Premier semestre 2015

                  Un semestre encourageant malgré ses challenges

Chiffre d'affaires : 832,9 millions d'euros, + 10,2 %
Croissance organique - 0,4 %

Paris, 22 juillet 2015 - Au premier semestre 2015 le chiffre d'affaires d'Ipsos s'établit à 832,9 millions d'euros, en progression de 10,2 % par comparaison avec la même période de 2014. Les effets de change ont joué positivement tout au long du semestre et expliquent à eux seuls la croissance - en euros - de l'activité. Les effets de périmètre sont négligeables.

À taux de change et périmètre constants, l'activité d'Ipsos exprimée en termes de revenu total a fléchi au deuxième trimestre et, sur l'ensemble de la période, baisse de 0,4 %. Le volume de marge brute qui se calcule en retirant du chiffre d'affaires l'ensemble des coûts externes liés à l'exécution des contrats qui est un indicateur essentiel de la performance opérationnelle de l'entreprise, est lui, pratiquement stable.

Évolution de l'activité par région

Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par zone géographique
(en millions d'euros)
1er semestre
2015
1er semestre 2014 Évolution 2015/2014 Croissance organique
Europe, Moyen Orient et Afrique 369,5 355,6 3,9 % 0,5 %
Amériques 326,4 277,9 17,5 % 0 %
Asie-Pacifique 137,0 122,5 11,8 % -3,5 %
Chiffre d'affaires semestriel 832,9 756,0 10,2 % -0,4 %

Deux moteurs soutenant, depuis longtemps, la croissance d'Ipsos ont connu des ratés. D'un côté, les grandes entreprises du secteur de la grande consommation, surtout occidentales, ont poursuivi leur politique de recherche d'efficience plutôt que de croissance. Cela ne veut pas dire nécessairement que nous travaillons moins avec elles ou que nous perdons des parts de marché mais plutôt que grâce aux technologies et à un effort conjoint de rationalisation et de simplification des protocoles d'études, il est possible de produire autant ou plus d'informations plus vite et moins cher. Avec elles, Ipsos a enregistré au cours de ce semestre une baisse de revenus de 3 %. D'un autre côté, les turbulences qui pour des raisons diverses affectent les marchés émergents ont créé une situation totalement inédite et sans doute provisoire. Le chiffre d'affaires d'Ipsos progresse dans les marchés développés, surtout aux États-Unis, au Royaume Uni, en Allemagne et au Japon, conformément à nos objectifs, grâce au développement de nouveaux services, pierre angulaire du programme « The New Way » engagé l'année dernière. Dans le même temps il régresse dans les marchés émergents de 2 %. Cela étant, hors Russie et Moyen-Orient les deux zones les plus affectées, le chiffre d'affaires d'Ipsos se tient mieux, en croissance globale de 0,9 %, au lieu de - 0,4 %, et pour les seuls marchés
émergents de + 2 % versus - 2 %.

L'analyse de l'activité par zone géographique reflète en partie cette dichotomie. La région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) croît légèrement, malgré les difficultés de la Russie et du Moyen-Orient, grâce à de belles performances notamment au Royaume-Uni, déjà mentionné, mais aussi en Afrique.

Dans les Amériques, les performances d'Ipsos sont satisfaisantes aux États-Unis mais aussi au Mexique et même au Brésil.  Elles sont plus contrastées dans les marchés plus petits, soit parce qu'ils connaissent des difficultés politiques et économiques spécifiques comme l'Argentine ou le Venezuela, soit parce que le redéploiement des services d'Ipsos vers de nouvelles bases de clientèle et de services n'a été engagé que très récemment.
Enfin, en Asie-Pacifique, la baisse d'activité est spectaculaire mais temporaire. Ipsos a décidé dans plusieurs marchés, notamment en Chine, de se retirer de contrats importants en volume mais générant des pertes récurrentes.
Par voie de conséquence, dans cette région, même si notre chiffre d'affaires est en baisse, les taux de marge brute et de marge opérationnelle sont en progression, reflétant l'assainissement recherché de nos opérations.

Évolution de l'activité par ligne de métier

Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par ligne de métier
(en millions d'euros)
1er semestre 2015 1er semestre 2014 Évolution 2015/2014 Croissance organique
Études Médias et Expression des marques 193,3 191,5 1,0 % - 6 %
Études Marketing 446,5 390,7 14,3 % 1,5 %
Études d'Opinion et Recherche sociale 86,6 73,0 18,6 % 8 %
Études pour la gestion de la Relation Client / Salarié 106,5 100,8 5,6 % -2,5 %
Chiffre d'affaires semestriel 832,9 756,0 10,2 % -0,4 %

Par ligne de métier, les résultats sont plus contrastés qu'à l'ordinaire. Deux d'entre elles sont en progression. Les deux autres sont en recul.

