Premier semestre
2015
Un
semestre encourageant malgré ses challenges
Chiffre
d'affaires : 832,9 millions d'euros, + 10,2 %
Croissance organique - 0,4 %
Paris, 22 juillet
2015 - Au premier semestre 2015 le chiffre d'affaires d'Ipsos
s'établit à 832,9 millions d'euros, en progression de 10,2 % par
comparaison avec la même période de 2014. Les effets de change ont
joué positivement tout au long du semestre et expliquent à eux
seuls la croissance - en euros - de l'activité. Les effets de
périmètre sont négligeables.
À taux de change et périmètre
constants, l'activité d'Ipsos exprimée en termes de revenu total a
fléchi au deuxième trimestre et, sur l'ensemble de la période,
baisse de 0,4 %. Le volume de marge brute qui se calcule en
retirant du chiffre d'affaires l'ensemble des coûts externes liés à
l'exécution des contrats qui est un indicateur essentiel de la
performance opérationnelle de l'entreprise, est lui, pratiquement
stable.
Évolution de
l'activité par région
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par zone
géographique
(en millions d'euros) |
1er semestre
2015 |
1er semestre 2014 |
Évolution 2015/2014 |
Croissance organique |
Europe,
Moyen Orient et Afrique |
369,5 |
355,6 |
3,9 % |
0,5 % |
Amériques |
326,4 |
277,9 |
17,5
% |
0 % |
Asie-Pacifique |
137,0 |
122,5 |
11,8
% |
-3,5
% |
Chiffre d'affaires semestriel |
832,9 |
756,0 |
10,2 % |
-0,4 % |
Deux moteurs soutenant, depuis
longtemps, la croissance d'Ipsos ont connu des ratés. D'un côté,
les grandes entreprises du secteur de la grande consommation,
surtout occidentales, ont poursuivi leur politique de recherche
d'efficience plutôt que de croissance. Cela ne veut pas dire
nécessairement que nous travaillons moins avec elles ou que nous
perdons des parts de marché mais plutôt que grâce aux technologies
et à un effort conjoint de rationalisation et de simplification des
protocoles d'études, il est possible de produire autant ou plus
d'informations plus vite et moins cher. Avec elles, Ipsos a
enregistré au cours de ce semestre une baisse de revenus de 3 %.
D'un autre côté, les turbulences qui pour des raisons diverses
affectent les marchés émergents ont créé une situation totalement
inédite et sans doute provisoire. Le chiffre d'affaires d'Ipsos
progresse dans les marchés développés, surtout aux États-Unis, au
Royaume Uni, en Allemagne et au Japon, conformément à nos
objectifs, grâce au développement de nouveaux services, pierre
angulaire du programme « The New Way » engagé l'année
dernière. Dans le même temps il régresse dans les marchés émergents
de 2 %. Cela étant, hors Russie et Moyen-Orient les deux zones les
plus affectées, le chiffre d'affaires d'Ipsos se tient mieux, en
croissance globale de 0,9 %, au lieu de - 0,4 %, et pour les seuls
marchés
émergents de + 2 % versus - 2 %.
L'analyse de l'activité par zone
géographique reflète en partie cette dichotomie. La région EMEA
(Europe, Moyen-Orient et Afrique) croît légèrement, malgré les
difficultés de la Russie et du Moyen-Orient, grâce à de belles
performances notamment au Royaume-Uni, déjà mentionné, mais aussi
en Afrique.
Dans les Amériques, les
performances d'Ipsos sont satisfaisantes aux États-Unis mais aussi
au Mexique et même au Brésil. Elles sont plus contrastées
dans les marchés plus petits, soit parce qu'ils connaissent des
difficultés politiques et économiques spécifiques comme l'Argentine
ou le Venezuela, soit parce que le redéploiement des services
d'Ipsos vers de nouvelles bases de clientèle et de services n'a été
engagé que très récemment.
