L'Etat va poursuivre des "discussions" avec Vinci pour trouver un accord suite à l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué jeudi le gouvernement après une réunion entre le ministre des Finances, Bruno Le Maire, sa collègue des Transports, Elisabeth Borne, et le PDG du groupe Xavier Huillard.



La réunion, jeudi après-midi à Bercy, visait à "entamer les discussions nécessaires pour tirer les conséquences de cette décision", a précisé le ministère des Transports dans un communiqué transmis à l'AFP.



"Les deux parties (sont convenues) de poursuivre ces discussions afin d'aboutir rapidement", a-t-il ajouté, notant que "le gouvernement s'attachera au respect du droit et à la défense des intérêts de l'Etat".



Bruno Le Maire avait expliqué quelques instants avant la réunion vouloir "réduire le coût de cette opération pour le contribuable".



"On va discuter avec Vinci des bonnes clauses à appliquer, et de la meilleure façon d'avancer sur ce projet. Le droit sera respecté, les intérêts de l'Etat seront défendus et je suis confiante sur le fait que l'on trouvera une bonne solution", avait déclaré Mme Borne jeudi matin à Franceinfo.



Vinci devait construire et exploiter l'aéroport. Les rapporteurs de la médiation sur ce projet avaient estimé qu'un abandon pourrait contraindre l'Etat à verser au groupe jusqu'à 350 millions d'euros d'indemnités, un chiffre que le ministre n'a pas confirmé.



A France Inter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a indiqué que ce chiffre de 350 millions était "erroné".



Une première réunion entre l'Etat et Vinci s'était déjà tenue mercredi soir.



Le ministère des Transports a noté que Vinci était également concessionnaire, dans le cadre du contrat qui le liait à l'Etat pour la construction et l'exploitation de Notre-Dame-des-Landes, des aéroports de Nantes-Atlantique et Nantes St-Nazaire.



L'aménagement de Nantes-Atlantique annoncé par le gouvernement pour compenser l'abandon de Notre-Dame-des-Landes devrait coûter environ 450 millions d'euros, une somme que "les compagnies aériennes ont vocation à payer", selon Mme Borne.



Après l'annonce de l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes mercredi, Vinci s'était contenté de dire qu'il se tenait "plus que jamais (...) à la disposition de l'Etat".



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January 18, 2018 12:38 ET (17:38 GMT)




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