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Cop21

- 19/11/2015 17:16
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003
investir.fr | Le 19/11/15 à 11:14
Sommaire
  • Les entreprises mobilisés par les enjeux de la COP21
  • Notre sélection d'industriels liés à la transition énergétique
  • Les investisseurs institutionnels doivent verdir pour éviter un scénario noir

Les industriels liés à la transition énergétique ainsi que les investisseurs se révèlent très motivés par la Conférence de Paris. Ils en attendent un cadre clair pour élaborer des stratégies souvent nouvelles.

Si vous pensiez échapper à la COP21 en lisant Investir, c’est raté. Nombre de sociétés cotées à Paris sont mobilisées pour le sommet qui va accueillir 40.000 personnes du 30 novembre au 11 décembre au Bourget. Et pas seulement parce que cette Conférence des Parties réunie sous l’égide des Nations unies permet à certains de ses partenaires de profiter de cette vitrine mondiale pour exposer leur savoir-faire : EDF s’est chargé de l’électricité, Engie a installé une chaudière au biogaz pour chauffer le site, Suez Environnement aura la haute main sur les déchets et Renault véhiculera les participants dans ses ZOE électriques.

Les représentants des 195 pays invités ne sont pas les seuls à espérer un accord pour limiter le réchauffement de la planète (à 2°C, en principe, par rapport à l’ère pré­industrielle), dans un contexte où les grands pollueurs adoptent des positions plus constructives, comme la Chine, qui avait contribué à faire échouer la conférence de Copenhague en 2009, ou le Canada, dont le tout nouveau Premier ministre fera le voyage à Paris quand son prédécesseur s’y refusait. Mais les Etats-Unis et la France divergent sur le caractère contraignant de l’accord. Washington y étant opposé et Paris favorable.

« Les lignes bougent beaucoup. Il y a une prise de conscience, on assiste à un changement structurel dans les comportements et dans les modèles économiques, constate Hélène Valade, directrice du développement durable de Suez Environnement. Les acteurs de la société civile et les entreprises s’impliquent. » Les secondes attendent avant tout « un cadre clair et durable dans lequel [elles vont] pouvoir mettre en pratique, dans le temps, [leurs] stratégies et investir », poursuit Hélène Valade, dont le groupe se focalise sur l’économie circulaire et la préservation des ressources en eau dans un climat plus chaud. Les industriels souhaitent ainsi « un accord ambitieux des Etats sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pays par pays, que cela soit vérifiable et mesurable », précise Anne Chassagnette, directrice de la responsabilité environnementale d’Engie.

 

image: http://investir.lesechos.fr/medias/2015/11/19/1500695_1447937084_p18-cop21-2_304x142p.jpg

Les entreprises cotées et les financiers mobilisés par les enjeux de la COP21 Les entreprises cotées et les financiers mobilisés par les enjeux de la COP21 | Crédits photo : Investir

Fixer un prix au CO2

Autre point, un consensus se dégage sur la nécessité de fixer un prix au carbone, par des taxes ou par l’instauration d’un marché, afin de pénaliser les gros émetteurs et de favoriser les plus vertueux. Antoine Frérot, le PDG de Veolia, souhaitait déjà avant l’été un prix « robuste et prévisible », qu’il situait « au moins entre 30 € et 40 € la tonne », par rapport à un cours d’environ 8 € aujourd’hui. Pour Claude Nahon, directrice du développement durable d’EDF, « il faut revenir à un prix de 20 € à 30 € pour commencer, et beaucoup plus pour continuer ».

D’autres font appel au cabinet Carbone 4 comme Suez pour l’aider à établir des prix du CO2 dans six pays ou comme la société de gestion Mirova (chez Natixis) pour calculer l’empreinte carbone des entreprises présentes dans ses fonds pour l’investisseur. Car, le fait est nouveau, les financiers sont eux aussi très mobilisés par la transition énergétique. A double titre : premièrement, par le souhait de « décarboner » les portefeuilles, sachant qu’un petit 40 % des sociétés du MSCI World est responsable de 75 % des émissions de CO2 de l’indice, et, deuxièmement, par le financement, par les institutionnels, dont les assureurs-vie qui ont un horizon d’investissement très long, d’une partie des infrastructures en énergies renouvelables, par le biais de fonds dédiés ou d’obligations vertes. « Peu de secteurs ont autant besoin d’investissements, selon Raphaël Lance, directeur des énergies renouvelables chez Mirova, qui les estime à 170 milliards d’euros par an dans le monde. Il faut réorienter l’épargne vers ce secteur. » Cela soulagera aussi les industriels qui participent à la transition et à l’efficacité énergétique, par l’innovation et l’investissement dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des déchets (que nous détaillons dans ce dossier), mais aussi du bâtiment, avec Saint-Gobain, Legrand et Schneider Electric.

Dossier réalisé par Cécile Le Coz et la rédaction d'Invetsir

En savoir plus sur http://investir.lesechos.fr/fonds-trackers/dossiers/les-entreprises-cotees-et-les-financiers-mobilises-par-les-enjeux-de-la-cop21/les-entreprises-cotees-et-les-financiers-mobilises-par-les-enjeux-de-la-cop21-1500695.php#7IdGWDsf3kjr9vfb.99


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1 de 26 - 19/11/2015 17:16
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003


investir.fr |
Le 19/11/15 à 11:14


Sommaire




  • Les entreprises mobilisés par les enjeux de la COP21


  • Notre sélection d'industriels liés à la transition énergétique


  • Les investisseurs institutionnels doivent verdir pour éviter un scénario noir



Les industriels liés à la transition énergétique ainsi que les
investisseurs se révèlent très motivés par la Conférence de Paris. Ils
en attendent un cadre clair pour élaborer des stratégies souvent
nouvelles.



