CHERTSEY, Angleterre,
November 26, 2014 /PRNewswire/ --
L'European Society of Clinical
Microbiology and Infectious Diseases (ESCMID) a identifié la
récurrence comme étant le problème le plus important dans le
traitement de l'ICD.[1]
Une nouvelle analyse d'une étude de cas réels montre que
l'utilisation de la fidaxomicine[▼] en première
intention est efficace d'un point de vue clinique pour réduire les
taux de récurrence et la mortalité et fournit des économies de coût
dans le traitement de l'infection à Clostridium
difficile (ICD), une pathologie potentiellement
fatale.[2]
(Photo:
http://photos.prnewswire.com/prnh/20141126/717941-INFO )
L'analyse initiale, dérivée des données de cinq centres d'essais
britanniques ayant introduit la fidaxomicine entre juillet et
décembre 2012, a été présentée aujourd'hui à l'occasion de la
conférence de la Federation of Infection Societies (FIS). L'analyse
de cas réel confirme les données de l'essai clinique en mettant en
évidence la baisse très importante des taux de récurrence
(réduction relative de 74 %) chez les patients traités avec de
la fidaxomicine en première intention, comparé aux traitements de
soins standard, vancomycine et métronidazole.[2]
Commentant les résultats, le Dr Simon
Goldenberg, microbiologiste et médecin de contrôle des
infections à l'hôpital Guy's and St
Thomas' NHS Foundation Trust, a déclaré :
« L'analyse de ces évaluations de service met
en évidence l'amélioration potentielle des résultats
qui pourrait être obtenue avec cette nouvelle approche de la
gestion de l'ICD. Au cours des dix dernières années,
nous avons énormément réduit les taux d'ICD au
Royaume-Uni à travers des protocoles d'hygiène
hospitalière rigoureux et des mesures de prévention des infections.
Cependant la récurrence reste un problème. Cette analyse soutient
un consensus croissant selon lequel la fidaxomicine devrait être
utilisée en première intention chez tous les patients diagnostiqués
avec une ICD afin de régler le problème de la récurrence, améliorer
les résultats des patients et, au final, économiser les ressources
précieuses du service national de santé du
Royaume-Uni. »
Les données recueillies sur 107 patients au total, traités
en première intention avec de la fidaxomicine au cours d'une
période d'évaluation de 12 mois, ont été comparées avec celles
d'une cohorte rétrospective traitée avec des soins standard
(vancomycine ou métronidazole) au cours des 12 mois
précédents.[2] Dans le groupe traité
avec de la fidaxomicine en première intention, en plus d'une
réduction considérable de la récurrence relative, une mortalité
réduite sur 28 jours, toutes causes confondues, a été notée
comparé aux traitements plus anciens (7,6 % par rapport à
23,3 % respectivement).[2]Sur la base d'une analyse
détaillée des coûts dans un centre d'évaluation, le traitement d'un
patient pour un deuxième épisode d'ICD coûte
20 249 £.[2]Pour 50 infections initiales
traitées avec de la fidaxomicine, six récurrences ont été évitées
par rapport aux anciens traitements.[2]En tenant compte
du coût de traitement total, les données démontrent l'efficacité du
traitement avec de la fidaxomicine en première intention, résultant
dans une économie de 40 841 £ pour le service de santé,
pour chaque groupe de 50 patients traités.[2]Compte
tenu des 13 361 cas d'ICD signalés au Royaume-Uni entre avril
2013 et mars 2014,[3]
les économies potentielles sont susceptibles d'être encore
plus importantes. La fidaxomicine peut potentiellement libérer des
ressources essentielles du système de santé en évitant les
hospitalisations prolongées causées par la récurrence.
Seulement 2,8 % des patients traités avec de la
fidaxomicine ont subi une récurrence de l'ICD comparé à une
récurrence de 10,6 % avec vancomycine/métronidazole au cours de
l'année précédente.[2]La récurrence est un problème
majeur dans le traitement de l'ICD. Des études antérieures ont
indiqué que les patients qui avaient déjà subi une récurrence
couraient un risque de 40 % de connaître un autre épisode
d'ICD.[4]Dans cette étude de cas réel, il est important
de noter l'absence d'une deuxième récurrence chez les patients
traités avec de la fidaxomicine comparé à 23,8 % chez les
patients ayant suivi un traitement standard. Ainsi, la réduction
observée des taux de récurrence et des hospitalisations depuis
l'introduction de la fidaxomicine en traitement de première
intention de l'ICD a permis d'engendrer des économies de
coût.[2]
« L'ICD est une infection bactérienne
potentiellement fatale qui, non seulement, provoque une détresse
considérable chez les patients vulnérables mais a également
d'importantes implications financières pour les
systèmes de santé », déclare le professeur
Oliver Cornely, hôpital
universitaire de Cologne,
Allemagne. « Dans ces analyses, nous constatons que la
fidaxomicine a un double avantage en réduisant le fardeau de la
récurrence, un problème de traitement majeur, mais également en
fournissant une alternative économique aux soins
standard actuels. Ces données réelles
illustrent une avancée du traitement susceptible
d'améliorer les résultats des patients et de réduire
le fardeau considérable de cette pathologie, ce qui nous
l'espérons, engendrera une amélioration des pratiques
cliniques en matière d'ICD. »
En Europe, l'incidence et la
sévérité de l'ICD augmentent, ce qui représente une menace majeure
pour les systèmes de santé et les
patients.[5],[6],[7],[8] Des données indiquent
qu'il y a environ 300 000 cas d'ICD en Europe chaque année,[9] et que
l'ICD entraîne le décès dans 9 % des cas (2 % cause
principale, 7 % cause contributive) de tous les patients
diagnostiqués.[10] On peut en déduire que l'ICD
contribue au décès d'environ 27 000 personnes chaque année ou
2 250 chaque mois en Europe,
soit cinq fois plus que les décès associés au
SARM.[11]
Sur la base des résultats observés dans cette étude, la première
et la seule évaluation de cas réels concernant les antibiotiques
disponibles dans le traitement de l'ICD au Royaume-Uni,
l'utilisation de la fidaxomicine en première intention est
susceptible d'améliorer les résultats cliniques du traitement et de
la gestion de l'ICD, et de ses récurrences, engendrant des
économies de coûts globales.
