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Changer D'Énergies

- 07/5/2014 19:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit "très fier" de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.



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1 de 142 - 14/5/2014 19:36
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
LAllemagne a décidé lundi 30 mai 2011 darrêter ses derniers réacteurs atomiques en 2022 et entend montrer la voie de labandon de lénergie nucléaire au reste du monde.

Dici à 2021, 14 des 17 réacteurs allemands seront mis hors service. Les 3 plus récents continueront de fonctionner jusquà fin 2022.

En Europe, lItalie membre du groupe des pays les plus industrialisés du G8 avait abandonné le nucléaire civil dès 1987 par référendum et a reconfirmé sa position encore récemment. « La Suisse a jugé que lénergie nucléaire allait perdre ses avantages concurrentiels sur le long terme par rapport aux énergies renouvelables ». Cest ainsi que le gouvernement fédéral a justifié, le 25 mai 2011, sa décision darrêter le programme nucléaire du pays. La Suisse vient donc ainsi de sengager également dans la voie de labandon du nucléaire dici à 2034 et elle pourrait devenir sans peine lun des premiers pays dEurope à avoir une production délectricité 100 % renouvelable, comme ce vers quoi sorientent plusieurs autres.

En Asie le Japon a mis un terme à ses projets nucléaires et se tourne désormais également majoritairement vers les énergies renouvelables. Plusieurs pays ont choisi ou sont sur le point de choisir cette voie.

Les écologistes, dont la popularité atteint des sommets en particulier en Allemagne depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, comme le confirment les récents votes, ont rappelé à juste titre la nécessité de recourir aux énergies renouvelables plutôt quaux centrales au charbon mais ne sont pas lunique déclencheur de ce basculement déjà envisagé et prévisible depuis longtemps. La Chine, partie de loin, sest fixée des objectifs ambitieux et fait déjà des progrès notables dans cette direction à la lumière des derniers chiffres.

La catastrophe japonaise du 11 mars, dont lampleur des dégâts est encore manifestement sous-estimée par lopérateur japonais Tepco, malgré des données indépendantes de plus en plus précises sur notamment 300 km de côte et à lintérieur des terres, a certes ravivé linquiétude de lopinion publique à laquelle les États devront répondre par des exigences accrues de sécurité.

Mais crise aidant, elle a surtout jeté une lumière crue sur les coûts réels de lélectricité produite par lénergie nucléaire dont la compétitivité est remise en cause. Cette fois, ce ne sont plus seulement les écologistes qui laffirment depuis longtemps tout comme les financiers, mais également les industriels de la filière nucléaire eux-mêmes dont beaucoup ladmettent et le confirment.

La compétitivité du nucléaire remise en cause

On assiste donc à un changement notable aux conséquences importantes. Aux États-Unis, le débat sur lintérêt économique du nucléaire est clairement lancé. Thomas OMalley, le pdg dEnergy Group, lun des principaux opérateurs délectricité américain, a estimé que lindustrie nucléaire « était grillée » car devenue trop chère, pour expliquer sa décision de renoncer à un important projet de centrale nucléaire.

Dans un volumineux rapport de plus de 1000 pages (SRREN Special Report on Renewable Energy Sources and Climate Change Mitigation) publié le 09 mai 2011, synthétisant 164 scénarios retranscrits par 123 rédacteurs de quelques centaines dexperts se basant sur des milliers détudes et darticles parus dans des revues scientifiques à comité de lecture, le Giec (Groupe intergouvernemental dexperts de lONU sur lévolution du climat) ne rapporte pas un autre constat, estimant quil serait «plus probable dassister dici à 2050 à une vraie montée en puissance des énergies renouvelables quà un scénario qui privilégierait le nucléaire.»

http://srren.ipcc-wg3.de/press/content/potential-of-renewable-energy-outlined-report-by-the-intergovernmental-panel-on-climate-change

Lallemand Siemens, qui avait rompu son alliance avec Areva il y a deux ans pour nouer un accord pourtant très ambitieux avec le russe Rosatom, a annoncé son intention de délaisser la filière nucléaire au profit des énergies renouvelables. Le patron du groupe allemand avait été en outre lun des rares à ne pas signer lan dernier une lettre ouverte du patronat allemand en faveur de lénergie nucléaire, ce qui pouvait laisser entendre que ce nétait plus là un axe prioritaire pour la société.

Les énergies renouvelables de plus en plus compétitives, y compris les différentes formes de solaire

Les chercheurs du géant américain General Electric signalent dans le même temps que la seule énergie solaire photovoltaïque, parmi dautres énergies renouvelables, va être plus compétitive que lénergie fossile et nucléaire dici 3 à 5 ans seulement, comme le rapporte Mark M. Little, directeur général de la recherche de GE. De nombreuses études depuis plusieurs années allaient dans le même sens. Les premières ne se trompant toutefois souvent que sur la rapidité avec laquelle cette compétitivité allait arriver et qui est désormais palpable.