Si vous pensiez échapper à la COP21 en lisant Investir, c’est raté.
Nombre de sociétés cotées à Paris sont mobilisées pour le sommet qui va
accueillir 40.000 personnes du 30 novembre au 11 décembre au Bourget. Et
pas seulement parce que cette Conférence des Parties réunie sous
l’égide des Nations unies permet à certains de ses partenaires de
profiter de cette vitrine mondiale pour exposer leur savoir-faire : EDF s’est chargé de l’électricité, Engie a installé une chaudière au biogaz pour chauffer le site, Suez Environnement aura la haute main sur les déchets et Renault véhiculera les participants dans ses ZOE électriques.

Les
représentants des 195 pays invités ne sont pas les seuls à espérer un
accord pour limiter le réchauffement de la planète (à 2°C, en principe,
par rapport à l’ère pré­industrielle), dans un contexte où les grands
pollueurs adoptent des positions plus constructives, comme la Chine, qui
avait contribué à faire échouer la conférence de Copenhague en 2009, ou
le Canada, dont le tout nouveau Premier ministre fera le voyage à Paris quand son prédécesseur s’y refusait. Mais les Etats-Unis et la France divergent sur le caractère contraignant de l’accord. Washington y étant opposé et Paris favorable.

« Les
lignes bougent beaucoup. Il y a une prise de conscience, on assiste à
un changement structurel dans les comportements et dans les modèles
économiques, constate Hélène Valade, directrice du développement durable
de Suez Environnement. Les acteurs de la société civile et les entreprises s’impliquent.
» Les secondes attendent avant tout « un cadre clair et durable dans lequel [elles vont] pouvoir mettre en pratique, dans le temps, [leurs] stratégies et investir »,
poursuit Hélène Valade, dont le groupe se focalise sur l’économie
circulaire et la préservation des ressources en eau dans un climat plus
chaud. Les industriels souhaitent ainsi « un accord ambitieux des
Etats sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pays par
pays, que cela soit vérifiable et mesurable
», précise Anne Chassagnette, directrice de la responsabilité environnementale d’Engie.




1500695_1447937084_p18-cop21-2_304x142p.

Les entreprises cotées et les financiers mobilisés par les enjeux de la COP21




Les entreprises cotées et les financiers mobilisés par les enjeux de la COP21 | Crédits photo : Investir

Fixer un prix au CO2

Autre
point, un consensus se dégage sur la nécessité de fixer un prix au
carbone, par des taxes ou par l’instauration d’un marché, afin de
pénaliser les gros émetteurs et de favoriser les plus vertueux. Antoine
Frérot, le PDG de Veolia, souhaitait déjà avant l’été un prix « robuste et prévisible », qu’il situait « au moins entre 30 € et 40 € la tonne », par rapport à un cours d’environ 8 € aujourd’hui. Pour Claude Nahon, directrice du développement durable d’EDF, « il faut revenir à un prix de 20 € à 30 € pour commencer, et beaucoup plus pour continuer ».

D’autres font appel au cabinet Carbone 4 comme Suez pour l’aider à établir des prix du CO2
dans six pays ou comme la société de gestion Mirova (chez Natixis) pour
calculer l’empreinte carbone des entreprises présentes dans ses fonds
pour l’investisseur. Car, le fait est nouveau, les financiers sont eux
aussi très mobilisés par la transition énergétique. A double titre :
premièrement, par le souhait de « décarboner » les portefeuilles,
sachant qu’un petit 40 % des sociétés du MSCI World est responsable de 75 % des émissions de CO2
de l’indice, et, deuxièmement, par le financement, par les
institutionnels, dont les assureurs-vie qui ont un horizon
d’investissement très long, d’une partie des infrastructures en énergies
renouvelables, par le biais de fonds dédiés ou d’obligations vertes. « Peu de secteurs ont autant besoin d’investissements, selon Raphaël Lance, directeur des énergies renouvelables chez Mirova, qui les estime à 170 milliards d’euros par an dans le monde. Il faut réorienter l’épargne vers ce secteur. »
Cela soulagera aussi les industriels qui participent à la transition et
à l’efficacité énergétique, par l’innovation et l’investissement dans
les secteurs de l’énergie, de l’eau et des déchets (que nous détaillons
dans ce dossier), mais aussi du bâtiment, avec Saint-Gobain, Legrand et Schneider Electric.




Dossier réalisé par Cécile Le Coz et la rédaction d'Invetsir


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http://investir.lesechos.fr/fonds-trackers/dossier...

2 de 26 - 19/11/2015 17:24
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

(CercleFinance.com) - BNP Paribas (Xetra: 887771 - actualité)

a annoncé une multiplication par un peu plus de 2 ses financements

dans le domaine des énergies propres, de 6,9 milliards d'euros l'an

dernier à 15 milliards en 2020. La première banque française renforce

également son dispositif de gestion du risque carbone.



Ces

décisions reposent sur un consensus à la fois scientifique et politique

selon lequel il faut impérativement 'infléchir la courbe des émissions

de CO2 avant 2020 pour juguler le réchauffement climatique afin de le

mener sous la barre des 2 degrés celsius', justifie BNP Paribas, qui

aspire par ailleurs à promouvoir les obligations vertes auprès des

investisseurs institutionnels, un marché sur lequel le groupe vise une

place parmi les 3 premiers acteurs mondiaux, en euros, en 2018.



'Il

est acquis que seul un tiers des réserves existantes d'énergies

fossiles pourra être utilisé si l'on souhaite limiter l'augmentation de

la température à 2 degrés celsius. Avec 23% de renouvelable

(hydraulique, photovoltaïque et éolien) et 23% de charbon, le mix

électrique financé par le groupe est en avance sur le mix mondial

(respectivement 21% et 40% selon l'AIE)', a également indiqué

Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas.