Enfin, en Asie-Pacifique, la baisse d'activité est spectaculaire
mais temporaire. Ipsos a décidé dans plusieurs marchés, notamment
en Chine, de se retirer de contrats importants en volume mais
générant des pertes récurrentes.
Par voie de conséquence, dans cette région, même si notre chiffre
d'affaires est en baisse, les taux de marge brute et de marge
opérationnelle sont en progression, reflétant l'assainissement
recherché de nos opérations.
Évolution de
l'activité par ligne de métier
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par ligne de
métier
(en millions d'euros) |
1er semestre 2015 |
1er semestre 2014 |
Évolution 2015/2014 |
Croissance organique |
Études
Médias et Expression des marques |
193,3 |
191,5 |
1,0 % |
- 6 % |
Études
Marketing |
446,5 |
390,7 |
14,3
% |
1,5 % |
Études
d'Opinion et Recherche sociale |
86,6 |
73,0 |
18,6
% |
8 % |
Études
pour la gestion de la Relation Client / Salarié |
106,5 |
100,8 |
5,6 % |
-2,5
% |
Chiffre d'affaires semestriel |
832,9 |
756,0 |
10,2 % |
-0,4 % |
Par ligne de métier, les résultats
sont plus contrastés qu'à l'ordinaire. Deux d'entre elles sont en
progression. Les deux autres sont en recul.
· Ipsos Connect réunit, depuis le
début de l'exercice, les activités liées à la mesure des médias et
celles qui s'attachent à l'efficacité des campagnes de
communication. Cette réorganisation, qui est issue de réflexions
conduites dans le cadre du projet « The New Way » était nécessaire.
La digitalisation progressive des activités marketing des
entreprises crée une convergence entre les choix des objectifs et
des moyens, entre les contenus et les canaux.
C'est vrai pour les médias
eux-mêmes qui, de plus en plus souvent, produisent et diffusent
leurs programmes. C'est vrai aussi pour les marques qui ne
conçoivent plus de message sans s'interroger en même temps sur les
lieux et les moments où elles pourront « toucher et engager leur(s)
cible(s) ».
La création d'Ipsos Connect répond
à cette nouvelle problématique. Elle se traduit par une refonte
complète de nos services et aussi de nos équipes. Elle a des
conséquences négatives à court terme. Nous en attendons des effets
très positifs dans les prochains exercices.
· Ipsos Loyalty, la ligne de
métier dédiée aux programmes de mesure de la relation client et de
la qualité des services offerts est également en décroissance.
C'est un simple effet de phasage et de reconnaissance de
l'avancement des contrats signés. Ses ventes sont en progression et
ceci se traduira par un (bien) meilleur second semestre.
Il s'agit là encore d'une
thématique en rapide transformation. La digitalisation et aussi
la
« professionnalisation » des acheteurs et des consommateurs, crée
le besoin pour les entreprises, quels que soient les secteurs, de
mieux maîtriser l'expérience client. Ceux-ci sont plus sollicités,
plus volatiles, plus exigeants aussi. Même si leurs choix restent
influencés par l'image institutionnelle des marques, ils sont, plus
que jamais sensibles à la qualité du produit ou du service qui leur
est délivré. C'est donc un choix délibéré d'Ipsos, là encore à la
suite des réflexions menées dans le cadre du projet « The New Way
», d'investir dans ces problématiques, de transformer notre offre,
de développer des plateformes rendant la collecte de l'information
plus rapide (il faut saisir la perception de l'expérience juste
après qu'elle se soit produite), plus simple et plus globale. Il
nous a fallu aussi renforcer des expertises du type « big data »
permettant d'agglomérer toutes les informations utiles, afin de
dresser un tableau complet et pertinent de la performance des
produits, des réseaux, des expériences.
