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Les Banques

- 10/11/2014 15:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

(lerevenu.com) - La chute est brutale. Les banques françaises abandonnent en l’espace de cinq séances 8% à 11 %. BNP Paribas et Société Générale, qui lâchent désormais plus de 20 % depuis le 1er janvier, sont au plus bas depuis un an. Si Natixis et Crédit Agricole SA restent en territoire positif depuis janvier (+11% et +9%), elles n’échappent pas au coup de tabac et à la montée des craintes.



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1 de 100 - 13/11/2014 18:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les régulateurs reprochent aux cambistes de ces grands établissements d'avoir utilisé des forums de discussion sur internet et des messageries instantanées pour se concerter de façon indue afin d'infléchir un taux de référence du marché des changes.

- 5.300 milliards de dollars par jour -

Ce gigantesque marché voit transiter quelque 5.300 milliards de dollars par jour, dont 40% via la City de Londres, aussi, la moindre entorse aux règles de bonne conduite engendre-t-elle un effet boule de neige.

JPMorgan Chase (1,013 milliard de dollars) et Citigroup (1,018 milliard) vont payer plus de la moitié de l'amende totale.
2 de 100 - 14/11/2014 20:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Deux banques italiennes sanctionnées par les « stress tests » pourraient être « sauvées » par un rachat de la part de concurrents.

Les stress tests, malgré les débats dont ils font l’objet, ont montré la fragilité de certaines banques italiennes. Deux d’entre elles, Banca Carige et surtout Monte dei Paschi di Siena (MPS), pourraient attiser les convoitises de leurs concurrents européens prêts à les racheter à bon prix.

BNP Paribas pourrait être intéressée par MPS

En premier lieu, la banque française BNP Paribas pourrait être intéressée par un éventuel rachat de MPS, actuellement la troisième plus grande banque du pays. Les stress tests ont montré que MPS serait la banque la plus fragile du Vieux continent. Obligée de lever environ 2 milliards d’euros pour se refinancer, la banque italienne aurait du mal à réaliser cette opération sans aide supplémentaire.

Les rumeurs vont donc bon train sur les solutions envisagées. Le cours de MPS connait donc de fortes fluctuations en fonction de l’évolution de ces rumeurs. Après un bond de 4,7% mardi 11 novembre à l’ouverture des marchés lors de l’apparition de la rumeur sur BNP Paribas, le titre s’est fortement replié de 6,48% mercredi alors que la banque française a qualifié les rumeurs de « spéculations ».

Banca Carige pourrait quant à elle être la cible d’UBI Banca, une autre banque italienne.

Faiblesses du secteur bancaire italien

Le secteur bancaire italien dans son ensemble a le défaut d’être très fragmenté. Aucune banque ne domine véritablement le paysage bancaire italien, ce qui se traduit par de très faibles économies d’échelle. Chaque banque a ainsi développé un réseau coûteux. Au point que la Deutsche Bank affirme que l’ensemble du réseau bancaire italien devrait être réduit d’environ 30% pour redevenir plus rentable, ce qui se traduirait par la fermeture de presque 10.000 agences.

Les titres de MPS et de Banca Carige restent actuellement interdits à la vente à découvert, une mesure exceptionnelle que l’on n’avait plus vue depuis la crise financière il y a quelques années.
3 de 100 - 03/12/2014 18:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le produit net bancaire des trois principales banques françaises, BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, a reculé au cours du T3 2014. Mauvaise passe pour ces établissements, alors que le secteur bancaire avait commencé à retrouver des couleurs en 2013.

Les banques françaises se portent clairement mieux par rapport au cœur de la tourmente financière des années 2008 à 2012. Pour autant, la situation n’est pas encore rose dans l’Hexagone.

Résultats mitigés

Le produit net bancaire, représentant globalement les profits bruts des établissements de ce secteur, se serait ainsi contracté respectivement de 1,2%, 2,2% et 4,5% au T3 2014 pour Société Générale, BNP Paribas, et Crédit Agricole.

Différentes causes expliquent cette mauvaise passe. Tout d’abord, la baisse substantielle des taux et donc du rendement des actifs et des prêts accordés a impacté négativement le secteur bancaire. Autre raison : la régulation drastique des établissements européens, dont les leviers d’action et les marges de manœuvre se resserrent régulièrement depuis ces dernières années.

Besoin d’économies

Par conséquent, les banques françaises chercheraient à faire des économies pour retrouver un équilibre plus stable. Parmi les mesures prises : une baisse progressive des effectifs, notamment par le non-renouvellement de certains départs à la retraite. Ainsi, selon un chiffre des Echos, alors que les banques françaises employaient 381 000 salariés en 2011, elles n’en employaient plus que 371 700 en 2013, soit une baisse d’environ 2,4% sur 3 ans.

Autre solution : la mise en place de programmes de réduction des coûts, mais qui se traduiraient à court terme par d’importants frais de mise en oeuvre.

Après le redémarrage de 2013, les amendes plombent les comptes en 2014

Cette relative morosité bancaire n’est pas une spécifié française, mais européenne. La conjoncture macroéconomique difficile du Vieux continent n’y est sans doute pas pour rien. A l’échelle mondiale, l’activité des banques est pourtant redevenue profitable depuis un an. Selon Les Echos, reprenant une étude du Boston Consulting Group (BCG), les profits bancaires à l’échelle mondiale auraient été de 18 milliards d’euros en 2013, alors qu’ils étaient négatifs d’année en année depuis 2008. En 2010 notamment, la destruction de valeur au sein du secteur bancaire aurait atteint 152 milliards d’euros.