· Ipsos Connect réunit, depuis le début de l'exercice, les activités liées à la mesure des médias et celles qui s'attachent à l'efficacité des campagnes de communication. Cette réorganisation, qui est issue de réflexions conduites dans le cadre du projet « The New Way » était nécessaire. La digitalisation progressive des activités marketing des entreprises crée une convergence entre les choix des objectifs et des moyens, entre les contenus et les canaux.

C'est vrai pour les médias eux-mêmes qui, de plus en plus souvent, produisent et diffusent leurs programmes. C'est vrai aussi pour les marques qui ne conçoivent plus de message sans s'interroger en même temps sur les lieux et les moments où elles pourront « toucher et engager leur(s) cible(s) ».

La création d'Ipsos Connect répond à cette nouvelle problématique. Elle se traduit par une refonte complète de nos services et aussi de nos équipes. Elle a des conséquences négatives à court terme. Nous en attendons des effets très positifs dans les prochains exercices.

· Ipsos Loyalty, la ligne de métier dédiée aux programmes de mesure de la relation client et de la qualité des services offerts est également en décroissance. C'est un simple effet de phasage et de reconnaissance de l'avancement des contrats signés. Ses ventes sont en progression et ceci se traduira par un (bien) meilleur second semestre.

Il s'agit là encore d'une thématique en rapide transformation. La digitalisation et aussi la
« professionnalisation » des acheteurs et des consommateurs, crée le besoin pour les entreprises, quels que soient les secteurs, de mieux maîtriser l'expérience client. Ceux-ci sont plus sollicités, plus volatiles, plus exigeants aussi. Même si leurs choix restent influencés par l'image institutionnelle des marques, ils sont, plus que jamais sensibles à la qualité du produit ou du service qui leur est délivré. C'est donc un choix délibéré d'Ipsos, là encore à la suite des réflexions menées dans le cadre du projet « The New Way », d'investir dans ces problématiques, de transformer notre offre, de développer des plateformes rendant la collecte de l'information plus rapide (il faut saisir la perception de l'expérience juste après qu'elle se soit produite), plus simple et plus globale. Il nous a fallu aussi renforcer des expertises du type « big data » permettant d'agglomérer toutes les informations utiles, afin de dresser un tableau complet et pertinent de la performance des produits, des réseaux, des expériences.
Dans ce contexte, l'acquisition de RDA Group annoncée il y a quelques jours prend tout son sens. RDA Group est une société américaine installée à Détroit, qui conduit pour les constructeurs automobiles d'importants programmes de recherche destinés à mesurer et à optimiser la perception de la qualité de leurs produits et services. L'intention, en combinant les compétences et les ressources d'Ipsos et de RDA Group, est de devenir un acteur majeur dans ces domaines.

· Ipsos Marketing est au coeur des services qu'Ipsos délivre à ses clients. En partie pour des raisons arithmétiques, les résultats de cette ligne de métier - qui rassemble une bonne moitié de l'activité totale - ont souvent été le reflet de l'ensemble de l'activité. C'est un peu mieux que cela au premier semestre. C'est là que la diversification de la base de clientèle s'effectue le plus rapidement. Sans bien sûr renoncer à préserver et pourquoi pas à améliorer leurs positions auprès des entreprises de la grande consommation, qu'elles soient globales, régionales ou locales. Les équipes d'Ipsos Marketing travaillent davantage cette année avec les laboratoires pharmaceutiques, les constructeurs automobiles et aussi les acteurs du e-commerce.

· Enfin, le succès d'Ipsos Public Affairs, la ligne de métier consacrée à l'étude des opinions et des comportements des citoyens ne se dément pas. Ipsos occupe dans ce domaine de fortes positions notamment au Royaume Uni, au Canada, en Australie, en France, au Mexique et, à partir d'une base déjà enviable poursuit sa croissance à Washington, Bruxelles et Genève.
Ipsos est aujourd'hui l'une des sources les plus citées dans le monde et nous sommes fiers de travailler après avoir été sélectionné via des processus d'appels d'offres exigeants, par des institutions gouvernementales et non-gouvernementales en nombre croissant. Au-delà des processus électoraux, Ipsos conduit de multiples projets, souvent pluriannuels, visant à mesurer les comportements des citoyens et à recueillir leurs appréciations sur l'action publique notamment dans les secteurs de la santé, du logement, de l'aménagement urbain et de l'éducation.
La fondation Ipsos créée l'année dernière et qui soutient des projets destinés à des jeunes en situation difficile n'est, après tout, qu'une contribution aujourd'hui modeste mais que nous voulons exemplaire, aux actions menées par de nombreux clients d'Ipsos.

