BRUXELLES, December 12, 2016 /PRNewswire/ --
Bien que le compromis trouvé entre les positions du Conseil et
celles du Parlement ne satisfasse les détenteurs légaux d'armes à
feu et leurs représentants, il aura été suffisant pour acculer la
Commission dans ses derniers retranchements. Cette dernière,
incapable d'appuyer ses arguments autrement que sur du vent,
cherche à tout prix à éviter de perdre la face dans une défaite
cuisante. Les derniers chiffres produits par la Commission en
matière de violence avec armes à feu viennent même d'être
contredits par un rapport TRANSCRIME de l'Union européenne : le
nombre réel d'armes légales impliquées dans les actes criminels en
Europe est bien éloigné de ce que
prétend la Commission.
Devant la résistance du
parlement, le cabinet de Junker fait maintenant pression sur le
Conseil dans l'espoir d'infléchir son vote, le Conseil se préparant
à voter un texte incluant les compromis décidés lors des trilogues
avec le Parlement. Ce texte se met en travers de la volonté de la
Commission, qui reste de bannir toutes les armes automatiques, même
celles détenues par des collectionneurs au titre de l'Histoire,
ainsi que toutes les armes civiles semi-automatiques de type AR-15
et AK utilisées par les tireurs sportifs. La Commission est aidée
dans sa tâche par une rhétorique médiatique convenue, accusant
Parlement et Conseil de comportement
irresponsable, jouant avec la sécurité des citoyens européens en
acceptant d'écouter les détenteurs légaux d'armes à feu et leurs
représentants, qualifiés de « Lobby des armes ».
L'entêtement quasi obsessionnel de la Commission dans cette
affaire met en danger un patrimoine historique, la notion même de
propriété privée, des disciplines sportives et des centaines de
milliers d'emplois. Mais au-delà, cet entêtement met en danger
l'avenir même de l'Union européenne, en poussant les
détenteurs légaux d'armes à feu dans les bras des partis
eurosceptiques pour les élections à venir.
CONTACT:
Tomasz Stepien
+48-660-792796
tomasz.stepien@firearms-united.com