Pourtant, l’embellie mondiale de 2013 pourrait être de courte durée. Le niveau record des amendes infligées aux banques par les régulateurs au cours de l’année 2014 pourrait faire replonger le secteur dans le rouge cette année. Depuis janvier, les montants payés par les banques européennes et américaines s’élèveraient en effet à 60 milliards de dollars, dont près de 10 milliards de dollars payés par BNP Paribas cet été. De quoi pénaliser lourdement les résultats d’un secteur qui subit donc toujours les conséquences de la dernière crise financière.
4 de 100 - 16/12/2014 18:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
- Crédit Agricole Assurances, déjà présent en Pologne via sa compagnie d'assurance de personnes Crédit Agricole Life Insurance Europe, a annoncé le lancement de Crédit Agricole Insurance Poland, nouvelle activité dédiée à l'assurance dommages. Crédit Agricole Assurances poursuit le développement de son modèle de bancassurance en Europe pour accompagner le déploiement de la banque universelle de proximité du Crédit Agricole dans les pays où le Groupe est présent. La création de Crédit Agricole Insurance Poland va permettre à Crédit Agricole Bank Polska de proposer une gamme de produits d'assurances plus étoffée et adaptée aux besoins de ses clients.

« L'équipement du marché polonais en assurance est encore assez faible en regard des autres marchés où nous opérons, mais la croissance du secteur est de 5 à 6% par an, ce qui reflète à la fois le besoin de protection et de solutions d'épargne" déclare Olivier Sperat-Czar, directeur général des entités polonaises de Crédit Agricole Assurances. « En Pologne, le modèle de bancassurance est fortement implanté et collecte près de 40% des cotisations en assurances. Avec 440 agences réparties dans le pays et près de 2 millions de clients actifs, Crédit Agricole Bank Polska, qui distribue nos offres, nous permet d'attaquer le marché de l'assurance dommages avec l'ensemble des moyens nécessaires à cette conquête » ajoute-t-il.

Crédit Agricole Assurances, qui réalisait à fin 2013 17% de son chiffre d'affaires à l'international, a pour objectif de se hisser dans le Top 5 des bancassureurs en Pologne, dans un marché de l'assurance qui enregistre 16 milliards d'euros de primes émises à fin 2013.
5 de 100 - 17/12/2014 14:01
waldron Messages postés: 9806 - Membre depuis: 17/9/2002
par Matthias Blamont et Leigh Thomas

PARIS (Reuters) - Les grandes banques françaises ont passé sans encombre l'épreuve de la revue de la qualité des actifs et des tests de résistance de la Banque centrale européenne, et s'attaquent désormais au chantier beaucoup plus sensible de l'évolution de leur gouvernement d'entreprise.

Avant de prendre en charge la supervision directe des quelque 130 banques les plus importantes de la zone euro début novembre, la BCE s'était livrée pendant plusieurs mois à ces deux exercices de très grande ampleur en vue de déterminer avec précision l'état des risques des établissements de crédit et leur capacité à résister à de nouveaux chocs financiers.

En 2014, les banques françaises ont pris leur part aux demandes du régulateur, poursuivi leur activité commerciale dans un contexte économique toujours contrasté - relativement porteur dans les pays émergents, atone dans la zone euro - et présenté de nouveaux plans d'action qui fixent leurs priorités stratégiques pour les prochaines années.

Pour autant, un grand nombre d'entre elles - et pour des raisons différentes - ont procédé à la nomination de nouveaux dirigeants ou se préparent à en annoncer en 2015.

Crédit agricole S.A. (CASA) pourrait être le premier des grands établissements cotés à dévoiler un processus de succession.

Le mandat de son directeur général, Jean-Paul Chifflet, arrive à expiration en mai et la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), l'actionnaire majoritaire de CASA, réfléchit depuis plusieurs mois à une refonte générale de l'organisation du groupe, une démarche susceptible de s'accélérer dès le début de 2015 du fait de l'émergence récente de la Banque centrale européenne comme superviseur unique.

"Il y a, clairement, une volonté des régulateurs de nettoyer et d'harmoniser les structures de gouvernance au sein des banques en Europe, et en particulier dans les organisations complexes des mutualistes. Pour limiter les risques systémiques, les régulateurs veulent des structures de gouvernance plus claires, plus optimales", constate un banquier d'affaires parisien.

D'autres sources ont déclaré à Reuters que CASA avait réuni un conseil d'administration mardi pour aborder la question de la succession de Jean-Paul Chifflet et un comité des nominations mercredi.

Jean-Marie Sander, le président de CASA, a été écarté le 4 décembre de la vice-présidence de la FNCA tandis que le président de la fédération, Dominique Lefebvre, et son secrétaire général, Philippe Brassac, ont été réélus à l'issue d'un scrutin interne.

Le mandat de Jean-Marie Sander à la présidence de CASA arrive à échéance en 2016.

"Il est clair qu'il y a un souci de gouvernance aujourd'hui, il est avéré (...) J'ai bon espoir que les choses se règlent. La question est posée de l'équilibre entre l'actionnaire historique et le reste du groupe", note Xavier Beulin, membre du conseil d'administration de CASA et président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).

Dès lors, deux lignes pourraient s'opposer dans les prochaines semaines :

L'une, traditionnelle, en faveur de l'arrivée de Philippe Brassac à la direction générale de CASA pour asseoir l'autorité de la fédération sur le véhicule coté. L'autre, plus réformatrice, qui plaiderait pour la nomination d'un talent interne mais venu de l'extérieur de la Fédération.

Dans ce scénario, Xavier Musca, directeur général délégué de CASA en charge de la banque de proximité à l'international, ancien directeur du Trésor et ancien secrétaire général de l'Elysée, pourrait être sollicité.

Le Crédit agricole n'est pas le seul établissement mutualiste à vivre une transition. Le Crédit mutuel tourne également une page de son histoire après la démission récente de Michel Lucas, 75 ans, de ses mandats de président de la Caisse fédérale du Crédit mutuel (CFCM), de PDG de la banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM) et de PDG du CIC. Nicolas Théry, 48 ans, lui succède à la présidence de ces trois entités.


ANNÉE NOIRE À LA BNP

Beaucoup d'observateurs du secteur bancaire estiment que les banques mutualistes gagneraient, en France du moins, à s'organiser sur le modèle retenu par le groupe BPCE, lequel a simplifié ses relations capitalistiques avec sa banque d'investissement, Natixis, en 2013.