Dans ce contexte, l'acquisition de RDA Group annoncée il y a
quelques jours prend tout son sens. RDA Group est une société
américaine installée à Détroit, qui conduit pour les constructeurs
automobiles d'importants programmes de recherche destinés à mesurer
et à optimiser la perception de la qualité de leurs produits et
services. L'intention, en combinant les compétences et les
ressources d'Ipsos et de RDA Group, est de devenir un acteur majeur
dans ces domaines.
· Ipsos Marketing est au coeur des
services qu'Ipsos délivre à ses clients. En partie pour des raisons
arithmétiques, les résultats de cette ligne de métier - qui
rassemble une bonne moitié de l'activité totale - ont souvent été
le reflet de l'ensemble de l'activité. C'est un peu mieux que cela
au premier semestre. C'est là que la diversification de la base de
clientèle s'effectue le plus rapidement. Sans bien sûr renoncer à
préserver et pourquoi pas à améliorer leurs positions auprès des
entreprises de la grande consommation, qu'elles soient globales,
régionales ou locales. Les équipes d'Ipsos Marketing travaillent
davantage cette année avec les laboratoires pharmaceutiques, les
constructeurs automobiles et aussi les acteurs du e-commerce.
· Enfin, le succès d'Ipsos Public
Affairs, la ligne de métier consacrée à l'étude des opinions et des
comportements des citoyens ne se dément pas. Ipsos occupe dans ce
domaine de fortes positions notamment au Royaume Uni, au Canada, en
Australie, en France, au Mexique et, à partir d'une base déjà
enviable poursuit sa croissance à Washington, Bruxelles et
Genève.
Ipsos est aujourd'hui l'une des sources les plus citées dans le
monde et nous sommes fiers de travailler après avoir été
sélectionné via des processus d'appels d'offres exigeants, par des
institutions gouvernementales et non-gouvernementales en nombre
croissant. Au-delà des processus électoraux, Ipsos conduit de
multiples projets, souvent pluriannuels, visant à mesurer les
comportements des citoyens et à recueillir leurs appréciations sur
l'action publique notamment dans les secteurs de la santé, du
logement, de l'aménagement urbain et de l'éducation.
La fondation Ipsos créée l'année dernière et qui soutient des
projets destinés à des jeunes en situation difficile n'est, après
tout, qu'une contribution aujourd'hui modeste mais que nous voulons
exemplaire, aux actions menées par de nombreux clients d'Ipsos.
Compte de
résultat résumé
En
millions d'euros |
S1 2015 |
S1 2014 |
Variation |
S1 2015 / S1 2014 |
|
Chiffre
d'affaires |
832,9 |
756,0 |
+ 10,2
% |
Marge brute |
536,4 |
485,6 |
+ 10,4 % |
Marge brute / CA |
64,4 % |
64,2 % |
+ 20 pb |
Marge opérationnelle |
46,8 |
39,1 |
+ 19,7 % |
Marge opérationnelle/ CA |
5,6 % |
5,2 % |
+ 40 pb |
Autres
charges et produits non courants et non récurrents |
(11,2) |
(7,9) |
+ 6,8 % |
Charge de
financement |
(12,1) |
(11,8) |
+ 2,4 % |
Impôts |
(4,5) |
(4,2) |
- |
Résultat net ajusté*
part du groupe |
30,5 |
26,1 |
+ 16,9 % |
* Le
résultat net ajusté est calculé avant les éléments non monétaires
liés à l'IFRS 2 (rémunérations en actions), avant l'amortissement
des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant
les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont
l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact
net d'impôts des autres produits et charges non courants. |
La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires
des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des
contrats) poursuit sa progression et s'établit à 64,4 %, signe
d'une bonne capacité à maintenir les prix dans tous les pays.
En ce qui concerne les coûts
d'exploitation, la masse salariale est en
hausse de 9,9 % en raison des effets de change mais diminue
faiblement en pourcentage du chiffre d'affaires et de la marge
brute.
Les rémunérations
variables en action passent de 6,4 à 5,9 millions d'euros.