Engagement

fort au regard des enjeux, le groupe a pris la décision de ne plus

financer l'extraction de charbon que ce soit via les projets miniers ou

via les sociétés minières spécialisées dans le charbon qui n'ont pas de

stratégie de diversification. En Asie et en Afrique subsaharienne

notamment, il a fait le choix d'accompagner la transition progressive de

ces pays vers une économie moins carbonée.



Dans les pays dis à

hauts revenus, BNP Paribas a décidé de stopper le financement de

centrales électriques à base de charbon. Dans les autres pays,

l'entreprise étudiera la possibilité de financer ces projets sous

réserve que le pays hôte ait pris un engagement de réduire ses émissions

de gaz à effet de serre dans le cadre de la COP21. De même, le projet

devra faire l'objet d'une consultation des populations locales

potentiellement concernées, leur dédommagement devra être prévu si

nécessaire et elles devront avoir accès à un mécanisme de recours.

Enfin, la centrale devra être conçue pour réduire au maximum ses

émissions de gaz à effet de serre



BNP Paribas ne souhaite par

ailleurs financer que les entreprises productrices d'électricité qui ont

une stratégie de réduction de la part de charbon dans leur production

au moins aussi ambitieuse que celle de leur pays.



Pour ce faire,

la société va intégrer la composante climatique dans la méthodologie de

notation des projets et entreprises qu'elle finance et systématiser

progressivement l'utilisation d'un prix interne au carbone, afin de

prendre en compte les mutations engendrées par la transition énergétique

et les risques associés dans ses décisions de financement.



Enfin,

BNP Paribas va renforcer 'significativement' son action en matière

d'efficacité énergétique à travers le développement d'une offre

d'amélioration de celle-ci dans des logements qu'il propose déjà à ses

clients particuliers, que ce soit via des offres et services dédiés ou

via des partenariats avec des acteurs industriels. BNP Paribas

augmentera également son soutien aux entreprises qui consacrent une part

significative de leur activité à élaborer des solutions permettant de

réduire la consommation d'énergie.

3 de 26 - 22/11/2015 17:53
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

COP21 : état des lieux des 170 pays ont fait des promesses chiffrées

LTribune-2012-jpg_124647.jpghttp://l.yimg.com/os/651/2012/07/02/LTribune-2012-jpg_124647.jpg" alt="La Tribune">Par latribune.fr | La Tribuneil y a 1 heure 9 minutes



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  • les-opposants-au-projet-d-aeroport-a-nothttp://globalfinance.zenfs.com/fr_FR/Finance/FR_AFTP_LATRIBUNE_LIVE_1/les-opposants-au-projet-d-aeroport-a-notre-dame-des-landes-s-en-prennent-a-la-cop21.jpg" alt=" ">La Tribune -

A
une semaine de la conférence climat de Paris, 170 pays ont remis à
l'ONU leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à
l'horizon 2025-2030, une participation inespérée, mais ces promesses
restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil des
+2°C.

Si tous ces engagements étaient tenus, la planète se
réchaufferait de +3° en 2100 par rapport au niveau d'avant la Révolution
industrielle, contre +4 à 5° si rien n'était fait. Ces pays
représentent plus de 90% des émissions actuelles.

1 - CHINE

Le
premier émetteur mondial (environ le quart des émissions) s'est engagé,
pour la première fois, à plafonner ses émissions de gaz à effet de
serre (GES), au plus tard en 2030, après avoir été longtemps sur la
défensive au nom de ses impératifs de développement. A la fois premier
consommateur mondial de charbon, énergie la plus dommageable, et premier
investisseur dans les renouvelables, il veut réduire de 60 à 65% son
"intensité carbone" (émissions de CO2 rapportées à la croissance) en
2030 par rapport à 2005.

2 - ETATS-UNIS

Le deuxième
pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par
rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais
au-delà des précédentes contributions américaines. "Les Etats-Unis sont
au moins désormais présents avec un plan crédible", souligne Jennifer
Morgan, du World Resources Institute, ajoutant que l'administration
Obama est "la première à s'attaquer au problème". Même si la majorité
républicaine ne veut pas entendre parler d'engagements contraignants.
Les Etats-Unis ne sont pas signataires, comme la Chine, des accords de
Kyoto.

3 - Union Européenne

Début mars, l'UE (environ 10%
des émissions mondiales, 3e rang) a été la première à transmettre son
plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à
1990. "Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays
pourraient améliorer leurs contributions",

(...) Lire la suite sur La Tribune.fr






Les Samu se préparent au risque d'attaque chimique avant la COP21

Interdiction de la grande Marche mondiale: la société civile exclue de la COP21 à cause des attentats ?

Les Samu se préparent au risque d'attaque chimique avant la COP21

Climat: à douze jours de la COP, la France adopte sa stratégie bas-carbone

COP21: le G20 veut un accord à Paris, malgré les attentats

4 de 26 - 23/11/2015 20:33
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

par Benjamin Mallet

PARIS (Reuters) - Veolia et le RAID vont
assurer une protection spéciale des réseaux d'eau du Bourget
(Seine-Saint-Denis) pour déjouer d'éventuelles attaques terroristes lors
de la COP21, a déclaré à Reuters Jean-Louis Fiamenghi, directeur de la
sûreté du groupe français.

Bien que décidé plusieurs mois avant
les attentats perpétrés le 13 novembre à Paris, ce dispositif constitue
l'une des réponses aux risques d'attaques chimiques ou bactériologiques
en France, soulignés jeudi par le Premier ministre Manuel Valls.

"L'enjeu
pour la COP21, c'est qu'il y aura des personnalités, de la population
et donc de la communication, et qu'un terroriste peut très bien profiter
de ce rassemblement pour frapper et envoyer un signal fort", a souligné
Jean-Louis Fiamenghi, nommé chez Veolia en 2012 après avoir notamment
dirigé le RAID de 2004 à 2007.