Compte de résultat résumé

En millions d'euros S1 2015 S1 2014 Variation
S1 2015 / S1 2014
 
Chiffre d'affaires 832,9 756,0 + 10,2 %
Marge brute 536,4 485,6 + 10,4 %
Marge brute / CA 64,4 % 64,2 %  + 20 pb
Marge opérationnelle 46,8 39,1 + 19,7 %
Marge opérationnelle/ CA 5,6 % 5,2 % + 40 pb
Autres charges et produits non courants et non récurrents (11,2) (7,9) + 6,8 %
Charge de financement (12,1) (11,8) + 2,4 %
Impôts (4,5) (4,2) -
Résultat net ajusté*
part du groupe
30,5 26,1 + 16,9 %
* Le résultat net ajusté est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunérations en actions), avant l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants.


La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) poursuit sa progression et s'établit à 64,4 %, signe d'une bonne capacité à maintenir les prix dans tous les pays.

En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en hausse de 9,9 % en raison des effets de change mais diminue faiblement en pourcentage du chiffre d'affaires et de la marge brute.

Les rémunérations variables en action passent de 6,4 à 5,9 millions d'euros. Comme prévu, à partir de 2015, le programme ayant atteint son plein régime en 2014 ne pèse plus sur l'évolution du taux de marge opérationnelle.

Les frais généraux connaissent une progression de 12,3 %, un peu plus rapide que celle du chiffre d'affaires, en raison notamment de dépenses plus importantes dans les technologies sous forme de services mais aussi d'équipements informatiques, avec la digitalisation des terrains d'enquête. Les dépenses IT croissent ainsi de 11 % à taux de change constants.

Les autres charges et produits opérationnels incluent principalement des effets de change transactionnels sur les postes du compte d'exploitation, qui sont positifs de 1,3 millions d'euros sur le semestre.

Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 46,8 millions d'euros,  5,6 % rapporté au chiffre d'affaires, en légère progression par rapport à la même période de l'an dernier et ce malgré la stabilité de l'activité en termes de croissance organique.

En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisait l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,6 millions d'euros contre 2,3 millions précédemment.

Le solde net du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à -11,2 millions

d'euros contre -7,9 millions d'euros. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration en cours. Il enregistre pour 7 millions d'euros des dépenses liées au programme « The New Way » pour lequel Ipsos a prévu une enveloppe budgétaire de 20 millions d'euros en 2015.

Les charges de financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 12,1 millions d'euros contre 11,8 millions d'euros, en hausse de 2,4 % en raison de la hausse du dollar, 60 % environ de la dette étant libellée en dollar.

Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 25,2 % contre 25,5 % pour l'ensemble de l'année 2014. Il intègre, comme par le passé, une charge d'impôts différés passifs de 2,4 millions d'euros (contre une charge de 1,8 millions au 1er semestre 2014) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées, et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté.

Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 30,5 millions d'euros en progression de 16,9 % par rapport au 1er semestre 2014..

La structure financière

Flux nets de trésorerie libre. La trésorerie libre générée par l'exploitation et nette des investissements courants est en progression de 82,5 % à 53,7 millions d'euros (contre 29,4 millions d'euros) grâce à une bonne maîtrise de la variation du besoin en fonds de roulement, ce qui constitue un niveau record depuis l'introduction en bourse d'Ipsos, il y a 15 ans,  au 1er juillet 1999.
Dans le détail :
- La capacité d'autofinancement s'établit à 55,4 millions d'euros contre 48,0 millions d'euros, en hausse de 15,4 % et en ligne avec la hausse du résultat d'exploitation.
- Le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de 37,0 millions d'euros.
- Les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles, principalement constitués d'investissements informatiques, sont en hausse de 58 % par rapport à la même période l'an dernier (12,2 millions d'euros contre 7,7 millions d'euros). Ipsos aussi retrouve son niveau normatif d'investissements estimé à environ 1,5 % du chiffre d'affaires.