"Le modèle qui est le plus récent et qui fonctionne le mieux, c'est BPCE. (Même) si je ne dis pas qu'il faut répliquer exactement ça dans chaque groupe", confirme un responsable prudentiel.

Si la structure de BPCE est jugée plus lisible, la situation de son président du directoire, François Pérol, est fragilisée. Le dirigeant a été mis en examen le 6 février dans le cadre d'une enquête sur les conditions de sa nomination en 2009 après avoir passé deux années à l'Elysée comme secrétaire général adjoint sous la présidence Sarkozy.

Le conseil de surveillance lui a cependant témoigné sa confiance.

Chez BNP Paribas, Jean Lemierre préside le conseil d'administration depuis le 1er décembre et succède à Baudouin Prot. La banque a vécu une année 2014 particulièrement difficile en se voyant infliger par la justice américaine une amende record de près de neuf milliards de dollars pour violation d'embargo, notamment en Iran et au Soudan.

La banque doit également faire face à l'interdiction, pour l'année 2015, d'effectuer des opérations de compensation en dollar et à une enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier qui s'intéresse à des ventes de titres BNP effectuées par Baudouin Prot, le directeur général délégué Philippe Bordenave et le président d'honneur du groupe, Michel Pébereau.

Une source proche du groupe a indiqué que la banque réunirait son conseil d'administration mercredi et jeudi pour faire un point complet sur la stratégie.

"Il n'y a pas beaucoup (d'autres) bouleversements à attendre dans l'organisation de BNP Paribas, c'est une entreprise qui est plutôt dans la continuité que dans le bouleversement", estime une source industrielle.


"LE SECRET LE MIEUX GARDÉ"

Société générale se prépare aussi à de possibles évolutions d'importance. Pour se conformer à la réglementation, le groupe va devoir séparer d'ici à sa prochaine assemblée générale annuelle les fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général, un poste actuellement occupé par Frédéric Oudéa, qui pourrait souhaiter devenir président non exécutif.

De source proche du dossier, on indique que Séverin Cabannes, directeur général délégué, et Didier Valet, directeur de la banque de financement et d'investissement, ne sont pas candidats au poste de directeur général.

"C'est le secret le mieux gardé actuellement à la Société générale !", fait valoir un connaisseur du groupe.

La Fédération bancaire française, la Banque de France, BNP Paribas, Société générale et BPCE n'ont pas souhaité faire de commentaires sur ces questions. Des porte-parole de Crédit agricole n'ont pas répondu aux demandes de Reuters.


(Avec Matthieu Protard, Jean-Michel Bélot, Yann Le Guernigou, édité par Jean-Michel Bélot)

6 de 100 - 23/12/2014 19:02
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - Le parquet national financier a saisi la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) à la suite de soupçons de fraudes fiscales visant le Crédit mutuel-CIC, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Selon le site d'information Mediapart, qui a révélé l'information, le Crédit mutuel-CIC est suspecté par les services de Bercy "d'avoir organisé un système d'évasion fiscale via sa filiale genevoise, la Banque Pasche".

"L'enquête ouverte après saisie par un avocat vise effectivement la banque Pasche", a dit la source.

Une porte-parole du Crédit mutuel s'est refusé à tout commentaire mardi après-midi.

"Le Crédit mutuel a-t-il mis en place un système de démarchage de client français comme la banque UBS ?", demande Mediapart, pour qui les investigations de la DNEF devraient permettre d'identifier les éventuels montages ayant permis à des ressortissants français d'échapper au fisc.

(Gérard Bon, avec Matthias Blamont, édité par Yves Clarisse)
7 de 100 - 29/12/2014 17:47
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'avocat parisien Daniel Richard a adressé une missive à Marco Franchetti, l'Ombudsman (sorte de médiateur de la République, NDLR) des banques suisses, dénonçant l'attitude des établissements financiers de la Confédération. Ils seraient passés "d'un laxisme total qui a duré cinquante ans à un réveil brutal et au harcèlement. Aujourd'hui, c'est le fisc ou la porte !" En d'autres termes, les banques suisses, autrefois si accueillantes pour l'argent non déclaré, jouent à présent les nettoyeurs impitoyables : elles contraignent leurs clients français à se mettre en règle avec le fisc.

Daniel Richard, qui représenterait une cinquantaine de clients français de banques suisses, entend réclamer à ces établissements plusieurs millions d'euros pour "défaut de conseils" et "manque d'informations". Il estime qu'ils auraient dû prévenir les titulaires de comptes non déclarés que les "bonnes choses" ont parfois une fin. Et que le secret bancaire, qui remonte au 8 novembre 1934, ne serait pas éternel. Bref, les banquiers suisses auraient dû proposer des solutions à leurs clients pour qu'ils puissent s'en sortir sans trop de dégâts.
8 de 100 - 12/1/2015 14:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Tous les signaux sont au rouge du côté de Banca Carige, la banque italienne basée à Gênes. Lundi 12 janvier, le régulateur de la Bourse italienne décidait d’invalider les comptes 2013 de l’établissement au motif du non-respect des normes comptables.

Il faut désormais ajouter aux difficultés économiques de Banca Carige de nouvelles difficultés juridiques. La Consob, gendarme de la Bourse italienne, a demandé lundi matin une invalidation des comptes 2013 de l’établissement pour cause de non-respect des normes comptables. Un signal de très mauvais augure, qui laisse penser qu’une éventuelle dissimulation des risques a pu être tentée par le groupe.

Difficultés financières

Banca Carige est en difficultés financières notables depuis déjà un certain temps. En octobre dernier, la banque avait notamment échoué aux « stress tests » menés par la BCE. L’institution européenne avait souligné que le ratio de fonds propres de l’établissement était trop faible et qu’une augmentation de capital de l’ordre de 810 millions d’euros devrait être envisagée pour renforcer la solidité du groupe.