Comme prévu, à partir de 2015, le programme ayant atteint son plein
régime en 2014 ne pèse plus sur l'évolution du taux de marge
opérationnelle.
Les frais
généraux connaissent une progression de 12,3 %, un peu plus
rapide que celle du chiffre d'affaires, en raison notamment de
dépenses plus importantes dans les technologies sous forme de
services mais aussi d'équipements informatiques, avec la
digitalisation des terrains d'enquête. Les dépenses IT croissent
ainsi de 11 % à taux de change constants.
Les autres
charges et produits opérationnels incluent principalement des
effets de change transactionnels sur les postes du compte
d'exploitation, qui sont positifs de 1,3 millions d'euros sur le
semestre.
Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 46,8
millions d'euros, 5,6 % rapporté au chiffre d'affaires, en
légère progression par rapport à la même période de l'an dernier et
ce malgré la stabilité de l'activité en termes de croissance
organique.
En dessous de la marge
opérationnelle, les dotations aux
amortissements des incorporels liés aux
acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée
aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date
d'acquisition et faisait l'objet d'un amortissement au compte de
résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation
s'élève à 2,6 millions d'euros contre 2,3 millions
précédemment.
Le solde net du poste autres charges et produits non courants et non
récurrents s'établit à -11,2 millions
d'euros contre -7,9 millions d'euros. Il prend en compte des
éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut
les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de
restructuration en cours. Il enregistre pour 7 millions d'euros des
dépenses liées au programme « The New Way » pour lequel
Ipsos a prévu une enveloppe budgétaire de 20 millions d'euros en
2015.
Les charges de
financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 12,1 millions
d'euros contre 11,8 millions d'euros, en hausse de 2,4 % en raison
de la hausse du dollar, 60 % environ de la dette étant libellée en
dollar.
Impôts. Le
taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS
s'établit à 25,2 % contre 25,5 % pour l'ensemble de l'année 2014.
Il intègre, comme par le passé, une charge d'impôts différés
passifs de 2,4 millions d'euros (contre une charge de 1,8 millions
au 1er semestre
2014) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la
déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition
dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés
ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées, et qui
est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté.
Le Résultat net
ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et
constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 30,5
millions d'euros en progression de 16,9 % par rapport au
1er semestre
2014..
La structure
financière
Flux nets de
trésorerie libre. La trésorerie libre générée par
l'exploitation et nette des investissements courants est en
progression de 82,5 % à 53,7 millions d'euros (contre 29,4 millions
d'euros) grâce à une bonne maîtrise de la variation du besoin en
fonds de roulement, ce qui constitue un niveau record depuis
l'introduction en bourse d'Ipsos, il y a 15 ans, au
1er juillet
1999.
Dans le détail :
- La capacité d'autofinancement s'établit à 55,4 millions d'euros
contre 48,0 millions d'euros, en hausse de 15,4 % et en ligne avec
la hausse du résultat d'exploitation.
- Le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de
37,0 millions d'euros.
- Les investissements courants en immobilisations corporelles et
incorporelles, principalement constitués d'investissements
informatiques, sont en hausse de 58 % par rapport à la même période
l'an dernier (12,2 millions d'euros contre 7,7 millions d'euros).
Ipsos aussi retrouve son niveau normatif d'investissements estimé à
environ 1,5 % du chiffre d'affaires.
En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi 5,4
millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition,
procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société
américaine et dans certains pays émergents (Tunisie et
Indonésie).
Par ailleurs, Ipsos a investi 9,5 millions d'euros dans son
programme de rachat d'actions afin de limiter les effets de
dilution de ses plans d'attribution d'actions gratuites.
Les capitaux
propres s'établissent à 914 millions d'euros contre 901
millions publiés au 31 décembre 2014.
