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Retrait. Agirc Arrco Et Al

- Modifié le 10/12/2016 20:20
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Publié par Olivier Decarre | hier à 14:00

Retraites : le calendrier de vos paiements en 2017

Seniors Fiche Pratique 0

Sauf exception pour raisons de calendrier, les pensions du régime général seront versées le 9 du mois et celles de l’Agirc et de l’Arrco le 1er. Tableau détaillé…

Reuters

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Quand percevrez-vous votre retraite en 2017 ? La Cnav a donné son échéancier. Parallèlement,  l'Agirc et l'Arrco ont aussi donné le leur. Il est donc d’ores et déjà possible de savoir quand seront versées les pensions l’an prochain.

Régime général

La Cnav précise sur son site qu’elle paie les retraites le 9 de chaque mois. C’est d’ailleurs la règle qui a prévalu cette année. Si le 9 n’est pas un jour ouvré, le paiement est décalé au premier jour ouvré le plus proche (suivant ou précédent).

En 2017, quatre mois dérogeront à la règle de paiement le 9 du mois. Les versements seront avancés au 8 en septembre et en décembre et décalés au 10 en avril et en juillet.

Rappelons que les pensions du régime général sont payées à terme échu. Autrement dit, la pension de décembre est réglée en janvier (sauf pour la Carsat d’Alsace Moselle).

L’idée d’avancer le paiement vers le début du mois a maintes fois été évoquée. Mais rien n’a été fait jusqu’ici car décaler le paiement contraindrait la Cnav à emprunter plus tôt et lui coûterait très cher.

Agirc-Arrco

Du côté de l’Agirc et de l’Arrco, la règle étant de verser les pensions complémentaires le 1er jour du mois (si c’est un jour ouvré), le calendrier est facile à déterminer.

En 2017, les paiements seront systématiquement effectués le 1er ou le 2, sauf en avril et en juillet (le 3).

Précisons enfin que contrairement à celles de la Cnav, les prestations de l’Agirc et de l’Arrco sont payées d’avance (en début de mois pour le mois en cours). C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont justifié le passage au paiement mensuel en 2014 (à la place d’un paiement trimestriel)... Ceci évite aux régimes complémentaires des avances trop lourdes à financer.

Dates de paiement des retraites en 2017
L'Argent & Vous
Mois dûVersement du régime généralVersement Agirc-Arrco
Décembre 2016 9 janvier 2017 1er décembre 2016
Janvier 2017 9 février 2017 2 janvier 2017
Février 2017 9 mars 2017 1er février 2017
mars 2017 10 avril 2017 1er mars 2017
Avril 2017 9 mai 2017 3 avril 2017
Mai 2017 9 juin 2017 2 mai 2017
Juin 2017 10 juillet 2017 1er juin 2017
Juillet 2017 9 août 2017 3 juillet 2017
Août 2017 8 septembre 2017 1er août 2017
Septembre 2017 9 octobre 2017 1er septembre 2017
Octobre 2017 9 novembre 2017 2 octobre 2017
Novembre 2017 8 décembre 2017 2 novembre 2017
Décembre 2017 2 janvier 2018 1er décembre 2017

Agirc-Arrco : c’est le jour J !

Retraite Actu 0

Si le patronat et les syndicats ne trouvent pas d’accord ce lundi, ils devront poursuivre les discussions à la rentrée. Les abattements voulus par le Medef constituent le principal point de discorde

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Les partenaires sociaux sont de nouveau réunis ce lundi pour tenter de trouver un accord sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco. Initialement, la réunion du jour était même la dernière inscrite dans le programme du patronat et des syndicats.

Néanmoins, depuis la dernière rencontre du 27 mai, rien n’assure que les parties en présence parviendront à s’entendre. La situation est donc simple : si le Medef et les syndicats ne se mettent pas d’accord aujourd’hui, ils devront négocier de nouveau à la rentrée.

30% de décote pour un départ à 62 ans ?

Le principal point de friction est à chercher du côté des abattements. En mai, le Medef a proposé que les personnes partant à la retraite avant 67 ans subissent un coup de rabot sur leur retraite complémentaire : 40% à 62 ans, 30% à 63 ans, 18% à 64 ans, 2% à 65 ans et 1% à 66 ans. Les syndicats y ont vu une manière à peine voilée de repousser de fait l’âge de départ à la retraite.

Dans l’intervalle, le patronat a toutefois modéré sa position. La semaine dernière, le journal L’Opinion a fait état d’une nouvelle proposition avec des décotes plus basses : 30% à 62 ans, 20% à 63 ans et 10% à 64 ans, la retraite pleine intervenant dès 65 ans.

La sous-indexation des pensions semble acquise

Difficile de savoir en amont de la réunion si cela suffira à satisfaire les syndicats (certains ne semblent pas opposés au principe des abattements). D’autres volets du dossier pourraient aussi servir de contrepartie. Le Medef serait par exemple prêt à maintenir à 60% le taux de la réversion (au lieu des 55% envisagés).

En tout cas une chose semble certaine. La revalorisation des pensions devrait rester inférieure à l’inflation. Le sujet ne constitue plus un tabou, étant déjà appliqué depuis les négociations de 2013. Rappelons qu’au mois de mai, le Medef a proposé une sous-indexation à hauteur de 1,5 point pour les années à venir.





Réponses
27 Réponses
1 
1 de 27 - 22/6/2015 20:50
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

par Emmanuel Jarry


PARIS (Reuters) -
Les partenaires sociaux se sont donné lundi trois mois de plus pour
tenter de surmonter leurs divergences sur l'avenir des retraites
complémentaires des salariés français et ont reporté au 16 octobre leur
prochaine négociation plénière.


Une nouvelle mouture d'un projet d'accord, soumise
vendredi aux syndicats par le Medef, a été jugée encore trop
déséquilibrée par ces derniers.


Les principaux points de blocage concernent notamment
les abattements temporaires et dégressifs proposés par le Medef sur les
pensions versées par l'Arrco et l'Agirc pour inciter les salariés à
partir plus tard à la retraite, et sur le refus du patronat d'envisager à
ce stade une augmentation de cotisation.


"On sait qu’il y a un effort à faire mais on veut que
l’effort soit partagé entre les retraités, les salariés et les
entreprises", avait résumé dimanche le secrétaire général de la CFDT,
Laurent Berger.


La session de lundi n'a duré qu'une heure et demie et
s'est essentiellement soldée par un nouveau calendrier de discussions.


D'ici le 16 octobre, syndicats et patronat discuteront
lors de réunions bilatérales des mesures de redressement financier à
court terme des deux régimes. Un groupe de travail se penchera
parallèlement sur la question du pilotage d'un futur régime unifié,
fusionnant l'Arrco et l'Agirc.


La CFE CGC, syndicat de l'encadrement, ne veut pas
entendre parler de fusion sans définition préalable d'un statut pour les
cadres. La CGT y est également opposée à ce stade.


Le négociateur de Force ouvrière (FO), Philippe Pihet, a
cependant jugé possible de trouver des "terrains d'entente" sur la
question du pilotage de l'Agirc-Arrco.


Ces deux caisses, gérées par les partenaires sociaux,
assurent à 12 millions de retraités un complément de revenu représentant
25% à 50% de leur pension, voire les deux tiers pour des cadres
supérieurs.


Comme le régime de base des retraites et le système de
protection sociale en général, leur équilibre financier est affecté par
le vieillissement de la population, l'atonie économique et la montée du
chômage.


"BASSINE PERCÉE"


Si rien n'est fait, les réserves de l'Agirc, le régime
des cadres, seront épuisées en 2018 et celles de l'Arrco, à laquelle
sont affiliés la quasi-totalité des salariés du privé, vers 2023-2025,
en raison de déficits répétés, estiment les experts.


Le patronat évalue leur besoin de financement entre 8,4
et 11,2 milliards d'euros à l'horizon 2020. Il propose des mesures qui
permettraient de faire 6,9 milliards d'euros d'économies d'ici 2020,
10,8 milliards en 2030 et 14,4 milliards en 2040.


