(CercleFinance.com) - Le redressement des cours du pétrole, qui en un an à presque doublé à 56 dollars le baril de Brent, a grandement profité au comptes de la première 'major' d'Europe, Royal Dutch Shell. Le groupe pétro-gazier anglo-néerlandais a terminé 2016 sur un bénéfice net plus que doublé de 4,6 milliard de dollars (+ 136% ; 0,58 dollar par titre). Même si celui du 4e trimestre a été décevant (1,5 milliard de dollars tout de même), la génération de cash s'est fortement redressée en fin d'année et sécurise le dividende. Enfin, grâce à BG Group et par sa production, Shell se compare désormais du géant américain ExxonMobil.

Après l'acquisition de BG Group, le 'gearing' est passé de 14 à 28%.

Si le cash flow opérationnel a reculé de 31% sur l'année à 20,6 milliards, il s'est envolé de 69% au seul 4e trimestre 2016 (T4), à 9,2 milliards. Ce qui permet largement de confirmer le montant du dividende trimestriel, à 0,47 dollar par action.

Le directeur général de Shell, Ben van Beurden, relève d'ailleurs la forte génération de trésorerie en fin d'exercice, ainsi que la réduction de la dette durant deux trimestres consécutifs. M. van Beurden souligne aussi la contribution des nouveaux gisements entrés en production, un mouvement qui va se poursuivre “en 2017 et en 2018”. De plus, la base de coûts est désormais inférieure de dix milliards de dollars à celle de Shell et de BG voilà deux ans. Et il considère enfin que 2017 s'annonce bien.

Quid de la production, indicateur clé dans le secteur des hydrocarbures ? Sur l'année, avec BG, celle de Shell a décollé de 24% à 3,668 millions de barils d'équivalent-pétrole/jour (Mbep/j), et aurait pris 2% sans BG

Au seul T4, elle a atteint 3,905 Mbep/j, chiffre comprenant 824.000 bep/j provenant de BG Group et en hausse de 28% sur un an. Soit presque autant que celle du géant américain ExxonMobil (4,1 Mbep/j).


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