"Des capteurs mis en place par
Veolia, ?en liaison avec les unités antiterroristes, nous permettront
d'avoir une remontée directe si quelqu'un verse des substances dans les
circuits et d'alerter rapidement la population. ?En cas de localisation
de la menace, les unités d'intervention, dont le RAID, ?sont prêtes à
intervenir."

Le dispositif a été testé en interne chez Veolia à
l'occasion de l'exposition universelle de Shanghai en 2010 puis des JO
de Londres en 2012. Il a pour la première fois été appliqué lors des
Jeux de la Francophonie de Nice, en 2013.

En comptant les
délégués des 195 pays participants, les représentants de la société
civile, les journalistes et les personnes chargées du fonctionnement de
la conférence, 40.000 à 45.000 personnes sont attendues au total sur le
site de la COP21 pendant la conférence, du 30 novembre au 11 décembre.

Alors
que Veolia dénombre "quelques dizaines de points d'intérêt vitaux"
parmi ses installations en France, le numéro un mondial de la gestion de
l'eau souligne qu'il avait déjà adapté son dispositif de sécurité après
les attentats du mois de janvier.

"Nous sommes opérateurs
d'importance vitale et, à ce titre, le gouvernement vient contrôler les
dispositifs de sécurité et de sûreté que nous mettons en place sur nos
points d'intérêt vitaux. Il y a une culture de la sûreté chez Veolia qui
nous oblige à sécuriser ces sites", souligne Jean-Louis Fiamenghi.

"A
l'heure actuelle, sur l'ensemble de la France, il n'y a pas eu de
menace nucléaire, bactériologique et chimique sur les sites de Veolia.
Mais nous avons inclus ce risque dans le cadre de nos exercices annuels
avec les préfectures et nous y travaillons", ajoute-t-il.

(Edité par Dominique Rodriguez)

5 de 26 - 25/11/2015 12:56
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007



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  • 14601934_original.jpghttp://globalfinance.zenfs.com/images/FR_AFTP_Challenges_LIVE/14601934_original.jpg" alt="Autocollant pour la COP21">Challenges - Autocollant pour la COP21

8.000
policiers et gendarmes seront déployés aux frontières à l'occasion de
la conférence sur le climat qui débute dimanche au Bourget.

Quelque
8.000 policiers et gendarmes sont déployés aux frontières pour des
contrôles à l'occasion de la conférence de l'ONU sur le climat ( COP21 )
qui débute dimanche au Bourget, où seront postés 2.800 hommes
supplémentaires pour la sécurité du site, a annoncé mercredi Bernard
Cazeneuve.

"Au total ce sont 120.000 policiers, gendarmes et militaires déployés
sur l'ensemble du territoire" pour assurer la sécurité après les
attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, a ajouté le ministre de
l'Intérieur au cours d'une conférence de presse.

Il a par ailleurs invité les Franciliens à ne "pas utiliser les
voitures personnelles dimanche et lundi" à Paris et à privilégier les
réseaux de transports en commun qui, pour l'occasion, seront gratuits
les 29 et 30 novembre.

Alors que les autorités redoutaient l'action de groupuscules
d'extrême gauche en marge de la 21e conférence climat, Bernard Cazeneuve
a rappelé que "les préfets peuvent interdire les manifestations sur
l'ensemble du territoire", dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur
depuis les attentats.

La grande manifestation pour le climat interdite

"Dans le contexte de menaces très élevées, la réussite de la COP21
passe aussi par la sécurisation optimale de cette manifestation", a
déclaré le ministre, rappelant que "tout est mis en oeuvre pour
sécuriser la conférence".

La grande manifestation pour le climat prévue le dimanche 29 novembre
a été interdite par le gouvernement dans le cadre de l'état




... Lire la suite sur Challenges




  • Autocollant pour la COP21
6 de 26 - 26/11/2015 12:15
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

par Emmanuel Jarry

PARIS (Reuters) - Des délégués de la quasi totalité des
pays du monde afflueront à partir de dimanche aux portes de Paris pour
tenter de s'accorder sur les moyens d'enrayer les dérèglements
climatiques provoqués par l'activité humaine, sur fond de menace
terroriste.

Cette 21e conférence des 196 parties signataires de la
convention de l'Onu sur le climat (COP21) est considérée comme une des
dernières chances d'engager la planète sur la voie d'une économie sobre
en énergie fossile et en carbone, avant que son réchauffement ne prenne
des proportions catastrophiques.

La première réunion des négociateurs chargés de
préparer un projet d'accord a été avancée à dimanche, sans attendre
l'ouverture officielle de la COP21 lundi, pour gagner du temps.

Le parc des expositions du Bourget, où 40.000 à 45.000
personnes sont attendues pendant 12 jours, est à une station de RER de
Saint-Denis, où l'organisateur présumé des attentats du 13 novembre à
Paris, Abdelhamid Abaaoud, a été abattu le 18.

Ces attentats, qui ont fait 130 morts, ont contraint
les autorités à renforcer le dispositif de sécurité et à interdire les
marches prévues en marge de la COP21.

Ils n'ont en revanche pas dissuadé 150 chefs d'Etat et
de gouvernement, dont l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping,
l'Indien Narendra Modi et le Russe Vladimir Poutine, de venir lundi
ouvrir officiellement la conférence.

Pour Nicolas Hulot, conseiller spécial de François
Hollande, le contexte créé par les attentats de Paris impose "une forme
d'obligation morale" et de responsabilité aux participants.

"Tout cela nous ramène très brutalement et très
tragiquement à l'essentiel", estime-t-il. "Je pense que ce contexte crée
une obligation et j'espère que c'est cela qui l'emportera."

Nombre d'experts n'hésitent d'ailleurs pas à lier lutte
contre le réchauffement de la planète et contre le terrorisme en
invoquant l'aggravation de l'extrême pauvreté, les déplacements massifs
de population et la déstabilisation des Etats les plus vulnérables
provoqués par les dérèglements climatiques.