Il souhaite notamment inciter les cotisants bénéficiant
d'une pension à taux plein du régime de base avant 67 ans à retarder
leur départ à la retraite, par le biais d'un système d'abattements
progressifs et temporaires.


Ces abattements sur l'allocation Agirc-Arrco seraient
appliqués pendant trois années au maximum après le départ à la retraite
(30% la première année, 20% la deuxième et 10% la troisième) et
s'annuleraient à partir de 65 ans.


Pour le Medef, c'est le seul moyen d'éviter à terme une
décote "subie" et permanente, qui pourrait atteindre 12% pour les
cadres, a souligné Claude Tendil.


Les syndicats s'élèvent contre un tel système. La CFDT
serait éventuellement prête à accepter un abattement mais pas plus de
10% et la CFTC n'envisage une décote maximum de 5% qu'en échange d'une
hausse de cotisation.


FO juge raisonnable d'envisager une hausse de
cotisation de 0,4 point d'ici 2020, soit une charge supplémentaire
d'environ 1,5 milliard d'euros pour les employeurs, selon Philippe
Pihet.


Mais le négociateur du Medef objecte que "verser de l'eau dans une bassine percée ne la remplira jamais".


"Le problème de la cotisation n'est pas un sujet tabou
mais passe par la résolution structurelle des déficits des régimes", a
déclaré Claude Tendil.


La session plénière du 16 octobre pourrait ne pas être la dernière, estiment d'ores et déjà les négociateurs.


(édité par Yves Clarisse)

2 de 27 - 27/6/2015 10:10
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

A ne pas manquer demain


Agenda






















Des Français de plus en plus lucides sur les retraites









27/06/15 à 01:00

-

Investir



0

Commentaire(s)









Si les retraites constituent un sujet clé dans les interminables
négociations entre le gouvernement grec et ses « partenaires »
européens, elles sont aussi sur le devant de la scène en France. Coup
sur coup, le Medef a fait ses propositions chocs pour parvenir à
équilibrer les retraites complémentaires (fort abattement pour les
départs avant 65 ans) et le Conseil d'orientation des retraites (COR) a
publié ses dernières prévisions et les pistes à explorer pour parvenir à
remplir le tonneau des Danaïdes du financement.


Une enquête* réalisée en mai à l'initiative du Cercle de l'épargne
met en lumière à la fois l'inquiétude et la lucidité des Français face à
ces sujets. En effet, 81 % des actifs pensent que leur retraite ne leur
permettra pas de vivre correctement. Même chez les plus aisés (plus de
4.000 € de revenus mensuels) cette préoccupation reste très forte
(57 %). Quant aux retraités, 61 % d'entre eux considèrent que leur
pension ne leur permet pas, d'ores et déjà, de vivre correctement… Une
perspective peu rassurante quand on sait que le niveau des pensions a
toutes les chances de baisser dans les prochaines années. Cette lucidité
se traduit aussi au sujet de l'âge de la retraite : 65 % des sondés
estiment que lorsqu'ils prendront leur retraite, l'âge légal sera
supérieur ou égal à 65 ans… Une réaction logique quand on sait que
l'espérance de vie à la retraite est passée de quinze ans à la fin des
années 1990 à vingt-cinq ans aujourd'hui. Toutefois, un pourcentage, non
négligeable, de 20 % des sondés reste totalement opposé à un quelconque
relèvement de l'âge de départ.


Mais même avec une retraite plus tardive, les Français sont
conscients que la retraite par répartition ne suffira pas. Ils sont donc
57 % à placer de l'argent régulièrement ou dès que possible pour
améliorer leur pension. Cette préoccupation concerne y compris les plus
jeunes (47 % chez les moins de 35 ans) et les plus modestes (50 % chez
les personnes percevant moins de 2.000 € par mois). Parmi les plus de
65 ans, 51 % continuent également d'épargner, s'ils le peuvent,
conscients de la durée de leur retraite.


Cette enquête confirme aussi l'absence, aux yeux du grand public,
d'un véritable produit d'épargne retraite. Pour financer leurs vieux
jours, nos concitoyens comptent d'abord, à 65 %, sur la propriété de
leur logement (deux réponses étant possibles à cette question, le total
est supérieur à 100), une réponse cohérente puisque le taux de propriété
de la résidence principale atteint 75 % chez les plus de 65 ans.
Viennent ensuite les produits d'épargne à long terme (36 %), où
l'assurance-vie est plébiscitée, et, seulement après, l'épargne retraite
(23 %).


Des résultats qui montrent que les Français sont sans doute plus
qu'on ne le croit prêts à bouger sur les retraites. A condition qu'on
leur fasse des propositions qui apportent de vraies solutions… et non de
simples rustines.






REMI LE BAILLY
3 de 27 - 29/8/2015 08:50
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

Terminés les retards de paiement ! Les caisses de retraite auront désormais l'obligation de verser une pension à tous les nouveaux retraités, ayant fait leur demande dans les délais. Le point sur ces nouvelles dispositions avec le président de la Cnav, Pierre Mayeur.

1. Quelles sont les nouvelles règles de versements des pensions de retraite ?

Jusqu'à présent, il n'existait aucun délai minimal pour l'instruction d'une demande de retraite. Les caisses exigeaient en effet les documents de tous les organismes pour calculer le montant exact de la pension avant liquidation, ce qui pouvait entraîner parfois des retards de paiement de plusieurs mois. Mais le 20 août, le ministère des Affaires sociales, a publié un décret afin d'instaurer un mécanisme de paiement provisoire. A partir du 1er janvier 2016, tout assuré, qui déposera d'un dossier complet de demande de retraite au moins 4 mois avant sa cessation d'activité, aura donc la garantie de percevoir une pension dès son départ en retraite. Et si les caisses de retraite n'arrivent pas à respecter ce délai des 4 mois, elles devront obligatoirement verser une estimation de pension. "Et ce, même s'il manque certains éléments à son dossier", précise Pierre Mayeur, directeur de la Cnav, qui doit encore publier très prochainement un circulaire précisant les règles de fonctionnements. Concrètement, cette nouvelle garantie de paiement s'appliquera donc pour tous les dossiers déposés à partir du 1er septembre 2015.

2. Pourquoi ces nouvelles dispositions ?

L'objectif est de faire face à l'afflux des dossiers de liquidation, du fait des départs en retraite de la génération papy-boom. "Rappelons que nous calculons 800.000 pensions de retraite par an !, insiste Pierre Mayeur. "La Cnav a rencontré des difficultés au premier trimestre 2015, principalement concentrées en Nord Picardie et en Languedoc Roussillon, avec près ...

... Lire la suite sur capital.fr

4 de 27 - 15/9/2015 15:22
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

BOURSIER




Publié par Olivier Decarre

| ce matin à 10:03


Agirc-Arrco : la CGT met la pression sur le Medef



Seniors Actu
0

Le syndicat a calculé le manque à gagner des
retraités en cas d’application des abattements voulus par le patronat
pour les régimes complémentaires. Le bras de fer est engagé à un mois
d’une nouvelle réunion




Reuters
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Les partenaires sociaux ne doivent se retrouver que dans un mois
(le 16 octobre) pour discuter à nouveau de l’avenir des régimes de
retraites complémentaires. Mais la CGT a décidé de remettre d’ores et
déjà la pression sur le Medef.

Sa branche ingénieurs, cadres et
techniciens (UGICT-CGT) vient en effet de calculer le manque à gagner
que subiraient les retraités si les mesures voulues par le Medef étaient
appliquées. L’UGICT-CGT a prévu de donner les détails ce matin lors
d’une conférence de presse. Mais les calculs ont déjà été largement
relayés dans la presse.

Des abattements de 10% à 30% entre 62 et 64 ans

Pour mémoire, le patronat suggère depuis le printemps de mettre en place des abattements pour les personnes partant à la retraite avant 65 ans. Ainsi, la pension complémentaire serait rabotée de 30% à 62 ans, de 20% à 63 ans puis de 10% à 64 ans.