Banca Carige avait notamment réagi en vendant sa branche assurantielle pour 310 millions d’euros, avant qu'une augmentation de capital de l’ordre de 700 millions d’euros supplémentaires se profile en décembre.

Chute en Bourse

La nouvelle vient en tout cas accentuer le plongeon quasi ininterrompu de l’action Banca Carige depuis le mois d’avril 2014. Lundi 12 janvier, l’action ne cotait plus que 6,5 centimes d’euros, en baisse de 6 à 7% en milieu de séance. En comparaison, l’action cotait encore 67 centimes d’euro le 1er avril dernier.

Depuis 2007, le groupe a perdu 98,5% de sa valeur en Bourse alors que l’action s’échangeait encore à 4 euros en 2006-2007.

Notation spéculative

La banque est considérée comme la plus faible des banques italiennes selon les agences de notation. Moody’s note actuellement Banca Carige à Caa1 avec surveillance négative, une catégorie traduisant un « risque élevé », à un cran de la catégorie « ultra spéculative » du Caa2. Or, la nouvelle d’aujourd’hui risque précisément de provoquer une dégradation de la note de l’établissement.

Même la banque Monte dei Paschi, qui est régulièrement soulignée comme une banque fragile, est comparativement notée B1, soit trois crans au-dessus du Caa1 de Banca Carige.

Vers un sauvetage par le rachat

Difficile de ne pas penser à un éventuel dépôt de bilan de la banque italienne dans les conditions actuelles. Si une véritable fraude est découverte dans les comptes 2013 du groupe, la défiance vis-à-vis de l’établissement pourrait lui être fatale.

Toutefois, ce scénario a de fortes chances d’être évité grâce au rachat du groupe par une banque concurrente. Plusieurs candidats semblent en effet intéressés par le rachat de l’établissement dans le but d’étendre leur réseau d’implantation. En novembre dernier, les rumeurs circulaient autour de l’intérêt d’UBI Banca mais également du Crédit Agricole dans le lancement d’une éventuelle OPA. Bien que très peu d’informations filtrent sur l’avancement d’éventuelles négociations, l’éventualité d’un rachat semble plus que probable alors que Banca Carige ne vaut désormais plus que 650 millions d’euros en Bourse, une bagatelle face à son ancienne capitalisation d’environ 40 milliards d’euros en 2007.
9 de 100 - 13/1/2015 19:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'assurance-vie devrait moins rapporter en 2014 et en 2015, avec la baisse attendue du rendement des fonds euros, mais elle reste un placement attractif dans un contexte d'inflation basse et face à un Livret A peu rémunérateur.

Comme chaque année en janvier, les assureurs dévoilent tour à tour les taux de rémunération qu'ils ont appliqués à leurs contrats d'assurance-vie au titre de l'année d'avant.

Les contrats en euros, qui garantissent aux épargnants de retrouver au moins leur capital à terme, sont les plus populaires en France et représentent environ 82% des encours, le reste étant placé sur des contrats en unités de comptes (investis vers des actifs plus risqués type actions).

Pour les fonds euros, "le taux moyen pour 2014 devrait se situer entre 2,20 et 2,40%", contre 2,80% en 2013, estime Cyrille Chartier-Kastler du cabinet de conseil Facts & Figures, qui s'attend à ce que la tendance se poursuive en 2015.

Ce recul a été amorcé depuis plusieurs années, en raison notamment de la baisse continue des taux d'intérêts des obligations d'Etat, dans lesquelles les assureurs investissent une part importante de l'argent qu'on leur confie.

De 4,1% en 2007, la rémunération des fonds euros est ainsi passée à 2,80% en 2013, selon les données de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA).

Cette année, un autre phénomène tire les taux vers le bas: l'intervention du régulateur du secteur, Christian Noyer, qui a demandé aux assureurs-vie de faire preuve de modération dans les taux proposés en 2014, "une demande de prudence dans un contexte de très fortes incertitudes au plan financier", selon M. Chartier-Kastler.

Parmi les premières publication de rémunération pour 2014, Maaf maintient son taux moyen (3,1%) comme GMF (3,05%) quand Maif (3%), Matmut (3,1%) ou Macif (2%) le baisse.

- 20 milliards d'euros de collecte nette en 2014 -

L'un des principaux assureurs Axa France a également fait état d'une baisse, à 2,55% pour 2014, tout comme l'Afer, importante association d'épargnants, dont le fonds euros a rapporté 3,20%.

Si ces premiers taux semblent assez bons, M. Chartier-Kastler prévient que la communication des assureurs est souvent orientée vers les contrats les plus rémunérateurs et ne reflètent donc pas totalement la réalité.

Rapportés à l'inflation, ces taux de rémunération restent intéressants pour les épargnants, notamment face au Livret A, rémunéré 1%, un taux qui devrait très probablement baisser cette semaine.

"Ce sont des taux très corrects par rapport à l'inflation, prévue à 0,4% en 2014. Si on prend un rendement de 2,20 à 2,40%, en retirant les prélèvements sociaux (15,5%), vous arrivez à un rendement net de frais et d'inflation de 1,40 à 1,60%, ce qui est bien", détaille M. Chartier-Kastler.

La collecte nette (différence entre versements et retraits) du secteur pour 2014, qui sera communiquée le 29 janvier, devrait dépasser les 20 milliards d'euros, soit le double de 2013, preuve de l'engouement des épargnants.

Cette attractivité pourrait s'avérer délicate pour les assureurs, selon M. Chartier-Kastler, car ils sont contraints de placer les sommes collectées, notamment vers des obligations assez sécurisées et très peu rémunératrices, d'où la mise en garde de Christian Noyer.

Pour y parer, plusieurs assureurs ont annoncé renforcer leur "provision pour participation aux excédents", une réserve dans laquelle ils pourront puiser pour continuer à proposer de bons taux de rémunération pendant les années difficiles.

L'Afer a ainsi constitué pour la première fois cette année une provision de 80 millions d'euros.