Or 2015 s'annonce déjà comme l'année la plus chaude
depuis la fin du 19e siècle, selon l'Organisation météorologique
mondiale, qui prédit un nouveau record en 2016.

Et si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz
à effet de serre (GES), ce réchauffement pourrait atteindre 4,1 à 4,8°C
en 2100 par rapport à 1850-1900, estime le Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

"UN OBJECTIF POLITIQUE"

Un des enjeux de la COP21 est de confirmer l'objectif
d'un réchauffement contenu à 2°C maximum à la fin du siècle, tout en
conciliant les intérêts contradictoires des pays développés, émergents
et en voie de développement.

Même stabilisé à 2°C, ce réchauffement continuera à
avoir un impact négatif, estiment les experts. Selon la Banque mondiale,
100 millions de personnes de plus pourraient ainsi basculer dans
l'extrême pauvreté d'ici 2030. Et le GIEC estime que le niveau des
océans pourrait encore monter de près d'un mètre d'ici 2300.

"Ce seuil de 2° a été jugé raisonnable par les
décideurs politiques. C'est un objectif avant tout politique", souligne
Serge Planton, qui dirige la recherche sur le climat à Météo France et
participe aux travaux du GIEC.

Selon le GIEC, cela revient à laisser dans le sol au
moins 80% des réserves d'énergie fossile (hydrocarbures, charbon)
aujourd'hui connues et aisément accessibles.

Si les pays les plus vulnérables jugent cet objectif
encore insuffisant et préfèreraient le voir porté à 1,5°, d'autres,
comme l'Inde, ont traîné les pieds avant de l'adopter.

La nouveauté, par rapport aux précédentes COP, outre la
mobilisation d'un monde des affaires qui sent le vent tourner et voit
dans le verdissement de l'économie une source de profits, est que 177
pays représentant plus de 90% des émissions globales ont déposé auprès
de l'Onu des plans de réduction des GES.

Mais l'addition de leurs engagements nationaux est
encore loin de placer la planète sur la trajectoire des 2°C. Selon les
évaluations, elle oscillerait plutôt entre 2,7 et 3°.

D'où un autre enjeu de la COP21 : la mise en place d'un
mécanisme de révision de ces engagements, des objectifs globaux et des
outils pour les atteindre, couplé à un dispositif fiable et transparent
de mesure et de vérification des résultats.

Lors de la réunion ministérielle préparatoire à la
COP21 qui s'est tenue du 8 au 10 novembre à Paris, l'idée a été avancée
de procéder à un premier bilan dès 2018-2019.

Deux autres questions sensibles sont au coeur de la
COP21 : la différenciation des responsabilités des différents pays dans
le réchauffement climatique, et donc de leurs obligations, et le
financement de l'adaptation des Etats les plus vulnérables.

STATUT JURIDIQUE

Nombre de pays en développement subordonnent à l'accès à
ce financement international la pleine exécution de leur programme
national de réduction des émissions de GES.

La conférence de Copenhague, en 2009, a fixé à 100
milliards de dollars par an les fonds publics et privés à dégager d'ici
2020. Mais les pays potentiellement bénéficiaires souhaitent que ce
montant soit considéré comme un plancher minimum, alors que la cible des
100 milliards reste encore à atteindre.

L'Inde réclame en outre de vastes transferts de
technologie pour permettre aux pays en développement d'accéder aux
procédés industriels innovants et aux énergies renouvelables
susceptibles d'accélérer leur adaptation au changement climatique.

Un point de divergence avec les Etats-Unis : "Les
Américains ne veulent pas céder sur la remise en cause des droits de
propriété intellectuelle", explique Pierre Radanne, ex-président de
l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et
conseiller officieux de l'exécutif français.

Reste aussi à régler le statut d'un éventuel accord.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a jeté un
froid en déclarant le 11 novembre au Financial Times que ce ne serait
"certainement pas un traité" avec des "objectifs juridiquement
contraignants" comme le protocole de Kyoto, conclu en 1997 mais jamais
ratifié par les Etats-Unis.

François Hollande, qui joue en partie sa crédibilité
sur le seul grand rendez-vous international de son quinquennat en
France, a aussitôt répliqué : "Si l'accord n'est pas juridiquement
contraignant, il n'y a pas d'accord."

Quant à la question d'un prix du carbone, jugé
nécessaire par un nombre croissant d'acteurs économiques pour orienter
les investissements vers une économie décarbonée, elle sera évoquée mais
ne fait pas partie du mandat de la COP21.

Les négociateurs des 195 pays et de l'Union européenne
s'efforceront au cours de la première semaine d'éliminer les multiples
options contradictoires qui criblent le projet de texte issu des
discussions préparatoires.

Ils passeront ensuite la main au niveau ministériel,
pour une ultime ligne droite très politique, censée s'achever le 11
décembre par un compromis en bonne et due forme.

Les dirigeants français veulent croire que la COP21
marquera un point de départ vers un nouveau modèle économique, même
s'ils restent prudents sur l'ampleur de l'accord à en attendre.

"De toute façon, quelle que soit son issue, cette
conférence est utile", estime Nicolas Hulot. "La question est de savoir
si on aura fait la moitié ou les trois quarts du chemin."

(Edité par Yves Clarisse)

7 de 26 - 29/11/2015 17:43
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004

PARIS (Reuters) - L'ouverture, lundi, de la conférence sur le climat
(Cop 21) en présence de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement doit
donner "l'impulsion politique" nécessaire vers un accord "ambitieux" et
"contraignant", a déclaré dimanche François Hollande.

En prélude
à ce rendez-vous mondial organisé au Bourget, près de Paris, le
président français a reçu le secrétaire général des Nations Unies, Ban
Ki-moon, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Il devait
dîner avec le président chinois, Xi Jinping.