Parmi
les exemples retenus, le syndicat prend notamment le cas d’une cadre
comptable terminant sa carrière à 62 ans avec un salaire annuel net de
41.305 euros (3.177 euros par mois sur 13 mois). Actuellement, elle peut
prétendre à une retraite complète de 2.355 euros par mois (1.290 euros
du régime de base, 463 euros de l’Arrco et 602 euros de l’Agirc).

Avec
le mécanisme d’abattements, sa pension chuterait à 2.035,50 euros la
première année, à 2.141,20 euros l’année suivante et à 2.249 euros la
dernière année d’application des abattements. D’après le syndicat, la
retraitée perdrait donc 7.667 euros sur 3 ans, soit en moyenne près de
213 euros par mois.

D’autres sujets à régler

Interrogée par France Info, la secrétaire générale de l’UGICT-CGT, Marie-Josée Kotlicki a dénoncé une « escalade d’austérité ». D’après elle, « le Medef doit et va contribuer » au redressement des comptes de l’Agirc et de l’Arrco.

Jusqu’ici,
le Medef a en effet refusé le principe d’une hausse des cotisations.
Mais c’est bien sur ce point que la CGT compte obtenir gain de cause.

Reste
également à savoir où sera placé le curseur sur les autres
propositions. Car les abattements ne constituent pas le seul sujet de
négociation. Outre la question des réversions, le patronat souhaite
aussi obtenir une désindexation des pensions (comme en 2013). A
l’époque, il a avait été décidé de revaloriser les pensions au niveau de
l’inflation moins 1 point. Désormais, le Medef veut aller jusqu’à 1,5
point.



5 de 27 - 23/9/2015 11:58
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007

boursier




Publié par Olivier Decarre

| ce matin à 10:53


Agirc-Arrco : le régime complémentaire le moins rentable ?



Retraite Actu
0

Dans une étude, le cabinet Novelvy s’est livré
à une comparaison des rendements servis par plusieurs grands régimes de
retraites complémentaires, à cotisations égales. L’Agirc et l’Arrco
sont en queue de peloton...




Reuters
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Lors de leur prochaine rencontre sur l’Agirc et l’Arrco le 16 octobre,
les partenaires sociaux ne pourront certainement pas laisser de côté
l’étude que vient de publier le cabinet Novelvy. Le spécialiste du
conseil en retraites s’est en effet livré à un travail particulièrement
intéressant : comparer les rendements servis par divers régimes de
retraites complémentaires à points.

Plus concrètement, le cabinet a
cherché à savoir quelle rente pouvait être espérée avec une cotisation
de 1.000 euros. Or, sur ce point, l’Agirc et l’Arrco apparaissent bien
peu rentables.

65,60 euros de rente pour 1.000 euros de cotisation

En
moyenne, leur rendement est évalué à 6,56% en 2015, soit 65,60 euros de
pension pour 1.000 euros versés. Si le taux de plus de 10% affiché par
l’Agirc avant 1995 appartient à un passé lointain, il faut tout de même
souligner que le rendement de l’Agirc et de l’Arrco s’est
progressivement dégradé dans un passé récent (il était de 7% en 2006).

Pire,
Novelvy estime que le seuil de 6% devrait être cassé en 2017. C’est
même déjà le cas d’après le cabinet si l’on intègre la cotisation
obligatoire AGFF. Le rendement chute alors à 5,82% cette année.

Avocats et experts-comptables en haut de tableau

Quel
que soit le calcul effectué, l’Agirc et l’Arrco apparaissent en tout
cas mal placés face à la concurrence. Même le RSI, souvent décrié par
les commerçants, sert de meilleurs rendements (6,8% en 2015).En fait,
dans ce classement, seuls les médecins semblent plus mal lotis que les
salariés du privé, au vu des 6,2% affichés par le régime CARMF.

En
revanche, les avocats (CNBF) et les experts-comptables (CAVEC)
bénéficient de taux bien plus généreux. Pour 1.000 euros cotisés, les
premiers peuvent espérer 107,30 euros de rente et les seconds 89,80
euros. La gestion des caisses peut bien évidemment expliquer ces écarts.
Mais il ne faut oublier que le rapport entre cotisants et retraités a
aussi un impact direct sur les comptes des différents régimes.

Rendements 2015 des régimes complémentairesSource : NovelvyRégimeProfessionRendement 2015Agirc-ArrcoSalariés du privé6,56%IrcantecAgents du public non titulaires8,23%RSICommerçants6,80%CAVECExperts-comptables8,98%CAVOMOfficiers ministériels7,26%CIPAVConsultants7,80%CARMFMédecins6,20%CNBFAvocats10,73%
6 de 27 - 23/9/2015 15:16
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007


Les choses s'animent à quelques semaines de la reprise des négociations
entre les partenaires sociaux sur l'avenir des régimes des retraites
complémentaires Agirc et Arrco. Le secrétaire général de la CFDT,
Laurent Berger, vient de dévoiler dans une interview aux Echos les
propositions qu'il compte présenter le 16 octobre prochain. Un plan qui
vise à mettre à contribution à la fois les retraités, les salariés et
les employeurs.


A court terme, le dirigeant syndical est prêt à accepter un
décalage de la revalorisation des retraites complémentaires d'avril à
octobre, comme cela a déjà été fait pour le régime général. Il est aussi
prêt à "jouer sur le taux de rendement du point de retraite",
c'est-à-dire sur le rapport entre la pension perçue et les montants
cotisés. Il se dit aussi prêt à "discuter de la poursuite, pendant trois
ans, de la sous indexation des pensions, en les revalorisant de 1 point
de moins que l'inflation".

Laurent Berger prône par ailleurs une
mutualisation des réserves de l'Agirc et de l'Arrco dès 2017. Cette
mise en commun des réserves serait suivie de la création, sur la période
2019-2024, d'un "nouveau régime unifié de retraite complémentaire pour
tous les salariés (…) fondé sur le niveau de rémunération et non le
statut, avec une seule valeur du point".

La CFDT veut que les
entreprises mettent elles aussi la main à la poche, malgré le refus
catégorique du patronat de négocier sur la question. Elles seraient
soumises à une hausse de cotisations patronales de 0,1% par an, entre
2019 et 2021, ainsi qu'à une contribution supplémentaire en cas de
"séparation d'un salarié de plus de 50 ans".

Les salariés ne
seraient pas non plus épargnés : ceux partant à la retraite devraient
verser, pendant deux ans, une "contribution de solidarité
intergénérationnelle". Un moyen de compenser l'écart entre l'âge de
départ effectif et celui nécessaire pour équilibrer les caisses des
régimes complémentaires, selon Laurent Berger. Dernier point, le
syndicat se dit prêt à "rediscuter de certains avantages familiaux, et
notamment de la mise sous condition de ressources des pensions de
réversion".

Pour Laurent Berger, une telle réforme permettrait
d'économiser environ 2,4 milliards d'euros par an d'ici 2018, et 7,3
milliards en 2030. De quoi permettre aux caisses de retraite
complémentaires de dégager un excédent à cet horizon. Reste maintenant à
savoir ce qu'en pensera le Medef… mais aussi les autres syndicats.



© Capital.fr

  • CFDT
  • Réforme des retraites
  • Laurent Berger
  • Retraite
  • Réforme
  • Agirc
  • Arrco
7 de 27 - 29/9/2015 17:43
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002


Publié par Olivier Decarre

| aujourd'hui à 15:17


Retraite : faut-il racheter des trimestres ?



Retraite Analyse
0

La société de conseil Novelvy vient de faire
le point sur le sujet. Il en ressort que le rachat peut être profitable
tant qu’il est pris en compte par les régimes complémentaires. D'où
l'importance des négociations en cours sur l'Agirc et l'Arrco




Reuters
retraites-ages.jpg





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Avec l’allongement de la durée de cotisation, le rachat de
trimestres en vue de la retraite redevient d’actualité. Mais est-il
toujours intéressant ? La société de conseil Novelvy vient de faire le
point sur le sujet au travers d’une fiche pratique. Et force est de
constater qu’au vu des différentes solutions en place une étude
détaillée est nécessaire, d’autant que le trimestre racheté peut coûter
de 783 euros à 5.279 euros.