Les dettes
financières nettes s'élèvent à 547 millions d'euros au 30 juin
2015 contre 545 millions d'euros au 31 décembre 2014, stables
malgré un impact fortement négatif de la hausse du dollar, en
raison de la bonne génération de flux de trésorerie d'exploitation
évoquée plus haut. Aux taux de change du 31 décembre 2014, la dette
financière nette serait inférieure de à 44 millions d'euros. Il
convient de rappeler qu'environ 60 % de la dette d'Ipsos est
libellée en dollar américain ce qui constitue une couverture
naturelle du risque de change bilanciel, plus de 50 % des actifs
d'Ipsos étant situés en Amérique du Nord et dans des pays dont les
monnaies sont directement reliées au dollar américain comme le
Moyen-Orient et Hong Kong.
Le ratio d'endettement net est de 59,8 % contre 66 % au 30 juin
2014.
Position de
liquidité. La trésorerie en fin de
semestre s'établit à 169,9 millions d'euros contre 149,2 millions
d'euros au 31 décembre 2014, assurant une bonne position de
liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs d'environ 200 millions
d'euros de lignes de crédit disponibles.
Le marché de l'information sur les
citoyens, les consommateurs et les clients croît et se
transforme.
Il croît car, qui, en dehors de
quelques génies, peut décider d'agir sans comprendre les marchés,
connaître les gens - ce qu'ils font, ce qu'ils pensent, sans
s'intéresser à l'activité de ses concurrents, sans rechercher
l'adhésion des équipes qui, dans les entreprises et les
institutions, doivent travailler ensemble ?
Le monde du XXIème
siècle est paradoxal. Jamais l'accumulation de moyens, de richesse,
de solutions et de ressources humaines n'a été aussi élevée. Jamais
les anxiétés n'ont été aussi fortes. Rarement les fureurs et donc
les déstabilisations n'ont été aussi expressives et, semble-t-il,
irrédentistes.
Ceci, autant que la faiblesse des gains de productivité, explique
pourquoi l'offre dépasse souvent la demande. La croissance est
limitée, le risque de déflation perdure et les espoirs mis dans
beaucoup de marchés, en particulier émergents, s'affaiblissent.
Notre société vit un moment de socialisation mais aussi
d'interrogations identitaires et citoyennes. La mondialisation, la
digitalisation sont des facteurs puissants de renaissance, de
transformation, d'ouverture. Ils ont aussi une contrepartie faite
de populisme et d'exacerbation des fanatismes ethniques et
religieux.
Il est donc tout à fait naturel
que le marché de l'information se transforme. La digitalisation, la
socialisation et la mondialisation créent et multiplient
d'innombrables sources d'informations qui viennent s'entremêler,
s'enrichir au mieux, se contredire souvent. Profusion rime bien
avec confusion. Il se transforme aussi car le développement de
systèmes et de technologies permet de produire - si besoin
est ! - plus d'informations, plus vite, plus simplement et à
moindre coût.
Ipsos est un acteur du marché de
l'information. Il est en concurrence avec d'autres grands acteurs
globaux mais aussi avec de très nombreuses boutiques souvent
locales ou régionales et avec de nouveaux acteurs souvent très
spécialisés - c'est-à-dire vendant un service lié à une
problématique très spécifique - portés par l'adoption et la mise en
place de nouvelles solutions techniques.
Tous nos concurrents sont
respectables. Ce sont surtout les nouveaux acteurs qui impriment le
rythme. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont su capter
l'attention de clients en leur offrant une réponse nouvelle,
adaptée à leurs nouveaux besoins.
Le projet « The New Way » engagé
l'année dernière est né de ce constat. Il va s'étendre jusqu'à la
fin de 2017. Il a pour objectif de remodeler l'organisation d'Ipsos
pour la rendre plus simple, plus globale et plus spécifique dans
ses offres, plus collaborative dans son déploiement auprès des
clients. Il se traduit par un effort d'investissement en
technologies, en équipes, en nouveaux savoirs et nouveaux
savoir-faire.