Gaetan Masson économiste à lEuropean Photovoltaic Industry Association (EPIA) prévoit que lélectricité solaire sera compétitive en Allemagne, dont le parc est le plus développé dEurope, en 2017. Et au plus tard en 2020 en France comme dans la majorité des pays européens où il est déjà compétitif dans plusieurs grandes régions.

Les principales explications à ce regain de compétitivité tiennent aux progrès techniques réalisés sur les rendements solaires, à lorganisation du marché, à lévolution des modes de production qui ont fait chuter les prix.

Parallèlement le fort développement du marché soutenu dans tous les pays par des aides et des subventions dÉtats a été un déclencheur et a également contribué in fine à pousser les prix à la baisse.

Ainsi, dans les régions fortement ensoleillées comme la Californie, le Maghreb, certaines régions turques ou encore le sud de lItalie et de lEspagne, lélectricité solaire est devenue compétitive.

Cette tendance saccroît et sétend, pas seulement pour les grandes installations, mais également pour celles des particuliers sans aucune aide ni subvention.

« Les taux de rétribution du courant injecté sont sous pression en raison du développement fulgurant de lindustrie solaire » comme le souligne létude « Lindustrie solaire vers une nouvelle dimension » publiée récemment par la Banque Sarasin (auteur: Matthias Fawer) qui compare et apprécie les perspectives des divers marchés, technologies et industries solaires et les trois applications représentées par le photovoltaïque (PV), lénergie solaire thermique et les centrales solaires thermiques (CST).

Cela nempêche pas pour ce seul secteur une croissance mondiale den moyenne 33% par an attendue jusquen 2015, estime la Banque Sarasin. La pression sur les prix va se renforcer sensiblement avec la nouvelle réduction de la rétribution du courant injecté. Il faut compter avec des baisses de prix de lordre de 10 à 20% par an. Le secteur du photovoltaïque se développe donc rapidement et passera bientôt à une production à grande échelle à des prix compétitifs. Cette tendance est confirmée par le recul des valorisations boursières au niveau du cours des actions des industries matures comme les semi-conducteurs ou lélectronique, souligne la banque suisse.

Lensemble de la gamme « solaire » ne fait pas exception, du photovoltaïque à concentration (CPV), pourtant encore un très petit marché en très forte croissance aux Etats-Unis en particulier, qui na pas échappé au français Soitec, aux grandes centrales thermiques (CST). En 2015, le coût moyen actualisé de lélectricité CPV serait de 8 c$/ kWh seulement. (Par ailleurs le prix dinstallation HCPV haute concentration serait abaissé à $2,47/W et $1,75/W pour le LCPV basse concentration).

http://news.pv-insider.com/concentrated-pv/fortnightly-intelligence-1-march-16-march-2011

Le secteur des centrales solaires thermiques (CST), qui nécessite des investissements dun autre ordre, nest pas en reste et sest fixé des objectifs ambitieux de réduction des coûts. Lélectricité solaire thermique peut être utilisée dans des centrales hybrides, être stockée, sa production est modulable et elle attire désormais un nombre croissant de grandes entreprises comme Chevron, Alstom, Areva, Siemens etc qui, entre beaucoup dautres, ont fait également leur entrée sur ce marché solaire.

Cette compétitivité croissante se retrouve sur lensemble des filières renouvelables au fur et à mesure de leur développement et il serait trop long de les détailler chacune ici.

Laugmentation des coûts intrinsèque à la technologie nucléaire

A contrario dans le même temps, comme le résume très justement Eric Benhamou dans la Tribune, et toutes les études concordent sur ce point, « le coût dinvestissement et/ou de production de lénergie nucléaire ne cesse daugmenter avec le temps. Cest même lune des caractéristiques de lindustrie nucléaire que lon retrouve nulle part ailleurs : tous les bénéfices de la courbe dexpérience sont neutralisés par la complexification croissante des projets. Le chercheur Arnulf Grubler démontre ainsi, sur lexemple français, une évolution quasiment linéaire des coûts au kilowatt depuis 1977. »

Entre 1977 et 1998, les coûts dinvestissement ont été ainsi multipliés par 2,6. Le coût dinvestissement de la centrale de Flamanville qui utilise les nouveaux réacteurs EPR (3.500 euros/kW) confirme cette progression linéaire des coûts. Conclusion du chercheur : « Laugmentation des coûts est intrinsèque à ce type de technologie qui se caractérise par une complexité croissante très difficilement gérable et qui vient contrarier les effets a priori positifs de la standardisation et de leffet déchelle. » Et ce sans intégrer lensemble des coûts de cette filière qui sont nombreux et parfois très supérieurs à ce qui pouvait être initialement évalué.