"Le problème n'est pas le taux de cette année mais celui qui sera servi l'année suivante" (2015, ndlr), estime Jean-François Boulier, président du directoire d'Aviva Investors France, partenaire de l'Afer.

Selon lui, la solution passe vers une plus grande orientation de l'épargne vers les contrats en unités de compte, une analyse partagée par M. Chartier-Kastler.
10 de 100 - 19/1/2015 19:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La Société générale se réorganise à sa tête. Le poste de P-DG, occupé par Frédéric Oudéa depuis 2009, va être scindé en deux : le patron du groupe va conserver la fonction de directeur général de l'établissement ; mais la présidence du conseil d'administration va être confiée à une tierce personne, l'Italien Lorenzo Bini Smaghi. Une dissociation des fonctions, comme on dit dans les guides de bonne gouvernance, qui était dans les tuyaux depuis plus d'un an et qui découle de la directive européenne appelée CRD IV : ce texte censé améliorer la régulation du secteur bancaire recommande en effet vivement aux grands établissements jugés systémiques de séparer les fonctions de patron opérationnel et celui de président du conseil d'administration (chairman). Une gouvernance adoptée par la quasi-totalité des grandes banques européennes, mais pas encore par la Société générale, même si elle avait eu ce type d'organisation en 2008-2009, quand Daniel Bouton avait conservé une année durant le poste de président du conseil d'administration après avoir laissé la direction générale à Frédéric Oudéa suite à l'affaire Kerviel.Au quotidien, ce changement de gouvernance ne devrait toutefois rien changer à la Société générale. Frédéric Oudéa est et reste le patron du groupe, celui qui dirige et incarne la banque de la Défense. Mais quand même, voilà un étranger à la présidence de la Société générale, une première en 150 ans...
11 de 100 - 21/1/2015 10:39
brigitte33 Messages postés: 49 - Membre depuis: 06/1/2015
BNP PARIBAS : BNP Paribas va annoncer des mesures sociales chez CIB-presse

PARIS, 21 janvier - BNP Paribas va présenter le 27 janvier les "mesures sociales" qu'il envisage au sein de son pôle de banque de financement et d'investissement pour faire face au durcissement de l'environnement économique et réglementaire,...
12 de 100 - 05/2/2015 14:44
brigitte33 Messages postés: 49 - Membre depuis: 06/1/2015
BNP Paribas va devoir naviguer dans un environnement peu porteur, et affronter « des vents contraires et même un vent de face », a indiqué Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général de la banque lors de la présentation des résultats annuels. La situation économique et le poids de la fiscalité du secteur bancaire vont peser sur les comptes du groupe en 2016, a-t-il prévenu. Au total, l’ensemble des nouvelles taxes et réglementations devrait avoir un impact négatif de l’ordre de 500 millions d’euros sur le résultat net du groupe l’an prochain.

« 2014 a permis d’observer la pertinence des choix essentiels du plan stratégique. Dans un contexte difficile, il faudra être meilleur pour atteindre nos objectifs », a expliqué Jean-Laurent Bonnafé. La banque garde le cap mais elle reconnait cependant que ses prévisions initiales de croissance étaient trop optimistes. Pas de quoi rassurer les investisseurs. L’action accuse la plus forte baisse du Cac 40 (-3,7%) après la publication d’un résultat net annuel de 157 millions d’euros, plombé par l’amende de près de 9 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros). Dans le même temps, le produit net bancaire a progressé de 2% à 39,2 milliards d’euros. Hors éléments exceptionnels, le montant des profits aurait atteint 7 milliards d’euros. « L’année se termine à l’équilibre, ternie par une amende record. Hors cet élément exceptionnel, la rentabilité ne s’améliore que lentement (+7,7%) », a commenté, de son côté, Pierre Chedeville, analyste financier chez CM-CIC Securities.

Un contexte de taux détérioré
« Les contextes économique et de taux se sont détériorés depuis l’annonce du plan stratégique. Les taux devaient remonter en Europe et aux Etats-Unis. C’est le mouvement inverse qui a été observé », a regretté Jean-Laurent Bonnafé. Ce contexte a un impact négatif sur les revenus générés sur les dépôts dans la banque de détail. D’autant que la croissance du PIB est également plus faible qu’attendu dans la zone euro. Plus que jamais le groupe doit aller chercher de la croissance en Asie et aux Etats-Unis, où il indique avoir gagné des parts de marché malgré ses déboires récents avec les régulateurs locaux.

Contribution au fonds de résolution, « TLAC »… une facture salée
Comme ses concurrentes, BNP Paribas est aussi confrontée à « une nouvelle hausse des prélèvements sur les banques en Europe », essentiellement liée à la contribution au fonds de résolution unique et au mécanisme de surveillance unique. Ces prélèvements devraient toutefois diminuer par la suite avec la disparition progressive de la taxe systémique française d’ici à 2019, et la fin de la contribution au fonds de résolution unique en 2022. Le secteur doit par ailleurs intégrer les coûts additionnels relatifs aux nouvelles réglementations sur les banques étrangères aux Etats-Unis, et prendre en compte la mise ne place du nouveau coussin de sécurité de fonds propres, le TLAC (Total loss absorbing capacity), décidé dans le cadre du G20.
13 de 100 - 06/2/2015 11:31
trader176 Messages postés: 48 - Membre depuis: 05/2/2015
BNP Paribas: un nouveau DG adjoint chez Real Estate.

Plus de graphiques de la Bourse Bnp Paribas (CercleFinance.com) - BNP Paribas a annoncé hier la promotion de Bertrand Godechot, 54 ans, au poste de directeur général Adjoint de BNP Paribas Real Estate Property Management France.

Il prend en charge la responsabilité de l'ensemble des fonctions support 'métiers', sous la direction de Jean-Claude Tanguy, Vice-Président et Directeur Général de l'activité en France.

'Avec plus de vingt ans d'expérience, Bertrand Godechot bénéficie d'une solide connaissance de l'ensemble des métiers du property management et des équipes en place. Il vient consolider notre gouvernance en France et soutenir nos ambitions en terme de développement de l'activité en 2015', a commenté ce dernier.