REMARQUES À L'INTENTION DES ÉDITEURS
À propos de l'étude de cas réels
Cette étude de cas réels a évalué les antibiotiques à la
disposition des patients ICD du Royaume-Uni. Les résultats ont été
présentés le 26 novembre 2014 à l'occasion de la
conférence 2014 de la Federation of Infection Societies (FIS).
L'évaluation concernait spécifiquement l'efficacité clinique et
économique de la fidaxomicine dans la pratique clinique par rapport
aux traitements anciens à base de vancomycine et métronidazole.
Cinq centres d'essai au Royaume-Uni ont participé à l'évaluation
et les données des patients de chaque centre ont été regroupées
pour produire les résultats finaux. Les cinq centres étaient les
suivants :
- Leeds Teaching Hospitals NHS Trust
- Guy's and St Thomas' NHS
Foundation Trust
- County Durham & Darlington
NHS Foundation Trust
- University Hospitals of Morecambe Bay - NHS Foundation
Trust
- St George's Healthcare NHS Trust
Ces résultats représentent les conclusions intérimaires d'une
cohorte plus importante de données de cas réels recueillies dans
sept centres de soins secondaires au Royaume-Uni et analysées afin
d'évaluer l'efficacité de la fidaxomicine. Les données des autres
centres de l'étude devraient être publiées l'année prochaine.
À propos de l'infection à Clostridium
difficile
L'ICD est une grave maladie causée par l'infection de la paroi
interne du côlon par la bactérie C. difficile. Cette
bactérie produit des toxines qui entraînent une inflammation du
côlon, des diarrhées et, dans certains cas, le
décès.[12]Les patients développent généralement une ICD
après la prise d'antibiotiques à large spectre qui perturbent la
flore intestinale, ce qui permet la prolifération de la bactérie
C. difficile.[4]L'ICD est la principale cause de
diarrhée contractée en hôpital (nosocomiale) dans les pays
industrialisés[13] et le risque d'apparition et de récurrence de
l'ICD est particulièrement élevé chez les patients âgés de
65 ans et plus.[14]La récurrence de l'ICD concerne
jusqu'à 25 % des patients dans les 30 jours suivant le
traitement initial au moyen des thérapies
actuelles.[15],[16],[17] L'ESCMID a identifié la
récidive comme le problème le plus important dans le traitement de
l'ICD.[1]
À propos d'Astellas Pharma EMEA
Astellas Pharma EMEA exerce ses activités dans 40 pays à
travers l'Europe, le Moyen-Orient
et l'Afrique, et fonctionne comme filiale régionale dans l'EMOA de
la société Astellas Pharma Inc., dont le siège se trouve
à Tokyo. Astellas est une compagnie pharmaceutique qui se
consacre à l'amélioration de la santé des personnes à travers le
monde grâce à des produits pharmaceutiques innovants et fiables.
L'organisation met l'accent sur des activités haut de gamme de
recherche et développement et de marketing pour continuer son
développement dans le marché mondial des produits pharmaceutiques.
La présence européenne d'Astellas comporte également un site
spécialisé en R-D et trois usines de fabrication. La société
emploie actuellement plus de 4 500 personnes dans la région
EMOA. En 2013, Astellas s'est vu accorder le prix SCRIP pour la
Société pharmaceutique de l'année récompensant son succès
commercial et son portefeuille.
À propos de DIFICLIR (fidaxomicine)
DIFICLIR est le premier antibiotique macrocyclique en son genre
contenant la substance active fidaxomicine.[18]
Il est indiqué pour le traitement des infections à
Clostridium difficile (ICD) aussi connue sous le nom de
diarrhée à C. difficile.[19]
Il s'agit du premier antibiotique homologué pour le traitement
de l'ICD depuis les années 50.[20]
La Fidaxomicine est un antibiotique à spectre étroit ciblé dont
l'activité vise spécifiquement la bactérie C. difficile plutôt que
les autres constituants de la flore intestinale.
Références
- Bauer MP, et al. European Society of Clinical
Microbiology and Infectious Disease (ESCMID): treatment guidance
document for Clostridium difficile-infection
(CDI). Clin Microbiol
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- Nayar D, et al. Real world evaluation of the
introduction of fidaxomicin on the management
of Clostridium difficile infection (CDI) in NHS
secondary care trusts in England.
Présentation orale au cours de FIS 2014.
- Annual Epidemiological Commentary: Mandatory MRSA, MSSA and E.
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at;https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/330529/HCAI_mandatory_surveillance_annual_epidemiological_commentary_2013_14.pdf[Dernière
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Date de préparation: novembre 2014