Le professeur déconomie François Lévêque, dans une étude publiée sur le site Energypolicyblog.com, démontre également que les évaluations de coûts progressent au fur et à mesure de la date à laquelle elles sont réalisées. Il est en effet difficile dimaginer que les coûts décroîtront du fait des nouvelles exigences de sécurité imposées par les États mais également par les assureurs, les agences de notation et les financiers. Chacun réclame en effet de plus en plus de garanties : le préjudice estimé de Fukushima sélève à plus de 100 milliards de dollars, une facture qui sera très largement supportée par le consommateur japonais.

Dans cette trajectoire, les énergies renouvelables gagneront entre autres mécaniquement dautant plus en compétitivité. Reste toutefois un problème : lénergie renouvelable saccompagne inévitablement déconomies dénergie, ce qui fait certes laffaire du public mais pas celle des électriciens !

LAllemagne peut passer à 100% dénergies renouvelables dici 2050

Que ce soit à travers des conférences ou des déclarations individuelles, la communauté scientifique allemande prend pleinement part au débat énergétique sur les renouvelables.

A Berlin, le campus dAdlershof, un parc scientifique et technique autour duquel gravitent des laboratoires, des entreprises, et des universités, a organisé encore récemment une manifestation autour du thème « lénergie du futur »

http://www.adlershof.de/

Les chercheurs allemands dans le domaine de lénergie demandent de prendre davantage en compte les résultats et concepts développés dans ce secteur.

Ulrich Wagner du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR- Hamburg), Harald Bolt du Centre de recherche de Jülich (Rhénanie du Nord-Westphalie) et Peter Fritz de lInstitut de technologie de Karlsruhe (KIT- Bade-Württemberg) ont ainsi récemment relayé ce message. Ottmar Edenhofer, Vice-président du panel, souligne que « le potentiel technique est au dessus de la demande. » Il ne reste donc quun problème de coûts.

Atteindre 100% dénergies renouvelables en 2050 est seulement possible si une politique climatique est mise en place. Cette politique climatique doit être compatible avec la politique énergétique. Annette Schavan, Ministre fédérale de la recherche (BMBF) a aussi souligné le besoin de compatibilité avec la politique de la recherche et la nécessité de renforcer les moyens de la recherche.

Aussi, si des progrès techniques sont encore attendus, notamment dans le domaine du stockage de lénergie ou les solutions à haut rendement sont désormais nombreuses, les chercheurs étaient plutôt en attente dune intervention du gouvernement. Certaines réglementations font encore défaut selon eux, notamment dans la mise en place des réseaux intelligents et de lélectromobilité. Ils estiment aussi que les investissements publics sont encore à clarifier bien que pour eux, les technologies de base sont prêtes.

Lopposition entre une communauté scientifique prête et une communauté politique jusquà présent hésitante revenait de ce fait régulièrement dans lactualité énergétique de lAllemagne.

La communauté scientifique et les solutions sont prêtes

Fraunhofer (FhG), très en pointe sur les thèmes des énergies renouvelables, est lune des plus importantes institutions de recherche appliquée dAllemagne et dEurope. Elle fait partie, avec la société Max-Planck (MPG) et la communauté des centres Helmholtz, des principaux acteurs de la recherche extra-universitaire allemande. 2.000 scientifiques répartis dans 16 divisions thématiques autour des énergies renouvelables travaillent à lheure actuelle au sein de lorganisme de recherche sur des concepts et des technologies pour les décennies à venir.

Lors dune conférence de presse le 10 mai 2011 au siège lInstitut Fraunhofer à Munich, son président M. Hans-Jörg Bullinger a exposé la politique et les grands chantiers en matière dénergie pour le futur à lhorizon 2050.

Les énergies sont lun des principaux enjeux en matière de recherche et la FhG travaille dores et déjà à la restructuration du paysage énergétique allemand avec comme perspective les énergies renouvelables. Avec lobjectif ambitieux datteindre les 100% dénergies renouvelables, les chercheurs de Fraunhofer travaillent sur des concepts et des solutions pour les décennies à venir, en considérant les avancées technologiques des prochaines années, ainsi que la viabilité économique de tels scénarii.

Il résulte de ces études une conclusion claire : les énergies renouvelables sont économiquement viables. Eicke Weber, directeur de linstitut Fraunhofer pour lénergie solaire de Fribourg (Bade-Wurtemberg), analyse ainsi les enjeux économiques actuels : « Pour pouvoir maintenir à lavenir lélectricité, le chauffage et les transports à des prix abordables, nous devons utiliser lénergie de manière plus efficace et exploiter davantage les énergies renouvelables. »

Létude intitulée « Vision pour un système énergétique 100 % renouvelable »

http://www.fvee.de/fileadmin/politik/10.06.vision_fuer_nachhaltiges_energiekonzept.pdf

démontre comment atteindre à lhorizon 2050 une production dénergie fiable et économiquement viable uniquement avec des sources renouvelables en Allemagne, avec notamment un fort développement du solaire, de léolien, ainsi que des réseaux dits « intelligents » et des systèmes de stockage de lénergie.

