L'intérêt d'Engie pour certains actifs d'Areva pourrait prendre la forme d'un partenariat, mais pas d'une acquisition pure et simple d'actifs du spécialiste du nucléaire en difficulté, a déclaré au Financial Times Gérard Mestrallet, le PDG de l'ex-GDF Suez.



"Si nous envisageons quelque chose, ce serait en coopération avec Areva, pas simplement une acquisition de certains actifs", a expliqué M. Mestrallet en marge d'un sommet d'entreprises sur le thème du climat à Paris, des propos confirmés à l'AFP par le groupe.



"Areva est un partenaire très important pour nous (...) On pense qu'il y a une collaboration intelligente à faire avec Areva à l'international", notamment "dans les services, dans la maintenance", avait déclaré mercredi Isabelle Kocher, directrice générale déléguée d'Engie, sans préciser les formes qu'elle pourrait prendre.



"Nous sommes habitués aux coentreprises avec Areva, aux coopérations", a encore déclaré M. Mestrallet, tout en soulignant qu'aucune décision n'avait encore été prise.



Engie et Areva sont notamment partenaires dans le consortium qui a remporté l'appel d'offres pour la construction d'une deuxième centrale nucléaire en Turquie et dans celui chargé de construire deux parcs éoliens en mer en France. Engie détient par ailleurs 5% du capital de l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II et deux des réacteurs nucléaires qu'il exploite en Belgique ont été construits par Framatome, l'actuelle division réacteurs Areva NP, au coeur des tractations entre Areva et EDF.

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