Cas des libéraux

Les
professions libérales (hors avocats) peuvent avoir du mal à atteindre un
taux plein du fait d’une éventuelle exonération de cotisations retraite
au moment de l’installation. Ceci étant un mécanisme instauré en 2010
leur permet de racheter les années exonérées antérieures à 2004. Avec un
coût compris entre 783 euros et 1.672 euros en 2015, l’option peut être
intéressante si elle permet d’atteindre un taux plein et donc d’effacer
les minorations dans certains régimes complémentaires. Attention
toutefois, la fenêtre n’est ouverte que jusqu’au 31 décembre 2015.

Le rachat Madelin

Le
dispositif s’adresse aux commerçants, artisans, dirigeants ayant cotisé
au RSI et qui ont des années incomplètes. L’option est peu coûteuse
(1.500 euros environ par trimestre en 2015). Parmi les contraintes, les
bénéficiaires doivent en revanche racheter tous les trimestres manquants
et ne peuvent agir que pendant les 6 ans qui suivent la connaissance
définitive des revenus de l’année incomplète.

Le versement pour la retraite

Il
s’agit du système le plus connu. Accessible à tous les assurés, il
permet de racheter jusqu’à 12 trimestres, selon deux options. Pour une
personne de 50 ans assurée au régime général et disposant de revenus
supérieurs au plafond de la sécurité sociale (38.040 euros cette année),
il faut compter 3.563 euros par trimestre pour l’option I et 5.279
euros en option II. Pour les professions libérales (hors avocat), le
coût est plus limité (2.204 euros en option I à 50 ans). Pour un avocat,
il faut compter 3.360 euros.

Si le tarif est globalement élevé,
ce dispositif a l’avantage d’être reconnu par les caisses de retraites
complémentaires. Pour les assurés nés avant 1956, le système peut donc
s’avérer avantageux car le maintien de la règle est garanti jusqu’en
2018 (accord AGFF).

Exemple d'une personne née en 1962

Dans
sa note, Novelvy prend l’exemple d’un actif né en 1962. S’il rachète 6
trimestres en option I, il dépensera 21.378 euros mais augmentera sa
retraite annuelle de 3.508 euros (avec une prise en compte par la
complémentaire). Il lui faudra donc 6 ans pour amortir l’investissement.
En option II, l’horizon de rentabilité est un peu plus long (8 ans).

Bien
entendu, ces projections ne valent qu’avec un maintien des règles
actuelles. Novelvy ajoute en effet que sans prise en compte des rachats
par les caisses complémentaires, le retour sur investissement grimperait
à 20 ans.

Les négociations en cours sur l'Agirc et l'Arrco
auront donc une importance capitale en la matière puisqu'elles
statueront aussi sur l'avenir de l'accord AGFF et sur d'éventuelles
décotes en cas de départ entre 62 ans et 64 ans. Bref, si vous êtes nés
après 1956, mieux vaut attendre quelques semaines avant de prendre une
décision.



8 de 27 - 12/10/2015 08:02
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002



Retraites complémentaires: la CFDT juge difficile un compromis


Crédit photo © Reuters

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PARIS (Reuters) - Le secrétaire général de la CFDT, Laurent
Berger, a estimé dimanche qu'un compromis serait difficile à trouver sur
la question du financement du système français des retraites
complémentaires au vu des désaccords persistants avec le patronat.

Les
trois organisations patronales et les cinq syndicats gestionnaires des
caisses de retraites complémentaires Arrco et Agirc se retrouvent
vendredi prochain pour tenter de conclure des négociations entamées en
février et suspendues en juin.

Si rien n'est fait pour assurer
leur équilibre financier, les deux caisses risquent de voir leurs
réserves épuisées dans les prochaines années en raison de déficits
répétés, ce qui se traduirait alors par une baisse des pensions qu'elles
versent.

"On a des discussions qui vont avoir lieu, chacun va
être mis au pied du mur mais moi je souhaite qu'il y ait un accord, ça
veut dire qu'il faut un compromis, ça va être difficile", a dit Laurent
Berger sur iTELE.

"Il faut prendre nos responsabilités, c'est
géré par le patronat et les syndicats, là-dessus on ne peut pas en
appeler à je ne sais qui", a-t-il ajouté.

Dans la ligne de mire
du leader de la CFDT, le patronat accusé de se servir des négociations
pour repousser l'âge légal de départ à la retraite, un scénario
"inacceptable".

"Ce n'est pas aux retraites complémentaires de
fixer les règles générales, ça relève de la loi, du gouvernement",
a-t-il souligné. "Et puis deuxièmement, l'âge est une mauvaise formule,
c'est une mauvaise solution, c'est injuste de se baser sur un âge, ce
qui est juste c'est la durée de cotisation."

Prônant des "efforts
partagés" et une réforme "juste et équitable", la CFDT travaille "avec
les autres organisations syndicales pour arriver à un accord", a assuré
Laurent Berger.

Contactées par Reuters cette semaine, des sources
syndicales avaient indiqué que les discussions butaient toujours sur la
volonté du patronat d'inciter les salariés à partir plus tard à la
retraite par un système d'abattements dégressifs et provisoires sur les
pensions versées. ]

(Marine Pennetier)

9 de 27 - 15/10/2015 11:30
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


Publié par Olivier Decarre

| ce matin à 11:12


Agirc-Arrco : une réunion qui risque de faire pschitt !



Retraite Actu
0

Les partenaires sociaux doivent se retrouver
ce vendredi 16 octobre pour tenter de sauver les régimes de retraite
complémentaires. Mais les divergences sont telles qu’un accord paraît
peu probable




Reuters
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Les craintes sont-elles fondées ou bien chacun cherche-t-il à
mettre la pression sur le camp adverse ? Toujours est-il qu’à l’approche
de la réunion de négociations sur l’Agirc et l’Arrco, les partenaires
sociaux semblent peu disposés à trouver un accord. Les grands espoirs
placés dans la rencontre de ce vendredi 16 octobre risquent donc d’être
déçus.

C’est principalement autour de l’âge de départ que se cristallisent les crispations. Depuis le début, le Medef propose en effet un système de décote sur les pensions
pour inciter les assurés à partir plus tard. Face aux protestations, le
patronat a aménagé son plan. Désormais, il souhaite un coup de rabot de
25% à 62 ans et de 15% à 63 ans. Le système deviendrait neutre pour un
départ à 64 ans et offrirait même un bonus temporaire à ceux qui partent
après (+15% à 65 ans et +25% à 66 ans).

Des syndicats divisés

Reste
que pour les syndicats cela reste inacceptable. Et les débats
promettent d’être d’autant plus tendus que les syndicats n’ont pas tous
le même point de vue sur la question. La CFTC ne serait pas opposée par
principe aux décotes mais dans des proportions plus mesurées. La CGT refuse toute idée de décote
et souhaiterait plutôt que les employeurs mettent la main à la poche.
Quant à la CFDT, elle rejette aussi la décote mais suggère d’instaurer une contribution de solidarité de 4% sur les pensions.

Que
se passera-t-il si patronat et syndicats ne parviennent pas à se mettre
d’accord vendredi soir ? Dans le pire des cas, en supposant un
désengagement des partenaires sociaux, il reviendrait à l’Etat de
prendre en mains le sujet. Certains agitent déjà le chiffon rouge, telle
la CFDT qui a averti que sans accord, les pensions Agirc baisseraient
de 10% dès 2018. Toutefois, il s’agit là du scénario extrême. Les
partenaires sociaux pourraient également décider de se revoir plus tard
pour affiner leurs positions. Mais il est évident que plus le temps va
passer, plus la pression va s’accroître compte tenu de l’épuisement
progressif des réserves.



10 de 27 - 17/10/2015 21:54
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

Retraites complémentaires : accord de principe pour un report à 63 ans

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34 commentaires



Publié le 17/10/2015 à 18h14

Les négociations
s'annonçaient tendues, mais elles ont finalement débouché sur un accord
de principe vendredi soir. La mesure-phare est le passage de l'âge de la
retraite complémentaire à taux plein de 62 à 63 ans.