"Si je devais juger
la présence et le nombre de contributions, je dirais que l'objectif est
atteint mais il se trouve que nous avons un accord à chercher et à
conclure", a dit François Hollande après l'entretien avec Justin
Trudeau.

"Donc pendant deux jours, ce sera un acte d'impulsion
politique et puis ensuite il y aura le travail des négociateurs", a-t-il
ajouté devant la presse.

Le chef de l'Etat a redit l'importance
de "convaincre tous les pays car il faudra le consensus au cours de
cette conférence pour qu'il y ait un accord ambitieux. Un accord
ambitieux c'est un accord contraignant".

François Hollande a
salué la proposition canadienne faite samedi à Malte de verser plus de
deux milliards de dollars canadiens (1,9 milliard d'euros) sur cinq ans
pour aider les pays les plus pauvres à faire les aménagements
nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Des
délégués de la quasi-totalité des pays du monde affluent à partir de ce
dimanche aux portes de Paris pour tenter de s'accorder sur les moyens
d'enrayer les dérèglements climatiques provoqués par l'activité humaine.
[ID:nL8N13L27C]

Cette 21e conférence de près de 200 parties
signataires de la convention de l'Onu sur le climat (COP21) est
considérée comme l'une des dernières chances d'engager la planète sur la
voie d'une économie sobre en énergie fossile et en carbone, avant que
son réchauffement ne prenne des proportions catastrophiques.

(Elizabeth Pineau, édité par Simon Carraud)

8 de 26 - 03/12/2015 09:57
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004
MARDI 8 DÉCEMBRE 
- 08h30 Indicateur conjoncture BDF (2e estimation du PIB du T4)
- 08h45 Commerce extérieur / octobre
- 08h45 Situation mensuelle budgétaire de l'Etat / octobre
- 12h00 Indicateurs avancés de l'OCDE / décembre
- Conférence Paris Climat 2015 (jusqu'au 11 décembre)
http://www.cop21.gouv.fr/ http://bit.ly/1FMeO7m
- Forum "Energy for tomorrow" organisé par l'American Chamber of Commerce
(également mercredi)

- Engie ENGIE.PA / conférence de presse à l'occasion de la COP21, avec
Iberdrola rwe IBE.MC , RWE RWEG.DE et E.ON EONGn.DE notamment
- 08h45 BlaBlaCar, Boursorama SOGN.PA / conférence de presse
- Air France-KLM AIRF.PA / trafic de novembre
9 de 26 - 05/12/2015 11:52
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

Schneider
Electric sort une batterie permettant aux particuliers de stocker leur
production d'énergie renouvelable qui concurrence l'américain Tesla.

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C'est la réponse du berger à la bergère. Sept mois après le lancement en grande pompe par l'américain Tesla d'une batterie permettant aux particuliers de stocker leur production d'énergie renouvelable, Schneider Electric lance la sienne en pleine COP21.
«Nous avons des dizaines d'années d'expérience dans l'énergie. La
batterie connectée Ecoblade était notre chaînon manquant: elle permet de
stocker puis de relâcher l'énergie produite grâce au vent et au
soleil», explique Barthold Veenendaal, directeur de l'activité stockage
d'énergie.
Le groupe s'intéresse lui aussi beaucoup à ce marché naissant de la
démocratisation des énergies vertes et il a décidé de commercialiser une
gamme complète, allant d'une solution domestique de 2 kilowattheures
(kWh), correspondant à quatre heures de consommation moyenne d'un
appartement, à un système d'un mégawattheure, qui peut alimenter un
campus universitaire par exemple sur la même durée.

Prix dégressif

Schneider
Electric vise donc à la fois le grand public, des propriétaires de
bâtiments ou d'usines, voire de petits villages qui souhaitent
s'affranchir du réseau. Le premier prix devra être inférieur à 1000
dollars pour le 2 kWh et, comme le prix est dégressif, il sera d'environ
35.000 dollars pour la version 100 kWh. Le Powerwall de Tesla est lui
commercialisé à 3000 dollars pour sa variante 7 kWh et 3500 dollars pour
la 10 kWh.

Les différents gabarits d'Ecoblade sont tous composés
d'un même élément: un disque fin de la taille d'un écran plat de 30
pouces et pesant moins de 15 kg et d'une puissance de 2 ou 5 kWh qui
peuvent s'empiler comme des briques Lego pour augmenter la puissance. Il
ressemble à un disque dur d'ordinateur ou plus précisément une unité de
base d'un serveur pour le stockage de données («blade» en anglais) des
data centers, dont l'équipe Schneider Electric de Boston, à l'origine du
produit, s'est inspirée. Le groupe français est déjà un acteur
important dans la fourniture d'équipements de centres de données (data
centers) avec sa marque américaine APC, mais complète son offre avec
Ecoblade.

Saft l'un des fournisseurs

«Nous allons
proposer une offre abordable et complète dans nos réseaux habituels et
sur Internet, mais elle comprendra toujours la batterie et
l'installation qui doit être faite par un professionnel», poursuit
Barthold Veenendaal. Schneider Electric réfléchit déjà à une offre
enrichie par des équipements pour générer des énergies verte fournies
par des partenaires. Le lancement est prévu fin 2016, d'abord aux
États-Unis, sur les terres de son rival. Mais Ecoblade devrait
rapidement être disponible sur d'autres marchés, comme l'Allemagne où
les énergies renouvelables sont déjà relativement développées ou dans
des zones non électrifiées, dans certaines régions d'Afrique par
exemple.

Ecoblade est aussi le fruit d'expériences menées récemment avec le français Saft,
spécialiste des batteries industrielles, qui sera d'ailleurs l'un des
fournisseurs. Comme Tesla qui fait fabriquer ses batteries par
Panasonic, Schneider Electric ne prévoit pas de concevoir la batterie
lithium-ion d'Ecoblade. Il assemblera en revanche les éléments dans l'un
puis plusieurs de ses 200 sites de production. Peut-être même dans
l'une de ses quarante usines en France.




