Le patron de Renault Carlos Ghosn s'est dit vendredi "totalement déterminé à collaborer à tous les niveaux" dans le dossier des émissions polluantes des voitures diesel, à l'occasion du Mondial de l'automobile.



"Je suis totalement déterminé à collaborer à tous les niveaux" et "prêt à ouvrir tout", y compris les logiciels de gestion des moteurs comme l'a demandé la Commission d'experts indépendants nommée par la ministre de l'Environnement, a déclaré M. Ghosn, répondant à une question de l'AFP.



Le dirigeant de la marque au Losange a argué qu'il n'existe "pas de règles officielles" en matière d'émission de diesel et a estimé qu'il n'appartenait pas à l'industrie automobile de les définir mais "seulement au gouvernement ou la Commission européenne" dans un souci de "rétablir la confiance" des consommateurs.



"Je ne crois pas que l'industrie automobile puisse dire ce qui est acceptable ou pas", a-t-il déclaré. "La plupart des pays (où sont menées des enquêtes, NDLR) disent qu'ils ne trichent pas", a-t-il déclaré.



A ses côtés, le patron de Daimler, dont la marque Mercedes utilise des moteurs diesel Renault, Dieter Zetsche, a assuré qu'il ne se sentait "pas pris au piège" alors que l'enquête de la Commission présidée par Ségolène Royal, mise en place après le scandale des moteurs diesel truqués chez le constructeur allemand Volkswagen, suit son cours.



"Nous sommes également d'accord pour améliorer au maximum nos logiciels en vue d'atteindre la performance que les clients continuent de réclamer", a déclaré M. Zetsche.



La commission mise en place à l'automne 2015 pour enquêter sur les émissions polluantes des voitures diesel n'a pas exclu fin juillet que d'autres constructeurs recourent à des logiciels "tricheurs".



Elle va poursuivre ses travaux et mener des "tests complémentaires" pour approfondir ses conclusions, a annoncé la semaine dernière Ségolène Royal.



La ministre a démenti en août des informations de presse faisant état de l'existence d'omissions dans le rapport de la commission d'enquête, destinées à protéger le constructeur français Renault.



Le quotidien britannique Financial Times, citant des sources anonymes, avait affirmé que pendant le déroulement des tests du modèle Renault Captur, le système de dépollution du moteur effectuait des purges comme si le véhicule avait détecté qu'un essai était en cours.





(END) Dow Jones Newswires



September 30, 2016 07:18 ET (11:18 GMT)

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