Les premiers résultats sont tangibles. Si Ipsos croît à nouveau aux
États-Unis, c'est grâce aux nouveaux services dont les ventes ont
progressé de 38 % et qui représentent au cours de ce semestre, 15 %
de notre activité américaine.
La volatilité de l'activité dans
beaucoup de marchés émergents rend plus incertaine l'atteinte de
nos objectifs de croissance. Mais l'année n'est pas finie. Nous
pensons que nous ferons au moins aussi bien que prévu dans les
marchés développés. Si nous sommes en mesure, ce qui aujourd'hui
n'est pas assuré, de réduire l'écart entre le niveau d'activité
constaté dans les pays en développement et le niveau d'activité
budgété, notre objectif de croissance interne sera
atteint.
Les équipes d'Ipsos sont en place, mobilisées pour faire mieux au
deuxième semestre qu'au premier tout en étant conscientes qu'elles
doivent travailler dans un environnement incertain et volatile.
Tous nos autres objectifs seront
atteints :
- le chiffre d'affaires va
progresser plus que prévu, porté par des effets de change
favorables et dans une moindre mesure par l'intégration de RDA
Group ;
- la marge opérationnelle courante sera d'au moins 10 % malgré les
dépenses supplémentaires liées au projet « The New Way
» ;
- l'enveloppe de 20 millions d'euros consacrée à la rationalisation
de notre organisation et au développement accéléré de nouveaux
services sera effectivement dépensée.
Création d'un poste « Investor
Relations »
Ipsos est heureux d'annoncer la
nomination d'Axelle Ricour-Dumas au poste d'« Investor
Relations », en charge des relations avec les gérants de fonds
et les analystes financiers, et rapportant à Laurence Stoclet,
directeur général délégué et directeur financier du Groupe. Axelle
a rejoint le groupe Ipsos en avril 2014, en tant que « Market
Chief Analyst ». Elle a 15 ans d'expérience comme analyste
financier, notamment chez Cheuvreux où elle était co-responsable de
l'équipe « Small and Mid Caps ».
Annexes
-
Compte de résultat
consolidé
-
État de la situation
financière
-
État des flux de trésorerie
consolidés
Une plaquette
complète des états financiers consolidés
est disponible sur le site www.ipsos.com
La présentation de
l'activité et des résultats du premier semestre 2015
sera disponible le 23 juillet sur le site
www.ipsos.com
GAME CHANGERS
« Game Changers » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Chez
Ipsos, nous sommes passionnément curieux à propos des individus,
des marchés, des marques et de la société. Nous aidons nos clients
à naviguer plus vite et plus aisément dans un monde en profonde
mutation.
Nous leur apportons l'inspiration nécessaire à la prise de
décisions stratégiques.
Nous leur délivrons sécurité, rapidité, simplicité et
substance.
Nous
sommes des Game Changers.
Ipsos
est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est
également éligible au SRD.