Retraites complémentaires : accord de principe pour un report à 63 ans


Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Nombreux étaient ceux qui prévoyaient un échec des
discussions entre le Medef et les syndicats. Mais vendredi soir, un
"accord de principe" a bien été conclu entre l'organisation patronale et
trois syndicats, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, pour sauver les
caisses des retraites complémentaires de la faillite.

La retraite complémentaire à taux plein portée de 62 à 63 ans

Ainsi,
la principale mesure décidée a été d'allonger d'un an, de 62 à 63 ans,
l'âge nécessaire pour toucher une retraite complémentaire à taux plein,
et ce à compter de 2019. Opposés aux dispositions de l'accord, la CGT et
FO ont rejeté le projet, mais la signature de trois syndicats de
salariés sur cinq est nécessaire pour entériner tout projet.

Le
Premier ministre Manuel Valls s'est "réjoui" vendredi soir dans un
communiqué de "l'accord de principe" sur les retraites complémentaires,
assurant que le gouvernement "accompagnera" sa "mise en oeuvre".

"La preuve de la capacité du dialogue social dans notre pays"

Alors
que le dossier des violences sociales chez Air France agite la
chronique, le Premier ministre a estimé que cet accord (sur les
retraites complémentaires) "apporte la preuve de la capacité du dialogue
social dans notre pays à élaborer les compromis équilibrés nécessaires à
la réforme et à la consolidation de notre modèle social".

Pour
parvenir à cet accord, le patronat a fait plusieurs gestes envers les
syndicats, qui ont permis de débloquer la situation, selon les
négociateurs. Le patronat a notamment proposé un système de bonus-malus
pour inciter les salariés à travailler plus longtemps. Ainsi, un salarié
partant à la retraite à 62 ans avec 41,5 années de cotisations subirait
un malus de 10% sur sa retraite complémentaire pendant trois ans. S'il
travaillait un an de plus, il n'y aurait plus de décote, et s'il restait
encore une année de plus, il aurait droit à un bonus.

Hausse des cotisations patronales à partir de 2019

L'objectif
est d'inciter les salariés, à partir de 2019, à partir en retraite plus
tard que l'âge légal en vigueur, à savoir 62 ans, avec 41,5 ans de
cotisation pour toucher le taux plein.

Par ailleurs, le Medef a
accepté le principe d'une hausse des cotisations à partir de 2019, à
condition qu'elle soit accompagnée d'une baisse de même ampleur dans
quatre ans de la cotisation Accident du travail-maladie professionnelle.
Cette branche de la Sécurité sociale est en effet en excédent.

Enfin,
le Medef a fait savoir qu'il pourrait accepter d'ouvrir une négociation
sur le statut des cadres, en contrepartie de la fusion Agirc-Arrco.
Cette négociation serait engagée dès 2016 pour entrer en vigueur en 2019

11 de 27 - 19/11/2015 20:27
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

L'accord
trouvé pour rééquilibrer les comptes de l'Agirc et de l'Arrco prévoit
plusieurs augmentations des cotisations retraite, ce qui pèsera sur les
rémunérations nettes des salariés.

De la réforme des retraites
complémentaires, on a surtout parlé
du système de "bonus-malus"
qui sera mis en place à partir de 2019. Pourtant, l’accord contient
aussi de nombreuses mesures qui vont augmenter le niveau des
cotisations… et donc affecter les rémunérations nettes des salariés, en
particulier celles des cadres qui sont les plus lourdement mis à
contribution, ce dès 2016. Tour d'horizon.

> La cotisation "AGFF" va augmenter pour les cadres supérieurs

La
cotisation "AGFF" (Association pour la gestion du fonds de financement)
permet aux salariés de percevoir leur retraite complémentaire sans
abattement dès l'âge légal. Elle ne crée aucun droit pour les salariés.
Jusqu’à maintenant, les cadres ne la payaient que jusqu'à la tranche B
de leur salaire, c’est-à-dire sur la part ne dépassant pas quatre
plafonds de la sécurité sociale (soit 12.680 euros par mois en 2015).
L’accord signé par les partenaires sociaux l'étend à compter du 1er
janvier 2016 à la tranche C de leur salaire, c’est-à-dire à la fraction
comprise entre quatre et huit plafonds (entre 12.680 et 25.360 euros par
mois). Le taux sera de 2,2%, dont 0,9% à la charge des salariés. Cela
va donc peser sur le salaire net des personnes ayant une rémunération
supérieure à 12.680 euros par mois.

> Une contribution "exceptionnelle et temporaire"… qui perdure

Les
cadres sont assujettis à une contribution exceptionnelle et temporaire
au taux de 0,35%, dont 0,13% de part salariale. Cette cotisation est
assise sur la totalité de leur salaire, dans la limite de 8 plafonds de
la Sécu (25.360 euros par mois en 2015). Cette contribution n’est pas
génératrice de droits et ne devait s’appliquer que ...




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12 de 27 - 01/12/2015 12:57
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007

PARIS (Reuters) - La
France a fait des efforts très nets pour améliorer la situation de ses
systèmes de retraite mais leur équilibre de long terme repose sur des
prévisions trop optimistes et de nouvelles mesures seront nécessaires,
estime l'OCDE.

Dans son Panorama sur les pensions publié mardi,
l'organisation souligne également la complexité du système français qui
le rend peu lisible pour les assurés ainsi que son atomisation entre
privé, public et régimes spéciaux.

Elle juge nécessaire d'accélérer leur convergence pour
en améliorer la transparence et faciliter la gestion globale.

Pour l'OCDE, les réformes menées ces vingt dernières
années en France, qui ont culminé avec le relèvement à 62 ans de l'âge
de départ en retraite en 2011, ont amélioré la situation financière du
système.

Mais à 14,4% du produit intérieur brut, contre une
moyenne de 10,3% dans la zone OCDE, les dépenses publiques de retraite
restent élevées dans l'Hexagone.

Si les taux d'emploi après 50 ans ont fortement
augmenté du fait des réformes engagées, la France est aujourd'hui le
pays de l'OCDE où les hommes et les femmes ont la plus longue période à
la retraite, environ cinq ans de plus que la moyenne.

Et elle est un des quatre pays où, dans la législation
actuelle, l'âge légal de la retraite sera inférieur à 64 ans à l'horizon
du milieu des années 2050.

"La France réforme ses retraites, à la limite presque
trop, car elle ne va jamais assez loin", estime Hervé Boulhol,
économiste à l'OCDE.

Pour lui, les projections du Conseil d'orientation des
retraites, qui alimentent les réformes en France, reposent sur des
hypothèses trop optimistes ce qui nécessitera à terme d'autres mesures.

Il souligne aussi que les réformes passées ont abouti à
baisse assez importante du taux de remplacement des salaires par les
pensions, ce qui fait que la France dispose de moins de marge de
manœuvre sur ce levier pour améliorer les comptes du système, ce qui
devrait la pousser à agir sur l'âge de départ.

L'économiste juge encore que le nouvel accord intervenu
cette année sur les retraites complémentaires, s'il va dans le bon
sens, accroît encore la complexité du système en fixant un nouveau
seuil, 63 ans, pour toucher une pension à taux plein là où il reste à 62
ans, voire moins, dans les autres systèmes.

"La complexité globale donne l’impression que d’autres
groupes bénéficient peut-être de conditions avantageuses et entraîne des
pertes d’efficience, notamment en restreignant la mobilité de la
main-d’oeuvre en raison de règles de portabilité compliquées", conclut
l'OCDE, pour qui "retarder l’âge effectif de départ en retraite et
passer à un système universel" doivent être les priorités de l’action
publique.