Titulaire d'un DUT Génie climatique, Bertrand Godechot a réalisé l'ensemble de sa carrière au sein du groupe et occupait le poste de Directeur des Régions depuis 2013.

Pour rappel, BNP Paribas Real Estate Property Management France gère un portefeuille de plus de 15 millions de mètres carrés en France et a réalisé un chiffre d'affaires de 34 millions d'euros l'an passé.

A l'international, la ligne de métier Property Management est présente dans 14 pays et plus de 50 villes. Elle gère plus de 35 millions de mètres carrés tertiaires et emploie 800 collaborateurs.
14 de 100 - 09/2/2015 09:45
brigitte33 Messages postés: 49 - Membre depuis: 06/1/2015
BNP PARIBAS : BNP Paribas recule, JPMorgan abaisse à "sous-pondérer"

A 9h12, l'action BNP Paribas perd 2,44% à 46,02 euros

JPMorgan a abaissé sa recommandation de "neutre" à "sous-pondérer" sur le titre, avec un objectif de cours ramené de 58 à 48 euros.
15 de 100 - 09/2/2015 15:50
blue34 Messages postés: 27 - Membre depuis: 19/1/2015
Le juge belge chargé d'une enquête sur la filiale suisse de banque privée de la banque britannique HSBC a déclaré lundi qu'il envisageait de lancer un mandat d'arrêt contre la direction de cette filiale en raison de son refus de coopérer.

La justice belge a inculpé cette filiale suisse en novembre dernier pour fraude fiscale et blanchiment d'argent, accusant l'établissement d'avoir aidé des courtiers en diamants et d'autres riches clients à dissimuler une partie de leur patrimoine et de leurs revenus pour échapper au fisc.

"La banque refuse de donner les informations demandées", a déclaré une porte-parole du parquet belge. "Le juge a dit qu'il était tellement difficile d'obtenir des informations qu'il envisageait de lancer des mandats internationaux contre les dirigeants en place en Belgique comme en Suisse."

HSBC a admis dimanche des "défaillances" de sa filiale suisse après des révélations de plusieurs journaux, dont Le Monde, sur un système d'évasion fiscale de grande ampleur mis en place dans les années 2000 au bénéfice de ses riches clients.

Selon Le Monde, qui a surnommé son enquête "SwissLeaks", HSBC Private Bank a accepté, voire encouragé, une "gigantesque fraude à l'échelle internationale" portant, pendant la seule période de novembre 2006 à mars 2007, sur la somme de "180,6 milliards d'euros qui auraient transité, à Genève, par les comptes de plus de 100.000 clients et de 20.000 sociétés offshore".
16 de 100 - 09/2/2015 19:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le secteur bancaire italien souffre de la récession chronique dans laquelle le pays est plongé depuis la crise de 2008. Etouffées par les crédits qui peinent à être remboursés, les banques pourraient se défaire de ces prêts problématiques grâce à la création d’une « bad bank » qui les récupérerait.

181 milliards d’euros : ce serait le montant des crédits « à risques » détenus par les banques italiennes, selon un chiffre de la Banque d’Italie repris par nos confrères des Echos. Ces crédits problématiques désignent des prêts accordés par les banques à des particuliers ou des entreprises qui sont désormais en difficultés pour les rembourser. Leur montant, très élevé et en progression régulière (+21% l’année dernière), correspondrait désormais à environ 9% du PIB italien. Aucun doute : il faut trouver une solution.

Assèchement du crédit en Italie

L'augmentation des créances douteuses se traduit par d'importants effets économiques négatifs. Préoccupées par les difficultés de remboursement de leurs clients, les banques italiennes n’osent plus prêter davantage à l’économie réelle. Cela engendre un cercle vicieux en freinant la reprise économique et donc en aggravant les difficultés de remboursement des clients ayant contracté des prêts douteux.

Pour éviter la catastrophe, et alors que plusieurs banques italiennes sont en grandes difficultés, l’idée avancée serait la création d’une structure de défaisance, communément appelée « bad bank ». Cette dernière, qui serait construite de toute pièce, aurait pour but de récupérer les prêts à risques détenus par les banques italiennes, de manière à centraliser le risque dans un organe « à part » du système financier traditionnel. La Banque d’Italie s’est prononcée en faveur d’une telle solution en fin de semaine dernière, et le gouvernement italien semble désormais prêt à soutenir l’opération malgré quelques réticences initiales.

La « bad bank » serait garantie par l’Etat italien

La structure qui serait mise en place fonctionnerait de la manière suivante : les banques italiennes pourraient lui revendre ses crédits « à risques », récupérant des liquidités en échange. La « bad bank » centraliserait ainsi les prêts de mauvaise qualité. Le but de la structure de défaisance serait alors de transférer les risques réels à des investisseurs privés avertis, prêts à prendre ces risques en l’échange de taux d’intérêts élevés. Pour éviter de mettre en jeu un éventuel mécanisme de titrisation désormais mal perçu par les investisseurs, la structure de défaisance pourrait simplement émettre des obligations sur le marché pour financer ses rachats de crédits.

Par ailleurs, la « bad bank » serait en partie garantie par l’Etat italien lui-même. Selon des modalités évoquées la semaine dernière, l’Etat pourrait être actionnaire minoritaire de la structure de défaisance. Cette modalité n’est cependant pas encore définitive : d’autres options seraient en discussion. Quoi qu’il en soit, la participation publique au projet a longtemps déplu au gouvernement : il y a tout juste un an, le ministre de l’Economie italien affirmait qu’il n’y avait « aucune nécessité » à ce que l’institution soit garantie directement ou indirectement par des fonds publics. Mais désormais, l’évidence des difficultés bancaires semble faire évoluer les discours.