Nous connaissons laptitude des allemands à planifier amplement. « Le chantier des énergies renouvelables va dans un premier temps engendrer des surcoûts. Ceux-ci atteindront leur maximum vers 2015 avec une somme denviron 17 milliards deuros. Cela correspond toutefois seulement à 8% des dépenses globales pour lénergie en Allemagne. Les coûts vont par la suite retomber. Dans la période de 2010 à 2050, considérant seulement les coûts dans les secteurs de lélectricité et du chauffage, 730 milliards deuros peuvent être économisés » explique le Prof. Jürgen Schmid, directeur de lInstitut Fraunhofer pour lénergie éolienne de Kassel.

Linvestissement dans le développement des énergies renouvelables aura inévitablement une répercussion sur le prix de lélectricité. Celui-ci devrait augmenter dans un premier temps de 11,5 ct/kWh aujourdhui jusquà 13,1 ct/kWh en 2015, pour ensuite descendre continuellement jusquà 7,6 ct/kWh en 2030 puis 6,3 ct/kWh à lhorizon 2050. Cela impliquerait, selon ces estimations, que le courant provenant de sources renouvelables deviendrait économiquement plus rentable que les sources fossiles dès 2025.

Des créations demplois nettes, par nature plus importantes que pour dautres énergies

Lautre retombée économique de la transition énergétique se fera ressentir au niveau de la création demplois. Les chercheurs prévoient quen 2020 près de 2,8 millions de travailleurs seront concernés par les énergies nouvelles dans lUnion européenne, soit une augmentation nette de 400.000 emplois pour léconomie de lUnion européenne.

http://ec.europa.eu/energy/renewables/studies/doc/renewables/2009_employ_res_report.pdf

LAllemagne serait elle-même largement concernée par ces résultats, car daprès une étude du ministère pour lenvironnement, la protection de la nature et de la sécurité nucléaire (BMU), 200.000 emplois supplémentaires seraient créés au niveau de lEtat fédéral.
2 de 142 - 16/5/2014 09:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Changer d'énergies ?

PARIS (Reuters) - Le marché automobile européen a poursuivi son rebond en avril, à un rythme toutefois moins soutenu qu'en mars, avec notamment de bonnes performances commerciales de généralistes tels que Renault et Ford, montrent des chiffres publiés vendredi par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).
3 de 142 - 19/5/2014 19:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Aix-en-Provence (France), le 19 mai 2014. Global EcoPower (FR0011289198 - ALGEP), constructeur "clés en main" de centrales autonomes de production d'électricité mettant en œuvre des énergies renouvelables, annonce la signature, avec la SAS Tramomarina (Groupe Leonidas Associates), d'un nouveau contrat d'assistance au maître d'ouvrage et de construction d'un parc éolien, d'une capacité installée de 10,25 MW, sur la commune de Soulanges, dans la Marne (51).

Préalablement à la signature de ce contrat, Global EcoPower a conseillé le groupe Leonidas Associates pour l'acquisition de cette SAS auprès du développeur historique du projet éolien. La société possède, à ce jour, tous les permis et autorisations et a sécurisé toutes les parcelles nécessaires à la construction du parc éolien.
4 de 142 - 03/6/2014 09:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le médiateur national de l'énergie épingle les méthodes brutales des fournisseurs d'énergie dans son rapport rendu public aujourd'hui et que « le Parisien » - « Aujourd'hui en France » a consulté en exclusivité. En clair, EDF, GDF Suez ou Direct Energie ont parfois la fâcheuse tendance à couper l'électricité ou le gaz à des clients en difficulté, même lorsque ces derniers ont accepté un... échéancier de paiement (lire ci-dessous). Pis, il arrive que certains se retrouvent privés de courant alors qu'ils ont pourtant réglé leurs dettes.

