective
d'une offre toujours élevée aux Etats-Unis et dans l'Organisation
des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en septembre a
perdu 1,40 dollar à 47,52 dollars sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex).
Malgré une tentative avortée de reprise mardi et mercredi, le
marché termine ainsi sa cinquième semaine de baisse consécutive et
se rapproche de ses plus bas niveaux depuis six ans, après un essai
de stabilisation autour de 60 dollars le baril à New York pendant
le printemps.
"La semaine n'a pas été particulièrement tendre pour le pétrole", a
reconnu Bart Melek, de TD Securities.
"Malgré le fait que l'on ait annoncé mercredi un recul inattendu
des réserves américaines de pétrole, le marché continue à
s'inquiéter de la surabondance mondiale", a-t-il expliqué.
Le marché a en effet totalement effacé le rebond qu'il avait
timidement réalisé après l'annonce en milieu de semaine d'une nette
baisse des stocks de brut aux Etats-Unis.
"Ce n'est pas cette baisse de 4,2 millions de barils qui allait
convaincre les gens que la situation va changer", a reconnu M.
Melek.
De plus, malgré un net recul la semaine dernière, la production
américaine reste élevée et l'annonce vendredi d'une hausse du
nombre de puits en activité aux Etats-Unis, selon un décompte
établi par le groupe privé Baker Hughes, n'est pas de nature à
rassurer les observateurs.
Sur le plan international, le marché n'obtient pas plus de soutien
de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), "si l'on
en juge par les commentaires du secrétaire général du cartel,
Abdallah El-Badri, jeudi lors d'une visite à Moscou", ont noté les
analystes de PVM.
M. El-Badri a écarté toute baisse du plafond de production de
l'Opep, douchant ainsi des rumeurs selon lesquelles l'Arabie
saoudite, membre dominant du cartel, envisage de réduire son offre
d'ici la fin de l'été.
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