Suivre l’exemple espagnol

Si le projet est confirmé et se met en place, l’Italie serait le deuxième Etat européen à se doter d’une telle structure. En 2012, l’Espagne avait déjà créé une « bad bank », la Sareb, aux prérogatives globalement similaires. La Sareb avait été fondée à l’époque pour reprendre les crédits immobiliers « toxiques » de quatre établissements bancaires espagnols ayant été préalablement nationalisés pour les sauver d’une crise de liquidités.

Ici, le projet italien aurait néanmoins une visée légèrement différente du projet espagnol. C’est ce qu’expliquait Giovanni Sabatini, directeur général de l’association des banques italiennes, traduit par Les Echos : « La ‘’bad bank’’ ne servirait pas à sauver les banques comme dans le cas espagnol […], mais à soutenir l’économie et favoriser une reprise plus rapide du crédit ».

Xavier Bargue
17 de 100 - 16/2/2015 19:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
LONDRES, 16 février (Reuters) - Les dépôts des banques
grecques fondent de deux milliards d'euros par semaine et à ce
rythme ces dernières se retrouveront à court de garanties pour
de nouveaux prêts dans 14 semaines, estime JPMorgan.
La banque américaine a calculé que sur un montant maximal de
108 milliards d'euros de financements disponibles auprès de la
Banque centrale européenne (BCE) et de la banque centrale
grecque, les établissements grecs ont déjà tiré 80 milliards
d'euros, ce qui ne leur laisse que 28 milliards en cas de
besoin.
Les retraits aux guichets des banques grecques totalisent 21
milliards d'euros depuis le début de l'année, estime JPMorgan.
Des sources bancaires ont dit à Reuters que les retraits aux
guichets représentaient de 300 à 500 millions d'euros par jour
en moyenne et c'est pourquoi la BCE a décidé la semaine dernière
d'accorder plus de liquidités d'urgence, suivant le mécanisme
ELA, aux banques grecques.
Les banques grecques ont déjà atteint le plafond de 65
milliards d'euros de l'ELA, de l'avis de JPMorgan, ce qui
implique qu'en l'état les banques grecques devront se rabattre
sur des obligations du Fonds européen de stabilité financière
(FESF) comme collatéral si de nouveaux besoins de financement se
manifestent.
Ces obligations ont été créées en 2012 et 2013 pour
recapitaliser le secteur bancaire grec.
Savoir combien de temps le secteur bancaire peut encore
fonctionner est une question qui agite tous les esprits alors
que la question grecque est discutée dans le cadre d'une réunion
cruciale de l'Eurogroupe ce lundi à Bruxelles.

(Jamie McGeever; Wilfrid Exbrayat pour le service français,
édité par Patrick Vignal)
18 de 100 - 17/2/2015 18:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
FRANCFORT, 17 février (Reuters) - Il est peu probable que la
Banque centrale européenne (BCE) coupe le robinet des liquidités
d'urgence aux banques grecques en dépit de la confrontation
entre Athènes et ses bailleurs de fonds internationaux, a
déclaré mardi une source proche du dossier.
Le Conseil des gouverneurs de la BCE examinera mercredi la
situation du mécanisme des liquidités d'urgence (ELA) mis en
oeuvre pour les banques grecques et vital pour la survie du
secteur bancaire grec et donc pour le maintien de la Grèce dans
la zone euro.
La BCE a cessé d'accepter les obligations grecques comme
garantie le 5 février, reportant la charge du financement sur
l'ELA via la banque centrale grecque. Mais ce mécanisme n'est
disponible que pour les banques solvables et a un caractère
temporaire.
"Pas de fin abrupte de l'ELA attendue cette semaine", a dit
une personne au fait de la situation.
La BCE a autorisé ce mois-ci la banque centrale grecque à
fournir jusqu'à 65 milliards d'euros de liquidités aux
établissements de crédit du pays dans le cadre de l'ELA, avaient
dit à Reuters des sources proches du dossier.
D'autres sources avaient expliqué que la BCE avait autorisé
la banque centrale grecque à accorder aux banques du pays une
aide d'urgence supplémentaire en raison de l'accélération des
retraits des dépôts bancaires et assurer à ces établissements
des liquidités suffisantes pendant que les négociations se
poursuivaient à Bruxelles.
19 de 100 - 18/2/2015 18:28
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Entraînées par un léger espoir d’avancée des discussions sur le dossier grec, ainsi que par des espoirs sur le titre Crédit Agricole, les valeurs bancaires françaises étaient à la fête mercredi à la clôture de la Bourse de Paris.

Trois banques parmi les quatre plus fortes hausses journalières du CAC40 : c’est le résultat d’une belle séance pour les valeurs du secteur financier. Crédit Agricole gagnait 7,60%, Société Générale 4,01% et BNP Paribas 2,81% dans une séance où le CAC40 a clôturé en hausse de 0,95%.

Crédit Agricole : résultats meilleurs qu’attendu

Le Crédit Agricole terminait ainsi en tête de l’indice parisien, porté par l’annonce de résultats meilleurs que prévu. L’AFP notait en cours de journée : « Crédit Agricole bondissait grâce à un résultat net, certes en baisse, mais meilleur que prévu en 2014 ».

Espoir du marché sur une augmentation du dividende

Ce résultat, bon mais pas exceptionnel, n’expliquait pas à lui seul le bond spectaculaire de l’action en cours de séance. Interrogé par Boursorama, Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez HPC, expliquait que le titre profitait surtout d’espoirs du marché :

« Les caisses régionales, qui détiennent 56% du capital de Crédit Agricole SA, pourraient décider de prendre le contrôle de la caisse centrale cotée », expliquait-il. Pour cela, « il serait envisagé de convaincre les actionnaires majoritaires et minoritaires en servant un dividende exceptionnel ». Ce dividende exceptionnel « pourrait être de l’ordre de 2 milliards d’euros » (le double de l’an dernier), augmentant le bénéfice net par action, dont le rendement pourrait ainsi être cette année « de l’ordre de 10% », estimait Xavier de Villepion.

