BIM Biomerieux

Le spécialiste du diagnostic in vitro bioMérieux (BIM.FR) a publié lundi un chiffre d'affaires en hausse de 7,2% au premier semestre, à 1 milliard d'euros, tiré par la progression de ses ventes hors d'Europe, principalement en Amérique du Nord.

La croissance affichée au cours des six premiers mois de l'année est conforme aux attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 997 millions d'euros, selon Factset.

A changes et périmètre constants, les ventes affichent une hausse de 10,9% sur la période. La progression a atteint 22,1% en Amérique du Nord et 12,5% en Asie. Dans cette dernière région, "la Chine constitue le principal moteur de croissance, alimentée à la fois par les applications cliniques et industrielles", a précisé bioMérieux.

L'Europe est la seule région où la croissance organique a été plus modérée (+1,7%), dans un marché qualifié de difficile en Europe de l'Ouest.

La performance réalisée en Amérique du Nord traduit notamment le succès de la technologie d'analyse FilmArray développée par bioFire, une société acquise par le groupe en 2014 pour 485 millions de dollars, dette comprise.

Si BioMérieux a confirmé ses performances aux Etats-Unis, la croissance globale du groupe a légèrement ralenti entre le premier et le deuxième trimestre. Elle s'est établie à 5,6% au deuxième trimestre en données publiées et à 10,3% en données comparables.

"Trajectoire favorable" au second semestre

Le groupe a indiqué qu'il ferait le point sur ses perspectives annuelles lors de la publication de l'ensemble de ses résultats semestriels fin août. "Comme en 2015, la croissance du second semestre devrait se situer légèrement en deçà de la performance du premier semestre et nous placer sur une trajectoire favorable à la réalisation de nos ambitions", a cependant indiqué bioMérieux.

En début d'année, le groupe avait indiqué tabler pour 2016 sur une croissance organique comprise entre 6% et 8% et un résultat opérationnel courant, dit contributif, compris entre 265 et 290 millions d'euros, contre 260 millions d'euros en 2015.

-Thomas Varela et Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 72; thomas.varela@wsj.com ed : VLV

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July 18, 2016 02:11 ET (06:11 GMT)

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