(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

13 de 27 - 22/3/2016 19:26
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

Réforme Agirc-Arrco : les retraités paient plus des deux tiers de la note

capital-98x27-121937-gif_070250.gifhttp://l.yimg.com/os/651/2012/06/25/capital-98x27-121937-gif_070250.gif" alt="Capital">Par Capital.fr | Capitalil y a 57 minutes



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La
réforme des retraites complémentaires a mis à contribution les
salariés, les employeurs et les retraités. Mais ces derniers vont
trinquer davantage…

La réforme des retraites complémentaires,
actée en fin d'année dernière, va prendre une forme concrète à partir du
1er avril. Les pensions des régimes Arrco et Agirc
ne seront en effet pas revalorisées à cette date,
en raison du décalage de cette révision au 1er novembre. Et cette
première mesure sera loin d'être la seule à toucher les retraités…

Lire à ce sujet :
Réforme des retraites complémentaires : ce qui va changer


Selon nos calculs, réalisés avec l'aide de Jacques Martel,
administrateur de l'Union nationale interprofessionnelle des retraités
(UNIR) de la CFE-CGC, les retraités vont en effet payer, d'ici 2030,
plus des deux tiers de la facture liée à cette réforme.
Les
premières années, ils seront même presque les seuls à mettre la main à
poche. En 2017, ils absorberont 94% des 1,7 milliard d'euros d'économies
espérées, via la sous indexation des pension (inflation moins un
point), le décalage de la date de revalorisation d'avril à novembre et
l'augmentation du coût d'achat du point de retraite, qui se traduira par
des droits à pension moindres à salaire équivalent.

A partir de
2019, les retraités subiront aussi l
e fameux dispositif du bonus-malus,
qui vise à inciter les salariés à travailler davantage en sanctionnant
financièrement ceux qui partent dès qu'ils le peuvent et en récompensant
ceux qui prolongent leur activité. Au total, en 2030, 6 milliards
d'euros d'économies reposeront sur les retraités, sur 8,7 milliards.
Soit 69% du total. Les salariés et les employeurs, de leur côté, ne
seront mis à contribution qu'à hauteur de 14 et 13% chacun à cet
horizon, principalement via des hausses de cotisations sociales.

Et ce n'est peut-être qu'un début. Car cette réforme ne ...




... Lire la suite sur capital.fr


14 de 27 - 10/4/2016 10:34
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

La potion amère des futurs retraités




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Le 09/04/16 à 01:00





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La potion amère des futurs retraités | Crédits photo : ©Jean Claude MOSCHETTI/REA





La potion amère des futurs retraités | Crédits photo : ©Jean Claude MOSCHETTI/REA

On commence à connaître concrètement les conséquences des mesures
prises en octobre dernier pour « sauver » le régime des retraites
complémentaires Agirc-Arrco. Les travaux du Comité d'orientation des
retraites (COR) que Le Figaro a dévoilés traduisent en chiffres les
effets des décisions qui seront effectives à partir de 2019.

La
mesure la plus spectaculaire et la plus symbolique, car elle correspond à
une façon détournée de repousser l'âge de la retraite à taux plein,
était la mise en place d'un malus sur leur complémentaire pour les
personnes prenant leur retraite à l'âge légal du régime général (62 ans
et 41,5 années de cotisations actuellement). Mais d'autres mesures plus
discrètes mais non moins sensibles avaient été adoptées, comme la baisse
du rendement des cotisations ou, plus insidieuse, une hausse du taux
d'appel (cela signifie en clair que le ratio entre les droits cotisés et
ceux qui ouvrent des droits à la retraite diminue).

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inRead invented by Teads

En
clair, un cadre partant à la retraite à l'âge légal et subissant le
malus pourrait perdre pendant trois ans (durée du malus) 14,5 % de sa
retraite complémentaire. Comme celle-ci représente environ 60 % de sa
pension totale, ce cadre toucherait pendant ces trois années de pénalité
9 % de moins. Par la suite, le manque à gagner ne serait plus que de
4,5 % sur la retraite complémentaire (3 % sur la retraite totale). Cela
reste contenu, mais c'est tout de même sensible.

La perversité du
système est que les choses se dégradent progressivement. Les exemples
présentés ci-dessus valent pour les personnes nées en 1959. Pour la
génération 1990, l'impact serait de 17 % les années de malus (10 % de la
pension totale) et de 8 % (5 %) par la suite. Et encore… à données
constantes.

Or, sans vouloir se montrer particulièrement
pessimiste, il est peu probable que le régime de retraite ne subisse pas
de nouveaux accrocs d'ici à 2052, année où les nouveau-nés de 1990
souffleront leurs 62 bougies. Nous avions déjà eu l'occasion d'en parler
dans ces colonnes en janvier : dans quelques semaines, le COR publiera
son rapport annuel en incluant de nouveaux scénarios plus réalistes que
ceux qui ont été utilisés jusqu'à présent en matière d'évolution du chômage
et des gains de productivité, avec des prévisions de déficit de l'Agirc
et de l'Arrco revues à la hausse. Cela devrait conduire, non pas tout
de suite (on ne peut pas charger la barque tous les ans) mais sûrement
plus tard, à de nouvelles mesures douloureuses.

Cotiser plus pour toucher moins : cette formule risque, hélas, de nous accompagner longtemps.


En

savoir plus sur

http://investir.lesechos.fr/marches/analyses-opini...

15 de 27 - 23/5/2016 20:23
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

Retraites: l’Agirc-Arrco veut aider les salariés à mieux anticiper

0c1c9170-f67a-11e5-9667-41de50e9bb65_b99http://l.yimg.com/os/publish-images/finance/2016-03-30/0c1c9170-f67a-11e5-9667-41de50e9bb65_b993a9b0-ed10-11e5-b9fd-a747db7f03c5_ab9c7bb9e51e4371750605da1b41e35f.jpg" alt="BFM Business">BFM Businessil y a 49 minutes



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    qui régit les caisses complémentaires mène campagne à partir de ce
    lundi et jusqu'à la fin de la semaine pour tordre le cou aux idées
    reçues sur le système de retraites. Interview avec son directeur
    général, François-Xavier Selleret.

De
combien sera ma pension de retraite? À partir de quand pourrais-je y
prétendre? Les Français sont nombreux à ne pas savoir exactement à quoi
s’attendre le jour où ils mettront un point final à leur activité
professionnelle. Parce que les choix professionnels et personnels
d’aujourd’hui impactent les conditions du départ en retraite de demain,
les caisses complémentaires Agirc et Arrco mènent durant toute la
semaine une campagne de sensibilisation. Elles lancent notamment un simulateur permettant à chaque salarié du privé de calculer en ligne le montant possible de sa retraite à date.

Plus de détails avec François-Xavier Selleret, directeur général de l’Agirc-Arrco:

BFM Business: Comment se décline la campagne et pourquoi la lancez-vous?

François-Xavier Selleret: L’Agirc
et l’Arrco vont au-devant des citoyens car les Français ont
l’impression que la retraite est un sujet complexe. À chaque fois qu’on
les interroge, à l’occasion de sondages, les Français déclarent manquer
d’éléments de repère et de réponses, beaucoup ne savent pas à qui
s’adresser.

C’est la raison pour laquelle nous allons à leur
rencontre, à la fois physiquement (avec des conférences dans 15 villes
et des journées portes ouvertes des centres d’information CICAS) et
virtuellement, via un simulateur et via Facebook où les actifs peuvent
poser leurs questions à des "experts retraites"....

Lire la suite sur BFM Business
16 de 27 - 11/7/2016 10:48
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

Retraites: ça va mieux... mais!

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    Conseil d'orientation des retraites remet ce lundi à Manuel Valls son
    rapport 2016. Son constat: la situation financière des régimes de
    retraites va s'améliorer. Une bonne nouvelle pour l'exécutif qui va
    naturellement utiliser l'argument à l'approche des élections.

Le
Conseil d'orientation des retraites (COR) remet ce 11 juillet à Manuel
Valls son rapport annuel, le dernier avant les élections. Et bonne
nouvelle: notre régime de retraite est en passe de sortir du rouge après
une décennie de déficits.

Si l'on en croit le COR, le déficit se réduira à 4 milliards à
l’horizon 2020 alors qu'il parlait encore de 8 milliards l’an dernier.
Le Conseil confirme en fait le dernier constat de la Commission des
comptes de la Sécurité sociale, début juin, qui a déjà prévu un retour à
l’équilibre du seul régime général à la fin de cette année. Le COR
entrevoit même l'équilibre financier du système à l'horizon 2025.