Autre pratique largement critiquée : la résiliation du contrat après coupure, sans autre forme de procès. « C'est une mesure qui accentue les risques de précarisation, explique Jean Gaubert, le nouveau médiateur de l'énergie. Outre des frais supplémentaires, il est en plus difficile pour ces familles de retrouver un nouveau fournisseur. »

Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, qui doit être présentée à l'Assemblée nationale en septembre, en vue d'une adoption avant la fin de l'année, le Médiateur de l'énergie demande la création d'un fournisseur de dernier recours. Un filet de sécurité pour les 8 millions de personnes aujourd'hui victimes de la précarité énergétique en France.
5 de 142 - 10/6/2014 09:01
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
eMag SUEZ ENVIRONNEMENT Les consommations énergétiques représentent aujourd’hui le premier poste de coûts des industriels. Pour répondre à l’augmentation du prix de l’énergie et de la part significative des coûts d’exploitation, les équipes des métiers de l’eau et des déchets améliorent l’efficacité énergétique de leurs infrastructures. Elles optimisent les procédés et développent également la production d’énergies renouvelables. Il y a de l’énergie dans l’eau et les déchets !

LA VALORISATION ÉNERGÉTIQUE : PUISER L’ÉNERGIE DES EAUX USÉES
Les boues d’épuration issues du traitement des eaux usées représentent un enjeu économique et environnemental majeur car il faut les traiter mais elles présentent néanmoins l’avantage d’être également valorisables. Différents procédés permettent de récupérer la valeur énergétique présente dans les boues d’épuration, un des principaux étant la production de biogaz par méthanisation. Ce procédé est justement utilisé sur la commune de Meistratzheim en Alsace où la station de traitement des eaux usées du Bassin de l’Ehn a la particularité de traiter les effluents des choucrouteries locales ! Conçue et construite par Degrémont Industry, exploitée par Lyonnaise des Eaux, cette station permet de produire du biogaz à partir des boues d’épuration et des jus de choucroute ainsi traités. Une partie de ce biogaz est utilisée pour les besoins énergétiques de la station, rendant l’installation plus performante. Le surplus peut être revendu sur le réseau électrique. Au total, la production d’énergie renouvelable issue du biogaz de l’installation représente l’équivalent de la consommation énergétique de 1500 personnes.
6 de 142 - 11/6/2014 08:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
A l’occasion de la visite du centre CEA de Saclay, Bernard Bigot a répondu aux questions des journalistes sur l’avenir et l’état du nucléaire français. Selon l’administrateur général du CEA, il ne sera pas possible de remplacer le nucléaire par les énergies renouvelables d'ici 2050, à moins d'une révolution dans les technologies de stockage de l'énergie, c'est pourquoi il faut procéder au remplacement progressif des centrales.
7 de 142 - 19/6/2014 07:56
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le groupe français diversifié Bolloré a annoncé mercredi avoir été choisi par la RATP pour lui fournir prochainement des minibus 100% électriques, baptisés Bluebus.
8 de 142 - 30/6/2014 08:36
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
EDF Energies Nouvelles annonce la mise en service du parc éolien de Blackspring Ridge par EDF EN Canada. Ce parc d’une capacité installée de 300 MW devient le plus puissant de l’ouest du Canada.
Situé dans la province d’Alberta près de Lethbridge, le parc de Blackspring Ridge codétenu à 50% par EDF EN Canada et le groupe Enbridge, comprend 166 turbines Vestas. L’électricité vendue sur le marché ouvert de l’électricité de la province d’Alberta, et fournit l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 140 000 foyers. Pacific Gas and Electric achète les crédits d'énergie renouvelable (REC) dans le cadre d’un contrat de 20 ans.
EDF Energies Nouvelles poursuit au Canada le développement d’un portefeuille de projets éoliens et solaires d’un total de 1 374 MW de capacité à installer d’ici 2015. Blackspring Ridge est le quatrième parc mis en service par sa filiale locale et codétenu par Enbridge.
Les autres projets font partie du programme de 1 Gigawatt remporté dans le cadre des appels d’offres d’Hydro-Quebec Distribution. Depuis 2012, la moitié de ce programme a été réalisé au Québec, avec un premier parc éolien à Saint-Robert-Bellarmin (80 MW), suivi du parc du Massif du Sud (150 MW) et de Lac-Alfred (300 MW).
9 de 142 - 01/7/2014 09:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un sujet à savoir relativiser
Environ 85% de la consommation d'énergie dans le monde est d'origine fossile. Un peu plus de 10% est d'origine renouvelable, dont l'essentiel vient de la biomasse traditionnelle et, plus subsidiairement, de l'hydroélectricité. Au niveau mondial, l'éolien et le solaire représentent encore une part très minime de l'énergie consommée, et à peine quelques (petits) pourcentage des capitaux propres d'un major pétrolier.

Un sujet en bonne partie électrique.
Les énergies renouvelables constituent 19% de l'offre électrique mondiale (dont 16% pour la seule hydroélectricité) et, surtout, les taux de croissance sont extrêmement importants pour les « nouvelles » énergies renouvelables. La capacité mondiale de photovoltaïque en 2009 a augmenté de +50% et le chiffre est identique pour l'éolien. Cela justifie que les grands énergéticiens s'y intéressent et définissent une stratégie. Ce développement vigoureux du photovoltaïque et de l'éolien favorise une électrification du bouquet (mix) énergétique et soulève en conséquence des problèmes particuliers. Les producteurs d'électricité d'origine renouvelable sont des producteurs intermittents (en fonction du vent ou du soleil) qui sont prioritaires sur le marché de gros de l'électricité.