L’information reste un scénario hypothétique à prendre avec précaution. Néanmoins, « c’est une rumeur assez insistante » estimait Xavier de Villepion, qui soulignait que les discussions au sein du groupe se feraient « dans une volonté de remise en ordre du Crédit Agricole ».

Le changement à la direction générale du groupe, qui sera annoncé la semaine prochaine, ne devrait « pas changer grand-chose pour un groupe mutualiste », estimait toujours notre interlocuteur.

Analyse graphique : résistance dépassée

Pour les « chartistes » prenant leurs décisions à partir de l’analyse graphique des cours d’une action, cette hausse provoquait un signal positif notable sur le titre Crédit Agricole en cours de séance.

Pendant toute l’année 2014 et jusqu’à la veille de l’annonce des résultats, le titre ne parvenait pas à dépasser les 12 euros, butant sous une résistance située à ce niveau. En bondissant à 13 euros en une séance, la résistance horizontale de l’année 2014 était nettement dépassée. Dans cette discipline, ce type de configuration graphique est perçu très positivement.

La hausse du titre entrainait dans son sillage les autres valeurs bancaires de l’indice français, qui profitaient également de légers espoirs de compromis entre la Grèce et ses partenaires européens : Société Générale et BNP Paribas terminaient ainsi en deuxième et quatrième place des plus fortes hausses du CAC40.

X. Bargue
20 de 100 - 23/2/2015 18:39
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le directeur général de HSBC, Stuart Gulliver, a été contraint de s'expliquer lundi sur son compte en Suisse, nouvelle bourrasque dans la tempête du SwissLeaks qui malmène la banque britannique dont les profits ont baissé l'an passé sous le poids des amendes.

Le vent n'est pas retombé, deux semaines après le déclenchement de la tornade "SwissLeaks" - une enquête de plusieurs grands médias internationaux d'après laquelle quelque 180,6 milliards d'euros d'argent de riches individus des quatre coins de la planète ont transité sur des comptes de la banque en Suisse fin 2006 et début 2007 pour échapper à l'impôt.

L'exercice habituel de présentation des comptes annuels du groupe s'est transformé lundi en difficile séance d'explication pour M. Gulliver, pressé de questions par des journalistes sur le compte en Suisse qu'il a ouvert en 1998 et dont l'existence a été révélée dimanche par le quotidien The Guardian.

"Je paye des impôts britanniques sur l'ensemble de mes revenus mondiaux (...). Et je ne pense pas avoir affecté en aucune manière ma capacité" à diriger le groupe, a martelé M. Gulliver.

D'après le Guardian, ce compte abondé des primes perçues par M. Gulliver alors expatrié à Hong Kong était crédité de 7,6 millions de dollars (6,7 millions d'euros) en 2007. Le numéro un exécutif de la banque a refusé de dire s'il existait encore mais a précisé qu'il avait été créé à l'époque pour garantir la confidentialité de sa rémunération.

Le groupe a annoncé en outre dans son rapport annuel que la part variable de rémunération de M. Gulliver avait été sabrée de 38% l'année dernière. Une indemnité fixe supplémentaire a néanmoins été attribuée au directeur général, dont la paie globale a atteint in fine 7,6 millions de livres (10,3 millions d'euros), soit 5% de moins sur un an.

"Cet ajustement est justifié par les résultats financiers et les problèmes légaux et réglementaires pesant sur le groupe", a expliqué le président du comité de rémunération.

Reste que la révélation du compte en Suisse fait mauvais genre pour M. Gulliver, qui a multiplié les promesses de réforme et de bonne conduite depuis le début du SwissLeaks au nom de HSBC, géant mondial de 266.000 employés.

Ce scandale constitue le dernier écho en date d'une série d'affaires qui contraint la première banque européenne à provisionner des milliards de dollars pour faire face à des amendes et réparations dans plusieurs pays, notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis, en lien avec diverses affaires gênantes.

Combinées à de moindres rentrées de liquidités liées aux cessions d'actifs, par rapport à celles de 2013, ces procédures coûteuses ont provoqué une baisse de 15% du bénéfice net de HSBC en 2014, à 13,7 milliards de dollars (12 milliards d'euros).

- Objectifs financiers réduits -

Le groupe a consacré pas moins de neuf pages dans son communiqué de résultats annuels pour détailler les procédures judiciaires et réglementaires à son encontre, qui lui ont coûté au total 3,7 milliards de dollars en 2014.

Le groupe doit entre autres solder de mauvaises conduites sur le marché des changes, indemniser des clients britanniques lésés par des assurances crédit immobilier mal libellées, ou encore échapper à des poursuites aux États-Unis à propos de titrisation de crédits immobiliers pendant la dernière bulle spéculative.

Et ce n'est pas fini: parmi la nuée de procédures en cours, HSBC a cité des investigations dans les pays occidentaux à propos de distorsions des taux interbancaires de référence Libor et Euribor, évoquant "des amendes et/ou pénalités, qui pourraient être importants".

Au-delà de ces enquêtes qui entachent sa réputation, HSBC a prévenu que son activité risquait de pâtir cette année d'"un large éventail d'incertitudes et de défis" pesant sur l'économie mondiale, après avoir vu son chiffre d'affaires s'effriter de 5,3% en 2014, à 61,2 milliards de dollars (53,8 milliards d'euros).

Parmi les facteurs perturbants pour 2015, il a cité entre autres "la résultante des tensions géopolitiques, les incertitudes à propos de la zone euro, les changements politiques (avec notamment des élections prévues au Royaume-Uni, ndlr) et l'efficacité des politiques non conventionnelles des banques centrales".

Évoquant les "changements" en cours dans l'environnement des affaires, y compris sur le plan des obligations capitalistiques des banques, HSBC a abaissé ses objectifs financiers à moyen terme: il ne s'attend désormais plus qu'à un rendement des capitaux propres "supérieur à 10%" contre "compris entre 12 et 15%" jusqu'à présent.

Le titre HSBC a chuté à la Bourse de Londres après ces annonces, perdant 4,63% à 577,20 pence au cours de la séance de lundi, dans un marché stable.
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