C'est presque une divine surprise pour l'exécutif alors même qu'il
n'est qu'en partie seulement à l'origine de ce rétablissement des
comptes.

Michel
Rocard disait qu'avec la réforme des retraites, il y avait "de quoi
faire sauter cinq ou six gouvernements". L'homme du "parler vrai" a eu
des paroles trop sombres. Car aucun gouvernement n’a sauté à cause des
retraites alors que des réformes ont bien été entreprises. Et que
visiblement, elles vont enfin payer.

Les raisons de l'embellie

Le COR explique en effet cette amélioration essentiellement par la
montée en puissance des réformes de ces dernières années qui ont abouti à
repousser l'âge de départ en retraite et augmenter la durée de
cotisation tout en limitant la...

Lire la suite sur BFM Business
17 de 27 - 11/7/2016 17:45
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007

par Emmanuel Jarry

PARIS (Reuters) - Le Comité de suivi des retraites
(CSR) note une "amélioration lente mais sensible" du système français
mais pointe du doigt le risque d'un écart croissant de niveau de vie
entre retraités et actifs, dans son avis annuel remis lundi à Manuel
Valls.

Placé auprès du Premier ministre depuis 2014, ce comité
a pour mission de proposer des mesures correctives si le système
s'écarte des objectifs fixés par les réformes successives.

Dans son troisième avis, il estime que "la situation et
les perspectives du système de retraites ne s'éloignent pas de façon
significatif des objectifs définis par la loi".

Il ne formule donc pas de recommandations pour l'année
en cours, ce dont s'est félicité Manuel Valls dans un communiqué.

Cet avis et le rapport annuel du Conseil d'orientation
des retraites (COR), remis en même temps, "montrent que la France a su
remettre son système de retraite sur la voie d'un équilibre financier
durable", écrit le Premier ministre.

Vingt-cinq ans après le "Livre blanc" publié par le
Premier ministre socialiste d'alors, Michel Rocard, qui tirait le signal
d'alarme, avis du CSR et rapport du COR montrent cependant qu'un tel
retour dépend encore de facteurs loin d'être maîtrisés.

En 2020, le système affichera encore un déficit de 0,2%
du PIB, soit environ 4,5 milliards d'euros, prédit le CSR, qui reprend
l'analyse du COR, publiée à la mi-juin.

Cette prévision, moins pessimiste qu'il y a un an,
intègre un scénario macroéconomique gouvernemental plus favorable pour
2016 et les années suivantes et la mise en oeuvre de l'accord d'octobre
2015 entre les partenaires sociaux sur les régimes de retraite
complémentaires des salariés du privé.

BAISSE DU TAUX DE REMPLACEMENT

L'impact des mesures prévues par cet accord est évalué à
environ 0,3% de PIB en 2060, a précisé récemment le président du COR,
Pierre-Louis Bras, lors d'une conférence de presse.

Mais l'objectif de la réforme du 20 janvier 2014 de
quasi retour à l'équilibre en 2020 ne sera pas atteint sans nouvelles
mesures ou amélioration de la conjoncture, juge le CSR.

Il estime en outre que, quel que soit le scénario
envisagé, le niveau de vie des retraités, comparé à celui du reste de la
population, "devrait se dégrader dans les 50 ans à venir" :

"La divergence d'évolution entre les revenus des actifs
et ceux des retraités pourrait faire resurgir un risque de pauvreté ce
qui appelle, pour l'avenir, une vigilance particulière."

Une baisse des taux de remplacement devrait ainsi
intervenir à partir des générations nées à la fin des années 1950, à
cause, notamment, de l'indexation des pensions sur les prix et non sur
les salaires. Cette divergence sera d'autant plus prononcée que la
croissance moyenne des revenus d'activité sera élevée.

Le CSR admet que cette évolution des taux de
remplacement est un levier déterminant pour l'équilibre financier à long
terme du système. Mais elle lui paraît également "de nature à
fragiliser l'adhésion" des Français.

Pour le Comité, cela justifie une "réflexion active"
sur des modes d'indexation susceptibles de rendre l'évolution relative
des pensions moins sensible à celle de la croissance économique.

La question de l'avenir du système français de retraite
par répartition sera vraisemblablement un des thèmes de la campagne
présidentielle de 2017, à en juger par les projets des candidats à la
primaire de la droite. Tous plaident en particulier pour un nouveau
report de l'âge légal du départ à la retraite.

SIMULATIONS

Le COR explore dans son rapport les leviers qui
permettraient de rétablir l'équilibre à l'horizon 2025 (âge de le
retraite, niveau des pensions, cotisations), fournissant ainsi une sorte
de boîte à outils aux candidats de tous bords.

Selon le COR, le report progressif de l'âge de la
retraite à 65 ans à partir de la génération 1964, soit d'ici 2030,
proposé par Alain Juppé, permettrait de revenir effectivement à
l'équilibre dès 2025.

Sous l'hypothèse, toutefois, que le taux de chômage
soit ramené à 7% d'ici dix ans et que le taux de croissance moyen des
revenus d'activité soit de 1,5% par an sur la période, ce qui peut
paraître optimiste concernant le chômage.

Mais "si nous avons un chômage à 10% sur les 50
prochaines années, je ne suis pas sûr que le problème des retraites soit
le problème principal", fait valoir Pierre-Louis Bras.

L'ancien président Nicolas Sarkozy, principal rival du
maire de Bordeaux à droite, propose pour sa part de porter l'âge de
départ à 63 ans à partir de 2020 et à 64 ans en 2025.

Sous les mêmes hypothèses, ce scénario permettrait un
excédent de 0,4% du PIB dès 2020, avec un pic à 1,0% en 2025, puis un
retour à l'équilibre strict en 2040.

S'il ne prend pas position pour une solution ou une
autre, le COR prévient lui aussi que le retour à l'équilibre se fera au
prix d'une dégradation du niveau de vie relatif des retraités, sauf à
revoir l'indexation des pensions.

(Edité par Yves Clarisse)

18 de 27 - 26/7/2016 13:11
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004


Publié par Olivier Decarre

| ce matin à 10:51


Moins de CSG pour certains retraités en 2017 ?



Nouveautés Actu
0

Selon Les Echos, le gouvernement réfléchirait à relever les seuils d’exonération et d’application du taux réduit.




Reuters
senior-travail-insee.jpg





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Comment alléger la fiscalité en 2017 ? Plusieurs scénarios sont à
l’étude. Mais d’après les Echos, un geste pourrait être accordé aux
retraités au travers de la CSG. Le quotidien explique que la rapporteure
du budget à l’Assemblée, Valérie Rabault, planche actuellement sur un
amendement au prochain projet de loi de finances.

Rappelons que
les retraités paient actuellement la CSG au taux de 6,6% (au lieu de
7,5% pour les actifs). Mais en dessous de certains seuils de revenus
(voir tableau ci-dessous), ils peuvent bénéficier d’un taux réduit de
3,8%, voire être exonérés de CSG.

La CSG des retraités et des chômeurs en 2016

Plafond de RFR 2014 pour bénéficier de l'exonérationPlafond de RFR 2014 pour bénéficier du taux de 3,8%
Source : administration
1 part10.676€13.956€
1,5 part13.526€17.682€
2 parts16.376€21.408€

L’idée
de l’exécutif serait donc simple : faire bouger ces seuils pour offrir
le taux réduit à plus de retraités. Une telle mesure permettrait dans de
nombreux cas de compenser les alourdissements fiscaux et sociaux subis
par certains retraités ces dernières que ce soit via la contribution de
solidarité adoptée en 2013, la réforme du calcul des tranches de CSG ou la fiscalisation de certains revenus (majoration de 10%).

En
revanche, un geste en direction des retraités modestes ne suffirait pas
à remplir les objectifs du gouvernement. De fait, le président de la
République a dit vouloir cibler les classes moyennes.

Autrement
dit, s’il veut tenir ses promesses pour 2017, le gouvernement devra
aller au-delà d’un simple allègement de CSG pour les retraités.
Difficile pour l’heure de savoir quels leviers seront actionnés, car sur
le strict plan technique, les possibilités sont nombreuses.