Leur activité pèse sur le prix de gros de l'électricité et sur la rentabilité des autres producteurs. Par ailleurs, leur développement nécessite d'importants renforcements des réseaux et bouleversent le business model des transporteurs et distributeurs d'électricité. Il peut aussi modifier les comportements de consommation, par exemple dans le secteur du transport avec le développement des véhicules hybrides. Il renforce les problèmes liés à la non-stockabilité de l'électricité (et son effet à la hausse sur la volatilité des prix de l'électricité).

Un sujet de coût relatif
Le coût de production de l'électricité d'origine renouvelable est souvent plus élevé que celui des producteurs utilisant des énergies non renouvelables. Sans évoquer le coût du nucléaire (non EPR, env. 50 euros/MWh), il est utile de rappeler que la production d'un MWh d'électricité coûte environ 80 euros pour une usine à gaz avec cycles combinés, environ 70 euros dans une centrale à charbon (à prix du carbone quasi-nul), environ 80-90 euros pour l'éolien onshore mais de l'ordre de 200 eurospour l'éolien offshore et 120 euros pour les installations photovoltaïques au sol.

A ces coûts de production il convient d'ajouter des surcoûts de réseaux liés à la connexion des sites éoliens et photovoltaïques - qui ont pu être évalués aux environs de +31US$/MWh pour l'éolien offshore et +43US$/MWh pour le photovoltaïque. Au sujet des coûts, il convient de mentionner ici l'existence d'une « malédiction de l'énergie » qui est un secteur où les progrès technologiques sont soit faibles, soit ne se répercutent pas dans les prix de détails (à la différence des télécoms). Cette remarque ne vaut pas pour le photovoltaïque où d'importants gains de productivité semblent actuellement observés dans le coût de production des modules notamment. De même, pour les biocarburants, le problème n'est plus technique, mais essentiellement de coût.

Un sujet (souvent) capitalistique
Les coûts d'investissement (fixes) représentent souvent 80% du coût moyen total de production, en moyenne, dans l'éolien et le photovoltaïque (installations au sol). En conséquence, le montage financier est souvent aussi différenciant pour le coût du projet que la technologie de production. Les énergies renouvelables constituent ainsi une industrie « lourde » au sens premier (1 éolienne = 100t de métal + une base bétonnée ; 1 tranche nucléaire = 300 éoliennes), souvent réservée aux big players industriels bénéficiant d'effets d'échelle - même si des acteurs financiers de taille plus petite peuvent s'y développer. Dans ce contexte, l'existence d'un risque industriel dans le secteur doit retenir l'attention (notamment pour l'éolien offshore) : il justifie une surprime de risque sur le coût des capitaux propres, dans un secteur où ils sont déjà chers, et en un temps où les prêts à long terme sont plus difficiles.

Un sujet justifié à (très?) long terme
Le coût d'extraction, donc les prix des énergies non renouvelables, a théoriquement tendance à augmenter à long terme (ce qui est particulièrement valable, semble-t-il, pour le pétrole sur longue période). De surcroît, l'utilisation des énergies fossiles génèrent des implications environnementales défavorables. En comparaison, les sources renouvelables sont non carbonées et surtout abondantes : la demande mondiale d'énergie serait satisfaite si on pouvait couvrir 0,3% de la surface de la planète de panneaux photovoltaïques et si on pouvait stocker l'énergie ainsi produite.

D'un point de vue strictement économique, le problème n'est donc pas tant celui de la justification de la transition énergétique que celui de la vitesse optimale de la transition. À un moment dans le futur, il faudra nécessairement basculer d'infrastructures d'énergie et vu des coûts d'infrastructures associés, la bascule devra être convenablement anticipée. Si la bascule est mise en œuvre trop tard, les économies surpaieront les énergies fossiles alors que les énergies renouvelables seraient devenues moins chères.

Mais si la transition intervient trop tôt ou trop vite, alors les économies vont surpayer les énergies renouvelables alors que les énergies fossiles resteraient relativement compétitives. Dans ce contexte, il faut être capable de mesurer le coût économique de la politique climatique. Il est sans aucun doute important, ce qui ne constitue pas un obstacle a priori à la préférence climatique et sa mise en œuvre, mais mériterait d'être plus souvent souligné.
10 de 142 - 04/7/2014 08:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
EDF Energies Nouvelles met en service deux centrales solaires dans l'état du Massachusetts Paris, le 2 juillet 2014 - Poursuivant le déploiement de son activité solaire aux Etats-Unis, EDF Energies Nouvelles annonce les mises en service des centrales de Lepomis et de Lancaster par sa filiale locale, EDF Renewable Energy. Elles totalisent une capacité installée de près de 12 MWc. Centrale de Lepomis de 5,99 MWc dans le Massachusetts
11 de 142 - 18/7/2014 08:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les énergies renouvelables vont concentrer 60% des investissements de production d’électricité d’ici 2035. Leur potentiel de croissance est considérable estime Gilles Bazy-Sire, président d’Equity GPS et membre du Cercle des analystes indépendants.