En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi 5,4 millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et dans certains pays émergents (Tunisie et Indonésie). 
Par ailleurs, Ipsos a investi 9,5 millions d'euros dans son programme de rachat d'actions afin de limiter les effets de dilution de ses plans d'attribution d'actions gratuites.

Les capitaux propres s'établissent à 914 millions d'euros contre 901 millions publiés au 31 décembre 2014.

Les dettes financières nettes s'élèvent à 547 millions d'euros au 30 juin 2015 contre 545 millions d'euros au 31 décembre 2014, stables malgré un impact fortement négatif de la hausse du dollar, en raison de la bonne génération de flux de trésorerie d'exploitation évoquée plus haut. Aux taux de change du 31 décembre 2014, la dette financière nette serait inférieure de à 44 millions d'euros. Il convient de rappeler qu'environ 60 % de la dette d'Ipsos est libellée en dollar américain ce qui constitue une couverture naturelle du risque de change bilanciel, plus de 50 % des actifs d'Ipsos étant situés en Amérique du Nord et dans des pays dont les monnaies sont directement reliées au dollar américain comme le Moyen-Orient et Hong Kong.
Le ratio d'endettement net est de 59,8 % contre 66 % au 30 juin 2014.

Position de liquidité. La trésorerie en fin de semestre s'établit à 169,9 millions d'euros contre 149,2 millions d'euros au 31 décembre 2014, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs d'environ 200 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.

PERSPECTIVES 2015

Le marché de l'information sur les citoyens, les consommateurs et les clients croît et se transforme.

Il croît car, qui, en dehors de quelques génies, peut décider d'agir sans comprendre les marchés, connaître les gens - ce qu'ils font, ce qu'ils pensent, sans s'intéresser à l'activité de ses concurrents, sans rechercher l'adhésion des équipes qui, dans les entreprises et les institutions, doivent travailler ensemble ?

Le monde du XXIème siècle est paradoxal. Jamais l'accumulation de moyens, de richesse, de solutions et de ressources humaines n'a été aussi élevée. Jamais les anxiétés n'ont été aussi fortes. Rarement les fureurs et donc les déstabilisations n'ont été aussi expressives et, semble-t-il, irrédentistes.
Ceci, autant que la faiblesse des gains de productivité, explique pourquoi l'offre dépasse souvent la demande. La croissance est limitée, le risque de déflation perdure et les espoirs mis dans beaucoup de marchés, en particulier émergents, s'affaiblissent. Notre société vit un moment de socialisation mais aussi d'interrogations identitaires et citoyennes. La mondialisation, la digitalisation sont des facteurs puissants de renaissance, de transformation, d'ouverture. Ils ont aussi une contrepartie faite de populisme et d'exacerbation des fanatismes ethniques et religieux.

Il est donc tout à fait naturel que le marché de l'information se transforme. La digitalisation, la socialisation et la mondialisation créent et multiplient d'innombrables sources d'informations qui viennent s'entremêler, s'enrichir au mieux, se contredire souvent. Profusion rime bien avec confusion. Il se transforme aussi car le développement de systèmes et de technologies permet de produire - si besoin est ! - plus d'informations, plus vite, plus simplement et à moindre coût.

Ipsos est un acteur du marché de l'information. Il est en concurrence avec d'autres grands acteurs globaux mais aussi avec de très nombreuses boutiques souvent locales ou régionales et avec de nouveaux acteurs souvent très spécialisés - c'est-à-dire vendant un service lié à une problématique très spécifique - portés par l'adoption et la mise en place de nouvelles solutions techniques.  

Tous nos concurrents sont respectables. Ce sont surtout les nouveaux acteurs qui impriment le rythme. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont su capter l'attention de clients en leur offrant une réponse nouvelle, adaptée à leurs nouveaux besoins.

Le projet « The New Way » engagé l'année dernière est né de ce constat. Il va s'étendre jusqu'à la fin de 2017. Il a pour objectif de remodeler l'organisation d'Ipsos pour la rendre plus simple, plus globale et plus spécifique dans ses offres, plus collaborative dans son déploiement auprès des clients. Il se traduit par un effort d'investissement en technologies, en équipes, en nouveaux savoirs et nouveaux savoir-faire.
Les premiers résultats sont tangibles. Si Ipsos croît à nouveau aux États-Unis, c'est grâce aux nouveaux services dont les ventes ont progressé de 38 % et qui représentent au cours de ce semestre, 15 % de notre activité américaine.

