L'opérateur Bouygues Telecom a annoncé mardi aux syndicats qu'il n'y aurait "pas de licenciements contraints" dans son plan social qui prévoyait plus de 1.400 suppressions de postes, a-t-on appris auprès de FO et de la direction.



"Lors d'un comité central d'entreprise (CCE) exceptionnel, la direction a annoncé qu'elle n'activerait pas la phase de licenciements contraints, qui devait faire suite à la phase de départs volontaires", a assuré à l'AFP Bernard Allain, secrétaire général FO du groupe.



Contactée par l'AFP, la direction de Bouygues Telecom a confirmé l'information.



Le 11 juin 2014, la direction avait annoncé un plan de suppression de plus de 1.500 postes sur 9.000, soit près de 17% des effectifs. Le plan avait été allégé en septembre à 1.404 postes.



L'opérateur misait sur de nombreux candidats au départ mais avait admis qu'il y aurait forcément des départs contraints.



"Aujourd'hui, il reste juste 57 licenciements à effectuer", résume M. Allain qui précise que "l'entreprise s'est donc engagée à +un reclassement local pérenne, y compris pour les postes en régions+".



Le syndicat, deuxième chez l'opérateur et majoritaire dans le groupe, se félicite dans un communiqué de cette décision rappelant qu'il avait exigé qu'il n'y ait "pas de licenciements contraints".



"Il y a une très grande différence entre un départ choisi, et un licenciement contraint", conclut M. Allain.



La branche télécoms du groupe, créée par Martin Bouygues, est en difficulté depuis l'arrivée de Free, en 2012, qui a mené une guerre des prix à ses concurrents, rognant leurs marges, et faisant perdre 200.000 abonnés à l'opérateur.

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