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a récemment révisé à la hausse l’objectif de sa feuille de route à long terme pour l’éolien : de 2,5% de l’électricité mondiale en 2013, cette source pourrait générer entre 15% et 18% du total en 2050, pour autant que les cadres réglementaires nationaux évoluent favorablement et que les progrès technologiques soient au rendez-vous (coût-efficacité, absorption de l’électricité produite par les réseaux, stockage de l’électricité inutilisée, etc…).

La matérialisation de cette projection impliquerait une multiplication par huit du parc installé, de 300 GW en 2013 à 2 300/2800 GW en 2050. De 2014 à 2035, 60% des investissements de production d’électricité vont être dédié aux renouvelables, dont 34% pour l’éolien (hydroélectrique 26%, solaire 22%, biomasse et divers 18%).
12 de 142 - 30/7/2014 08:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Nouveaux appels d'offres, revalorisation de certains tarifs... : Ségolène Royal a annoncé mardi de nouvelles mesures pour le développement des énergies renouvelables que réclamaient les industriels sans attendre la future loi sur la transition énergétique qu'elle présentera mercredi.

Le principal secteur concerné est celui de l'énergie solaire, avec l'annonce par la ministre de l’Écologie et de l’Énergie d'un appel d'offres de 400 mégawatts "en septembre" pour les installations de puissance supérieure à 250 kilowatts, ainsi qu'un "prochain" appel d'offres de 50 MW pour les installations de puissance supérieure à 100 kW en Outre-mer.

La ministre a également annoncé la revalorisation en septembre du tarif de rachat de l'électricité produite par les petites installations (9 à 100 kW). Les modalités de cette revalorisation ne sont pas encore fixées et la réflexion est en cours, a précisé à l'AFP le ministère.

Dans la petite hydroélectricité, la ministre a également indiqué envisager deux appels d'offres, un sur les équipements existants et un autre pour des installations nouvelles.

Autre mesure attendue par les professionnels depuis plusieurs mois, la possibilité de sortir du statut de déchet le bois d'emballage. La ministre a signé mardi l'arrêté sur le sujet. Il permettra d'utiliser désormais le bois d'emballage comme combustible biomasse pour la production d'énergie.

Enfin, sur le plan réglementaire, Ségolène Royal a confirmé l'extension de l'expérimentation actuellement en cours dans plusieurs régions sur le "permis unique" pour l'éolien et la méthanisation, cheval de bataille des industriels.

L'objectif est notamment de limiter les durées de recours et donc de réalisation des projets. Ainsi, les contentieux seront désormais examiné en première instance par une cour administrative d'appel unique, a annoncé le ministère de l’Écologie et de l’Énergie.

La ministre "a apporté des réponses opérationnelles à des questions concrètes", s'est félicité le Syndicat des énergies renouvelables dans un communiqué, son président Jean-Louis Bal ajoutant qu'elle a "indiqué des éléments de calendrier de nature à donner des perspectives de marchés" à la filière.

Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, la France souhaite atteindre 32% d'énergies renouvelables en 2030 dans son bouquet énergétique, contre 13,7% en 2012.
13 de 142 - 07/8/2014 21:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Pour la première fois, la vente des quotas de carbone va permettre de financer des projets contre le changement climatique. Parmi les dix-neuf projets sélectionnés par la Commission, deux sont Français.
14 de 142 - 11/8/2014 19:20
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
LONDRES/PARIS (Reuters) - EDF a décidé de mettre à l'arrêt pour environ huit semaines trois réacteurs nucléaires exploités en Angleterre par sa filiale EDF Energy, à la suite d'un défaut détecté sur la chaudière d'un quatrième réacteur de conception similaire.

EDF Energy, qui exploite au total 15 réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne, a fait savoir lundi qu'un défaut sur le support central du générateur de vapeur avait été détecté lors d'opérations de maintenance du réacteur 1 de la centrale Heysham 1, à l'arrêt depuis juin.
15 de 142 - 26/8/2014 19:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le groupe nucléaire français Areva a annoncé mardi avoir remporté auprès d'un électricien américain une série de contrats d'un montant total de 100 millions de dollars pour lui fournir du combustible nucléaire, assurer la maintenance de réacteurs et gérer les combustibles usés.
16 de 142 - 01/9/2014 16:04
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les biocarburants ont mauvaise presse, accusés de cannibaliser les cultures alimentaires. Mais si on pouvait les développer... sans le moindre hectare de terre ?