La volatilité de l'activité dans beaucoup de marchés émergents rend plus incertaine l'atteinte de nos objectifs de croissance. Mais l'année n'est pas finie. Nous pensons que nous ferons au moins aussi bien que prévu dans les marchés développés. Si nous sommes en mesure, ce qui aujourd'hui n'est pas assuré, de réduire l'écart entre le niveau d'activité constaté dans les pays en développement et le niveau d'activité budgété, notre objectif de croissance interne sera atteint.
Les équipes d'Ipsos sont en place, mobilisées pour faire mieux au deuxième semestre qu'au premier tout en étant conscientes qu'elles doivent travailler dans un environnement incertain et volatile.

Tous nos autres objectifs seront atteints :

- le chiffre d'affaires va progresser plus que prévu, porté par des effets de change favorables et dans une moindre mesure par l'intégration de RDA Group ;
- la marge opérationnelle courante sera d'au moins 10 % malgré les dépenses supplémentaires liées au projet « The New Way » ;
- l'enveloppe de 20 millions d'euros consacrée à la rationalisation de notre organisation et au développement accéléré de nouveaux services sera effectivement dépensée.

Création d'un poste « Investor Relations »

Ipsos est heureux d'annoncer la nomination d'Axelle Ricour-Dumas au poste d'« Investor Relations », en charge des relations avec les gérants de fonds et les analystes financiers, et rapportant à Laurence Stoclet, directeur général délégué et directeur financier du Groupe. Axelle a rejoint le groupe Ipsos en avril 2014, en tant que « Market Chief Analyst ». Elle a 15 ans d'expérience comme analyste financier, notamment chez Cheuvreux où elle était co-responsable de l'équipe « Small and Mid Caps ».

Annexes

  • Compte de résultat consolidé
  • État de la situation financière
  • État des flux de trésorerie consolidés

Une plaquette complète des états financiers consolidés
est disponible sur le site
www.ipsos.com

La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2015
sera disponible le 23 juillet sur le site www.ipsos.com

GAME CHANGERS


« Game Changers » est la signature publicitaire d'Ipsos.

Chez Ipsos, nous sommes passionnément curieux à propos des individus, des marchés, des marques et de la société. Nous aidons nos clients à naviguer plus vite et plus aisément dans un monde en profonde mutation.
Nous leur apportons l'inspiration nécessaire à la prise de décisions stratégiques.
Nous leur délivrons sécurité, rapidité, simplicité et substance.

Nous sommes des Game Changers.

Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est également éligible au SRD.

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www.ipsos.com

Compte de résultat consolidé
Comptes semestriels au 30 juin 2015

en milliers d'euros 30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
Chiffre d'affaires 832 925 756 012 1 669 469
Coûts directs  (296 570) (270 387) (597 275)
Marge brute  536 355 485 625 1 072 194
Charges de personnel - hors rémunération en actions  (368 313) (335 133) (680 017)
Charges de personnel - rémunération en actions*  (5 888) (6 452) (11 998)
Charges générales d'exploitation  (116 626) (103 847) (207 379)
Autres charges et produits opérationnels 1 281 (1 085) 326
Marge opérationnelle  46 809 39 108 173 128
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions* (2 572) (2 280) (4 644)
Autres charges et produits non courants* (11 203) (7 913) (17 172)
Quote-part dans les résultats des entreprises associées (89) (43) (92)
Résultat opérationnel 32 945 28 871 151 220
Charges de financement (12 078) (11 790) (22 817)
Autres charges et produits financiers (2 987) (7) 2 788
Résultat net avant impôts 17 879 17 073 131 191
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill (2 061) (2 437) (29 889)
Impôts différés sur amortissement du goodwill* (2 444) (1 781) (4 197)
Impôt sur les résultats (4 505) (4 217) (34 086)
Résultat net 13 374 12 856 97 105
Dont part du Groupe 12 864 10 104 89 716
Dont part des minoritaires 510 2 752 7 388
       
Résultat net part du Groupe par action de base  (en euros) 0,28 0,22 1,98
Résultat net part du Groupe par action dilué  (en euros)  0,28 0,22 1,96
 

 
             
  Résultat net ajusté * 31 340 29 034 128 857      
  Dont Part du Groupe 30 540 26 131 120 767      
  Dont Part des minoritaires  800 2 903 8 090      
  Résultat net ajusté, part du groupe par action 0,67 0,58 2,67      
  Résultat net ajusté dilué, part du groupe par action 0,66 0,57 2,63      
                         
 

*ajusté des éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions), de l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et de l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants.