19 de 27 - 17/8/2016 11:03
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

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  • L'observatoire



















Les Français ont droit à la retraite la plus longue du monde











17/08/2016 à 07h10






Les retraités français ont le temps de savourer leur vieux jours






Les retraités français ont le temps de savourer leur vieux
jours -

Mychèle Daniau - AFP





















La
différence entre l'âge légal de départ à la retraite et l'espérance de
vie est bien plus élevée dans l'Hexagone que partout ailleurs. Elle
atteint 23 ans en France contre 17 pour la moyenne européenne.

Le relèvement de l'âge légal du départ à la
retraite sera-t-il au coeur de la prochaine présidentielle? Dans sa
réforme de 2013, François Hollande avait pris bien soin d'éviter le
sujet, préférant jouer sur le taux plein, c'est-à-dire sur le nombre de
trimestres nécessaires pour obtenir l'intégralité de la pension. Alain
Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy, et plus largement l'ensemble
des probables candidats à la primaire républicaine, entendent, eux,
relever l'âge légal de départ à la retraite s'ils arrivent à l'Élysée.

Au-delà des problèmes de financement, ils ont un argument tout
trouvé. La France avec sa désormais retraite à 62 ans apparaît
aujourd'hui comme l'État le plus généreux avec les salariés. C'est ce
qui ressort, indirectement, des dernières données d'Eurostat publiées
la semaine passée. Ces statistiques comparent l'espérance de vie dans
chaque pays d'Europe. On y découvre, sans grande surprise, que les
Français font partie des Européens qui vivent le plus longtemps. Ce qui
leur octroie, de facto, une durée de retraite sans équivalent.

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Un salarié français né en 1963 aura droit à 23 années

Prenons le cas d'un salarié né en 1963 (et donc âgé aujourd'hui de 53
ou 52 ans). Il devrait vivre en moyenne jusqu'à 85 ans. Et si, comme il
en a le droit, il prend sa retraite après son 62ème anniversaire, il
bénéficiera de la pension qui lui est due pendant 23 ans. Aucun autre
pays de l'Union européenne n'accorde une durée de retraite aussi longue à
ses salariés.

Il faut dire que bon nombre de nos voisins européens ont mis en place
des réformes qui repoussent bien plus loin l'âge du départ légal à la
retraite. Dans la plupart des pays européens, un citoyen âgé
aujourd'hui de 53 ans devra attendre d'avoir au moins 65 ans pour
quitter le monde du travail, selon le comparatif du centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale.
Aux Pays-Bas, en Pologne, en Allemagne et en République Tchèque,
l'horizon est encore plus lointain puisqu'une personne née en 1963 va
devoir travailler jusqu'à son 67ème anniversaire.

La retraite à 67 ans en Allemagne et aux Pays-Bas

La France s'offre ainsi le luxe d'un écart entre l'espérance de vie
pour une personne née en 1963 et l'âge légal de départ à le retraite qui
dépasse de 6 ans la moyenne européenne (voir encadré ci-dessous). Même
les pays les plus "généreux" avec leurs salariés, sont loin d'offrir en
moyenne, 23 années de retraite à ceux qui quitteront le monde du travail
en 2025. Prenons le cas des salariés espagnols, les mieux lotis en la
matière après les Français. A 53 ans, ils peuvent espérer vivre jusqu'à
leurs 84,9 ans. Presqu'autant qu'un Français. Mais comme ils ne
pourront pas prendre leur retraite avant leurs 65 ans, la durée moyenne
pendant laquelle ils vivront de leur pension se limitera à 19,7 années.

La différence avec les Allemands est encore plus nette. Les salariés
allemands nés en 1963 devront travailler jusqu'à leur 67 ans et leur
espérance de vie étant plus courte, le versement de leur pension se
limitera en moyenne à 16 ans et demi, soit un tiers de moins qu'en
France. Mais c'est avec la Bulgarie que la différence avec la France
est la plus marquée: du fait d'une plus faible espérance de vie et d'un
accès plus tardif, la retraite y dure 10 années de moins

Des Françaises qui touchent leur retraite pendant 27 ans

Certes, une nuance doit être apportée. Ce comparatif ne prend pas en
compte les différences hommes-femmes. En effet, dans une dizaine de pays
européens les salariées ont le droit de prendre leur retraite plus tôt.
En Autriche, par exemple, les femmes peuvent actuellement partir à 60
ans contre 65 ans pour les hommes.

Dans son "panorama des pensions",
publié en mars dernier, l'OCDE avait, elle, calculé pour chaque pays
"le nombre prévu d'années à la retraite", c'est-à-dire l'espérance de
vie d'un retraité lorsque celui décide effectivement de quitter le
marché du travail. Là encore la France était devant, avec 27,2 années de
retraite pour les femmes, et 23 années pour les hommes. Elle devançait
alors la Belgique (25,8 ans chez les femmes et 21,1 ans chez les
hommes). À noter qu'en dehors de l'Europe, les retraites "durent"
encore moins longtemps. C'est frappant aux États-Unis (17,1 ans pour les
hommes, 20,7 ans pour les femmes) mais aussi au Japon (21,8 ans pour
les femmes, 15,8 pour les hommes).


Écart entre espérance de vie et âge légal de départ à la retraite



Pour un salarié né en 1963



Allemagne: 15,9 ans



Autriche: 18,4 ans



Belgique: 18,4 ans



Bulgarie: 12,9 ans



Chypre: 18,9 ans



Croatie: 15,1 ans



Danemark: 17,5 ans



Espagne: 19,7 ans



Estonie: 15,6 ans



France: 23 ans



Grèce: 16,5 ans



Hongrie: 13,6



Irlande: 17,2 ans



Italie: 18,5 ans



Lettonie: 13,6 ans



Lituanie: 14,1 ans



Luxembourg: 19 ans



Malte: 18,8 ans



Pays-Bas: 16,5 ans



Pologne: 13,6 ans



Portugal: 17,4 ans



Roumanie: 13,5 ans



Slovénie: 17,9 ans



Slovaquie: 17,7 ans



Finlande: 18,3 ans



Rép Tchéque: 13,9 ans



Suède: 16,9 ans



Royaume-Uni: 18,4 ans



Moyenne UE: 16,8



Source: Eurostat pour l'espérance de vie, CLIESS pour les âges légaux, calculs de la rédaction




20 de 27 - 30/8/2016 10:24
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007

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La
direction générale du Trésor évalue à 1,1 milliard d’euros les
économies qui pourraient être faites d’ici à 2030 grâce à l’accord
négocié avec l’Agric-Arrco. L’objectif initial était d’économiser 800
millions d’euros.

C’est
une prévision particulièrement optimiste qu’a livré lundi 29 août la
direction générale du Trésor. Dans une note, elle estime que l'accord
sur les retraites complémentaires Agirc-Arrco conclu en octobre 2015
permettrait d'améliorer le solde de l'ensemble des régimes de retraite
de 0,3% de PIB à partir de 2020. C’est nettement mieux que ce
qu’anticipait l’Agirc-Arrco elle-même.

Parmi les mesures de cet accord, figure un système de bonus-malus
pour inciter les salariés du secteur privé à travailler une année de
plus (appelé coefficient de solidarité). En clair, les
salariés ayant cotisé le nombre de trimestres nécessaires pour toucher
la retraite de la sécurité sociale toucheront de l’Arrco et, le cas
échéant, de l’Argirc, une pension en partie rognée de 10% pendant trois
ans. S’ils attendent une année de plus, ils échappent à ce malus.
À l’inverse, ceux qui décaleront leur départ de deux années, auront
droit à 10% de plus.

1,1 milliard d'euros d'économisé

L’objectif de cet accord était d’économiser 800 millions d’euros en
2030. Or, le gain devrait plutôt avoisiner les 1,1 milliard d’euros. En
fait, l’Agirc-Arrco se basait sur l’hypothèse selon laquelle 95% des
assurés ne modifieraient pas leur âge de départ en retraite, malgré les
abattements. Le Trésor est nettement plus optimiste. Ses experts
estiment que les futurs retraités seront...

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