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10 de 26 - 05/12/2015 13:13
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002


By
Ambrose Evans-Pritchard

2:46PM GMT 29 Nov 2015


Comments370 Comments

A far-reaching deal on climate
change in Paris over coming days promises to unleash a $30 trillion
blitz of investment on new technology and renewable energy by 2040,
creating vast riches for those in the vanguard and potentially lifting
the global economy out of its slow-growth trap.


Economists at Barclays estimate that greenhouse gas pledges made by the
US, the EU, China, India, and others for the COP-21 climate summit
amount to an epic change in the allocation of capital and resources,
with financial winners and losers to match.


They said the fossil fuel industry of coal, gas, and oil could forfeit
$34 trillion in revenues over the next quarter century – a quarter of
their income – if the Paris accord is followed by a series of tougher
reviews every five years to force down the trajectory of CO2 emissions, as proposed by the United Nations and French officials hosting the talks.


By then crude consumption would fall to 72m barrels a day - half OPEC
projections - and demand would be in precipitous decline. Most fossil
companies would face run-off unless they could reinvent themselves as 21st Century post-carbon leaders, as Shell, Total, and Statoil are already doing.

The agreed UN goal is to cap the rise in global temperatures to 2 degrees centigrade above pre-industrial levels by 2100, deemed the safe limit if we are to pass on a world that is more or less recognisable.


Climate negotiators say there will have to be drastic "decarbonisation"
to bring this in sight, with negative net emissions by 2070 or soon
after. This means that CO2 will have to be plucked from the air and
buried, or absorbed by reforestation.

Such a scenario would imply the near extinction of the coal industry unless there is a big push for carbon capture and storage. It also implies a near total switch to electric cars, rendering the internal combustion engine obsolete.

Effect of current Paris pledges


The Bank of England and the G20's Financial Stability Board aim to
bring about a "soft landing" that protects investors and gives the
fossil industry time to adapt by forcing it to confront the issue head
on.

Barclays said $21.5 trillion of investment in energy
efficiency will be needed by 2040 under the current pledges, which cover
155 countries and 94pc of the global economy. It expects a further $8.5
trillion of spending on solar, wind, hydro, energy storage, and nuclear
power.

Those best-placed to profit in Europe are: Denmark's
wind group Vestas; Schneider and ABB for motors and transmission;
Legrand for low voltage equipment; Alstom and Siemens for rail
efficiency; Philips, and Osram for LEDs and lighting.


But this is a minimalist scenario. While the Paris commitments suggest a
watershed moment, they do not go far enough to meet the targets set by
the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPPC).
The planet has already used up two-thirds of the allowable "carbon
budget" of 2,900 gigatonnes (GT), and will have used up three quarters
of the remaining 1,000 GT by 2030.

Barclays advised clients to
prepare for a more radical outcome, entailing almost $45 trillion of
spending on different forms of decarbonisation.

"The fact that
COP-21 in itself is clearly not going to put the world on a 2 degree
track does not mean that fossil-fuel companies can simply carry on with
business-as-usual. We think they should be stress-testing their business
models against a significant tightening of global climate policy over
the next two decades," it said.

The main enforcement tool would be a rise in carbon prices to an estimated $140 a tonne by 2040 - either in the form of a tax
or an emissions trading scheme. The pincer coming from the other side
would an assault on direct fossil fuel subsidies, estimated at $550bn a
year by the International Energy Agency.


Michael Jacobs from the Global Commission on Energy and Climate said
the Paris accord is an instrument of economic signalling. "It is telling
markets and investors that there is a massive opportunity before them,"
he said.

It is not yet certain that there will be a binding
agreement. There could still be a dispute over the promised $100bn a
year of mitigation funding for developing countries, though this issue
is more symbolic than real when set against the trillions at stake.
"It's peanuts," said Christiana Figueres, the UN's climate chief.

The mood in Paris is radically different from the Copenhagen summit in 2009, poisoned by a 'North-South' split over who is responsible, and who should pay to clean up the greenhouse legacy.

"What has really changed everything is that the cost of renewables
has come down so far: what looked impossible six years ago in
Copenhagen is now possible," said Mark Lewis, the chief author of the
Barclays report. Renewables made up half of all new power added
worldwide last year.

"The average cost of global solar was $400 a
megawatt/hour worldwide in 2010. It fell to $130 in 2014, and now it
has fallen below $60 in the best locations. Almost nobody could have
imagined this six years ago," he said.

Mr Lewis said the next
big breakthrough - perhaps within five years - will be in cheap energy
storage, conquering the curse of intermittency and accelerating an
unstoppable snowball effect driven by market forces. The IEA expects
solar and wind capacity to rise eightfold under a 2 degree trajectory.

The historic inflexion point was a deal by US President Barack Obama and China's Xi Jinping last year to
push for radical curbs, entirely changing the character of global
climate politics. "The two 800-pound gorillas are working together,"
says Todd Stern, the chief US climate negotiator.

China has in
effect switched sides since Copenhagen, no small matter for a country
that now emits as much CO2 as the US and the EU combined. It has
embraced green energy with the zeal of the converted, rushing to clean
up its toxic cities and head off a middle-class revolt that threatens
the legitimacy of the Communist regime.

It will introduce a
cap-and-trade system for emissions in 2017. The dirtiest coal plants are
being shut down. Some 200 GW of solar capacity are to be installed by
the end of the decade. President Xi Jinping has vowed to cap total CO2
emissions by 2030 - if not earlier.

Mr Jacobs said a deal in
Paris is highly likely. "You can never rule out a break-down. These
meetings always go to the wire. But we have gone past the turning point
in the US and China, and both countries have come to the realisation
that it is possible to decarbonise without hurting economic growth," he
said.