 

État de la situation financière
Comptes semestriels au 30 juin 2015

en milliers d'euros   30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
ACTIF        
Goodwills   1 268 089 1 142 586 1 198 778
Autres immobilisations incorporelles     86 585 84 915 85 234
Immobilisations corporelles    34 068 34 364 32 425
Participation dans les entreprises associées     268 735 357
Autres actifs financiers non courants    19 950 25 752 27 407
Impôts différés actifs    37 477 38 047 38 626
Actifs non courants   1 446 437 1 326 400 1 382 828
Clients et comptes rattachés    563 767 529 890 610 212
Impôts courants    21 661 22 999 18 110
Autres actifs courants    95 362 77 405 75 637
Instruments financiers dérivés    4 442 3 456 4 164
Trésorerie et équivalents de trésorerie    169 932 135 686 149 258
Actifs courants    855 163 769 436 857 380
TOTAL ACTIF   2 301 600 2 095 836 2 240 208
         
en milliers d'euros   30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
PASSIF        
Capital    11 334 11 334 11 334
Primes d'émission    540 201 540 201 540 201
Actions propres   (1 241) (1 438) (763)
Écarts de conversion   (322) (54 941) (39 217)
Autres réserves    344 829 311 648 371 657
Capitaux propres attribuables aux actionnaires de la société    894 802 806 805 883 211
Intérêts minoritaires    19 593 13 881 18 079
Capitaux propres    914 395 820 686 901 290
Emprunts et autres passifs financiers non courants    577 253 614 629 608 020
Provisions non courantes    5 545 16 277 14 920
Provisions pour retraites    25 238 22 145 23 890
Impôts différés passifs    120 593 105 031 114 568
Autres passifs non courants    48 767 73 643 44 627
Passifs non courants    777 397 831 724 806 026
Fournisseurs et comptes rattachés    248 157 203 957 253 040
Emprunts et autres passifs financiers courants    144 292 66 444 90 782
Impôts courants    3 226 5 383 11 111
Provisions courantes    3 784 3 989 4 860
Autres passifs courants     210 349 163 652 173 100
Passifs courants    609 808 443 425 532 892
TOTAL PASSIF   2 301 600 2 095 836 2 240 208

État des flux de trésorerie consolidés
Comptes semestriels au 30 juin 2015

en milliers d'euros  30/06/2015 30/06/2014 31/12/2014
OPERATIONS D'EXPLOITATION      
RESULTAT NET  13 374 12 856 97 105
Éléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement      
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles   13 535 12 241 25 647
Résultat net des sociétés mises en équivalence,
nets des dividendes reçus
  89  43 92
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs  18 44 287
Variation nette des provisions  629 (111) (2 814)
Rémunération en actions  5 294 5 838 11 349
Autres produits et charges calculés  3 794 460 2 221
Frais d'acquisition de sociétés consolidées  2 112 668 1 807
Charge de financement  12 078 11 790 22 817
Charge d'impôt  4 505 4 217 34 086
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT  55 429 48 048 192 597
Variation du besoin en fonds de roulement  36 952 13 348 (18 724)
Intérêts financiers nets payés  (10 458) (10 696) (21 227)
Impôts payés  (15 947) (13 690) (23 317)
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'EXPLOITATION   65 976 37 009 129 330
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT      
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (11 705) (6 294) (14 274)
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels  389 53 101
Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières  (932) (1 326) (1 423)
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés   (1 446) (934) (2 534)
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT  (13 695) (8 501) (18 130)
OPERATIONS DE FINANCEMENT      
Augmentation / (Réduction) de capital 0 0 0
(Achats) / Ventes nets d'actions propres  (9 492) (9 847) (11 532)
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme    (22 158) (24 896) (59 398)
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires (1 065) (623) (2 229)
Rachats d'intérêts minoritaires (3 928) (5 099) (6 418)
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère 0 0 (31 804)
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées  (1 869) (2 042) (3 534)
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT (38 511) (42 507) (114 915)
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE  13 769 (13 998) (3 715)
Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie  6 905 982 4 270
TRESORERIE A L'OUVERTURE  149 258 148 703 148 703
TRESORERIE A LA CLOTURE 169 932 135 686 149 258
Ipsos Communiqué Résultats premier semestre 2015



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Source: IPSOS via Globenewswire

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