C'est la promesse des micro-algues, qui font désormais l'objet de toutes les attentions chez les scientifiques. Un hectare de ces algues peut produire jusqu'à 100 fois plus de biocarburant que la même surface de maïs, d'après les études du département américain à l'Energie. Elles sont capables pousser dans très peu d'eau, doublent leur masse plusieurs fois par jour et constituent aussi un moyen efficace de séquestration du CO2.

ExxonMobil a récemment investi 600 millions de dollars pour un programme de recherche, mais ce sont des dizaines de start-up du monde entier qui se sont déjà lancées dans la course. Aurora Biofuels compte par exemple lancer une production commerciale dès 2012, avec une capacité de 45 millions de litres de biodiesel par an. Le tout pour un coût d'environ 55 à 60 dollars le baril.
17 de 142 - 02/9/2014 20:43
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Quelle énergie renouvelable est capable de fonctionner 7 jours sur 7 quelles que soient les conditions météo ? Réponse : l'énergie osmotique.

Le principe : deux réservoirs, l'un d'eau douce et l'autre d'eau salée sont mis en contact par l'intermédiaire d'une membrane poreuse. Il se crée alors une surpression dans le bassin d'eau de mer car les deux volumes d'eau tendent à équilibrer leurs taux de salinité. L'eau est alors expulsée par un conduit pour faire tourner une turbine et produire de l'électricité.

Un premier prototype de centrale osmotique a été inauguré en Norvège en novembre dernier par l'entreprise Statkraft. Le groupe envisage le véritable démarrage de la production dès 2015, avec une première usine générant 166 GWh par an, l'équivalent de la consommation de 30 000 foyers. Et le potentiel semble énorme : selon Statkraft, la production d'électricité osmotique pourrait atteindre 1700 TWh, soit 50% de la production actuelle totale de l'Europe.
18 de 142 - 03/9/2014 16:32
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La mer semble être une source d'inspiration inépuisable pour les promoteurs des énergies renouvelables. Après les hydroliennes exploitant les courants marins et les centrales marémotrices, certains se penchent à présent sur l'énergie des vagues.

Il existe au total une vingtaine de technologies possibles, à des stades plus ou moins avancés. Carnegie, par exemple, a développé un système de bouées immergées à quelques mètres sous le niveau de la mer et reliées à une turbine installée sur la côte. Cette entreprise estime que l'énergie houlomotrice pourrait assurer 35% de la consommation électrique de l'Australie. Elle a d'ailleurs vendu son concept à EDF Energies Nouvelles, qui compte installer au large de la Réunion entre 100 et 150 bouées d'une puissance de 20 à 30 MW.

Le problème, c'est que les coûts de production sont encore prohibitifs : de l'ordre de 6 centimes d'euro par kWh, deux fois plus cher que le nucléaire. Mais cette énergie reste compétitive par rapport à l'éolien.
19 de 142 - 04/9/2014 18:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La géothermie profonde se base sur le même principe que les pompes à chaleur exploitées par les particuliers : il s'agit de capter la chaleur stockée dans des nappes d'eau du sous-sol. En creusant suffisamment profond (5 000 mètres), le niveau élevé de la température (200°C) permet de produire de la vapeur à haute pression, utilisée pour le chauffage ou pour générer de l'électricité.

Selon l'EGEC, le Conseil européen pour la géothermie, la géologie profonde pourrait assurer 20% de la consommation énergétique totale en Europe d'ici 2050. Le Massachusetts Institute of Technology estime même que les ressources potentielles correspondraient à 2 000 fois la consommation énergétique totale des Etats-Unis.

Une expérience pilote de cette technologie est développée en France, à Soultz-sous-Forêts, près de Strasbourg. La plateforme ne génère pour l'instant que 2,1 MW, mais les futures unités envisagées à partir de ce prototype auront une capacité de 25 à 50 MW.
20 de 142 - 16/9/2014 19:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Depuis plus de 6 ans, le maire Jean-Bernard Dufourd ne fait pas mystère de sa volonté de faire de Naujac-sur-Mer une commune en pointe dans le domaine des énergies nouvelles et même une véritable vitrine régionale des énergies renouvelables avec trois projets sur le feu, à savoir le triptyque d'un parc éolien, d'un champ de panneaux photovoltaïques et du traitement de la biomasse. Des projets également présentés comme pertinents en terme de complémentarité à la fois technologique et chronologique : l'hiver avec l'énergie éolienne, l'été avec le photovoltaïque et le relais pris par l'usine de biomasse !

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