Code ISIN FR0000073298, Reuters
ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
www.ipsos.com
Compte de résultat
consolidé
Comptes semestriels au 30 juin 2015
en milliers d'euros |
30/06/2015 |
30/06/2014 |
31/12/2014 |
Chiffre d'affaires |
832 925 |
756 012 |
1 669 469 |
Coûts
directs |
(296 570) |
(270 387) |
(597 275) |
Marge brute |
536 355 |
485 625 |
1 072 194 |
Charges de personnel - hors rémunération en actions |
(368 313) |
(335 133) |
(680 017) |
Charges de personnel - rémunération en actions* |
(5 888) |
(6 452) |
(11 998) |
Charges générales d'exploitation |
(116 626) |
(103 847) |
(207 379) |
Autres charges et produits opérationnels |
1
281 |
(1 085) |
326 |
Marge opérationnelle |
46 809 |
39 108 |
173 128 |
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux
acquisitions* |
(2 572) |
(2 280) |
(4 644) |
Autres charges et produits non courants* |
(11 203) |
(7 913) |
(17 172) |
Quote-part
dans les résultats des entreprises associées |
(89) |
(43) |
(92) |
Résultat opérationnel |
32 945 |
28 871 |
151 220 |
Charges de financement |
(12 078) |
(11 790) |
(22 817) |
Autres charges et produits financiers |
(2 987) |
(7) |
2 788 |
Résultat net avant impôts |
17 879 |
17 073 |
131 191 |
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill |
(2 061) |
(2 437) |
(29 889) |
Impôts
différés sur amortissement du goodwill* |
(2 444) |
(1 781) |
(4 197) |
Impôt sur
les résultats |
(4 505) |
(4 217) |
(34 086) |
Résultat net |
13 374 |
12 856 |
97 105 |
Dont part du Groupe |
12 864 |
10 104 |
89 716 |
Dont part des minoritaires |
510 |
2 752 |
7 388 |
|
|
|
|
Résultat net part du
Groupe par action de base (en euros) |
0,28 |
0,22 |
1,98 |
Résultat
net part du Groupe par action dilué (en euros) |
0,28 |
0,22 |
1,96 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net ajusté * |
31 340 |
29 034 |
128 857 |
|
|
|
|
Dont
Part du Groupe |
30 540 |
26 131 |
120 767 |
|
|
|
|
Dont
Part des minoritaires |
800 |
2 903 |
8 090 |
|
|
|
|
Résultat net ajusté,
part du groupe par action |
0,67 |
0,58 |
2,67 |
|
|
|
|
Résultat
net ajusté dilué, part du groupe par action |
0,66 |
0,57 |
2,63 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*ajusté des
éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions),
de l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations
clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont
l'amortissement est déductible dans certains pays et de l'impact
net d'impôts des autres produits et charges non courants.
État de la situation
financière
Comptes semestriels au 30 juin 2015
en milliers d'euros |
|
30/06/2015 |
30/06/2014 |
31/12/2014 |
ACTIF |
|
|
|
|
Goodwills |
|
1 268
089 |
1 142
586 |
1 198
778 |
Autres immobilisations incorporelles |
|
86
585 |
84
915 |
85 234 |
Immobilisations corporelles |
|
34 068 |
34 364 |
32 425 |
Participation dans les entreprises associées |
|
268 |
735 |
357 |
Autres actifs financiers non courants |
|
19 950 |
25 752 |
27 407 |
Impôts différés actifs |
|
37 477 |
38 047 |
38 626 |
Actifs non courants |
|
1 446 437 |
1 326 400 |
1 382 828 |
Clients et comptes rattachés |
|
563 767 |
529 890 |
610 212 |
Impôts courants |
|
21 661 |
22 999 |
18 110 |
Autres actifs courants |
|
95 362 |
77 405 |
75 637 |
Instruments financiers dérivés |
|
4 442 |
3 456 |
4 164 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
|
169 932 |
135 686 |
149 258 |
Actifs courants |
|
855 163 |
769 436 |
857 380 |
TOTAL ACTIF |
|
2 301 600 |
2 095 836 |
2 240 208 |
|
|
|
|
|
en milliers d'euros |
|
30/06/2015 |
30/06/2014 |
31/12/2014 |
PASSIF |
|
|
|
|
Capital |
|
11
334 |
11
334 |
11
334 |
Primes d'émission |
|
540 201 |
540 201 |
540 201 |
Actions propres |
|
(1 241) |
(1 438) |
(763) |
Écarts de conversion |
|
(322) |
(54 941) |
(39 217) |
Autres réserves |
|
344 829 |
311 648 |
371 657 |
Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la
société |
|
894 802 |
806 805 |
883 211 |
Intérêts
minoritaires |
|
19 593 |
13 881 |
18 079 |
Capitaux propres |
|
914 395 |
820 686 |
901 290 |
Emprunts et autres passifs financiers non courants |
|
577 253 |
614 629 |
608 020 |
Provisions non courantes |
|
5 545 |
16 277 |
14 920 |
Provisions pour retraites |
|
25 238 |
22 145 |
23 890 |
Impôts différés passifs |
|
120 593 |
105 031 |
114 568 |
Autres passifs non courants |
|
48 767 |
73 643 |
44 627 |
Passifs non courants |
|
777 397 |
831 724 |
806 026 |
Fournisseurs et comptes rattachés |
|
248 157 |
203
957 |
253
040 |
Emprunts et autres passifs financiers courants |
|
144 292 |
66 444 |
90 782 |
Impôts courants |
|
3 226 |
5 383 |
11 111 |
Provisions courantes |
|
3 784 |
3 989 |
4 860 |
Autres passifs courants |
|
210 349 |
163 652 |
173 100 |
Passifs courants |
|
609 808 |
443 425 |
532 892 |
TOTAL PASSIF |
|
2 301 600 |
2 095 836 |
2 240 208 |
État des flux de trésorerie
consolidés
Comptes semestriels au 30 juin 2015
en milliers d'euros |
30/06/2015 |
30/06/2014 |
31/12/2014 |
OPERATIONS D'EXPLOITATION |
|
|
|
RESULTAT NET |
13 374 |
12 856 |
97 105 |
Éléments sans incidence sur la capacité
d'autofinancement |
|
|
|
Amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles |
13 535 |
12 241 |
25 647 |
Résultat net des sociétés mises en équivalence,
nets des dividendes reçus |
89 |
43 |
92 |
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs |
18 |
44 |
287 |
Variation nette des provisions |
629 |
(111) |
(2 814) |
Rémunération en actions |
5 294 |
5 838 |
11 349 |
Autres produits et charges calculés |
3 794 |
460 |
2
221 |
Frais d'acquisition de sociétés consolidées |
2 112 |
668 |
1 807 |
Charge de financement |
12 078 |
11 790 |
22 817 |
Charge d'impôt |
4 505 |
4 217 |
34 086 |
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET
IMPOT |
55 429 |
48 048 |
192 597 |
Variation du besoin en fonds de roulement |
36 952 |
13 348 |
(18 724) |
Intérêts financiers nets payés |
(10 458) |
(10 696) |
(21 227) |
Impôts payés |
(15 947) |
(13 690) |
(23 317) |
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION |
65 976 |
37 009 |
129 330 |
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT |
|
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
(11 705) |
(6 294) |
(14 274) |
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels |
389 |
53 |
101 |
Augmentation / (diminution) d'immobilisations
financières |
(932) |
(1 326) |
(1 423) |
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés |
(1 446) |
(934) |
(2 534) |
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT |
(13 695) |
(8 501) |
(18 130) |
OPERATIONS DE FINANCEMENT |
|
|
|
Augmentation / (Réduction) de capital |
0 |
0 |
0 |
(Achats) / Ventes nets d'actions propres |
(9 492) |
(9 847) |
(11 532) |
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme
|
(22 158) |
(24 896) |
(59 398) |
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires |
(1 065) |
(623) |
(2 229) |
Rachats d'intérêts minoritaires |
(3 928) |
(5 099) |
(6 418) |
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère |
0 |
0 |
(31 804) |
Dividendes
versés aux minoritaires des sociétés intégrées |
(1 869) |
(2 042) |
(3 534) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE
FINANCEMENT |
(38 511) |
(42 507) |
(114 915) |
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE |
13 769 |
(13 998) |
(3 715) |
Incidence des variations des cours des devises sur la
trésorerie |
6
905 |
982 |
4 270 |
TRESORERIE A L'OUVERTURE |
149 258 |
148 703 |
148 703 |
TRESORERIE A LA CLOTURE |
169 932 |
135 686 |
149 258 |
Ipsos Communiqué Résultats premier
semestre 2015
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Source: IPSOS via Globenewswire
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