It will not be a legally-binding treaty, but it is
expected to have the same effect as each country transposes the targets
into its own law. In the US it will be enforced through the legal
mechanism of the Clean Air Act, anchored on earlier accords, without
need for Senate ratification.

The sums of money are colossal.
Macro-economists say this is just what is needed to soak up the global
savings glut and rescue the world from its 1930s liquidity trap. There
might even be a boom.

11 de 26 - 07/12/2015 12:16
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
(Répétition sans changement de notre dépêche diffusée vendredi) 
par Gwénaëlle Barzic et Bate Felix
PARIS, 7 décembre (Reuters) - Avec son espiègle slogan
"Quand c'est fondu, c'est foutu" placardé dans le métro
parisien, le fabricant de glaces Ben&Jerry's s'est joint à la
cohorte des marques qui utilisent la tribune de la COP21 pour
communiquer sur leurs engagements en faveur de l'environnement -
avec plus ou moins de succès.
Sur les affiches, la mascotte du fabricant, la vache Woody,
traverse en barque un Paris enseveli sous les eaux d'un glacier
fondu et lance un appel à signer une pétition pour la lutte
contre le réchauffement climatique.
"Pour nous, le climat est une question de justice sociale",
explique à Reuters Btissam El Manith, qui dirige en France la
marque Ben&Jerry's, engagé de longue date sur les problématiques
d'environnement et de commerce équitable.
Si la campagne du glacier a fait mouche, d'autres
entreprises ont plus de difficultés à se faire entendre dans le
flot de communications "vertes" qui accompagne la Conférence de
Paris sur le climat (COP21).
L'occasion est trop belle pour un annonceur : 40.000
personnes, dont 3.000 journalistes et 150 chefs d'Etat, réunies
autour d'un thème porteur d'espoir : l'environnement.
Mais à faire trop de zèle, le danger pour les marques est de
se faire accuser de "greenwashing".
"Roulez plus propre. Ou faites juste semblant", clamait une
fausse pub Volkswagen placardée avant l'ouverture du Sommet dans
un abribus JCDecaux JCDX.PA , en référence au constructeur qui
a avoué en septembre avoir triché sur les émissions de polluants
de ses moteurs diesel.
La fausse affiche est l'oeuvre du collectif "Brandalism" -
fusion de "brand" (marque en français) et vandalisme - qui a
détourné plus de 600 affiches dans la capitale française pour
dénoncer les marques qui se refont une virginité "verte" alors
qu'elles ne sont pas exemplaires en la matière.
"La crise Volkswagen est arrivée au plus mauvais moment pour
les entreprises car elle a donné du crédit aux messages portés
par les militants de la cause environnement qui dénoncent
l'hypocrisie et le double message de certaines entreprises",
souligne Sonia Metché, directrice études chez Kantar Media.

"GREENWASHING"
Plusieurs organisations environnementales ont dénoncé la
présence parmi les entreprises mécènes de la COP21 de groupes à
leurs yeux "non climato-compatibles" comme Air France AIRF.PA ,
Renault-Nissan RENA.PA ou Suez-Environnement SEVI.PA .
Pour Raphael De andreis, PDG de Havas Media Group France,
filiale de Havas HAVA.PA , les entreprises confrontées aux
thématiques de transition énergétique sont pourtant fondées à
prendre la parole sur ces sujets.
"Il y a une prise de conscience chez les consommateurs que
les entreprises font partie de la solution aux grands problèmes
d'environnement. A ce titre, elles ont le droit à la parole mais
c'est une parole exigeante", explique-t-il.
Selon une étude réalisée par Kantar Media, une vaste
diversité d'entreprises ont pris la parole à l'occasion de la
COP21 depuis le luxe jusqu'à la grande distribution même si ce
sont principalement les secteurs de l'énergie, des transports et
de l'assurance qui ont communiqué.
Havas a notamment conseillé EDF EDF.PA et Veolia VIE.PA
pour leur campagne avec cet avertissement : communiquer implique
de prendre le risque d'être critiqué.
"Pour avoir un point de vue sur la COP21, ou plus largement
sur la transition énergétique, il faut être partie prenante,
sincère, avoir des choses concrètes à raconter et être capable
de s'exposer à la critique", souligne le dirigeant.
Pour contourner l'écueil, des marques ont choisi de
communiquer sur des initiatives concrètes à l'image d'Orange
ORAN.PA qui invite les consommateurs à effacer 50 mails qui
font mouliner ses datacenter, gourmands en énergie, ou de La
Poste qui va recycler les papiers utilisés pendant le sommet.
"Ce qui est de plus en plus exigé aujourd'hui c'est la "com"
par la preuve : on ne peut plus se contenter de propos
incantatoires, on attend des informations factuelles et étayées
avec de vrais chiffres", souligne également Agnès
Rambaud-Paquin, fondatrice de l'agence Des Enjeux et des Hommes,
spécialisée dans la conduite du changement dans les entreprises.
La Société générale SOGN.PA s'est par exemple dit prête à
financer à hauteur de 10 milliards d'euros des projets
d'énergies renouvelables d'ici 2020 .
Quant au propriétaire de Ben&Jerry's, le géant
anglo-néerlandais des produits de grande consommation Unilever
ULVR.L , il prévoit de passer entièrement aux énergies
renouvelables d'ici 2030. ID:nL8N13M1E2

Voir aussi :
COP21-Des groupes français s'engagent à investir E170 mds
ID:nL8N13L27E

(Edité par Jean-Michel Bélot)
12 de 26 - 12/12/2015 11:49
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002



Publié le 12/12/2015 à 11h36

La présidence française annonce un

Crédit photo © Reuters

PUBLICITÉ

par Emmanuel Jarry

PARIS (Reuters) - Un texte d'accord
final sur la lutte contre le réchauffement climatique est prêt et sera
présenté samedi à la mi-journée aux délégations des 195 pays participant
à la conférence de Paris sur le climat, a-t-on appris auprès de la
présidence française de la COP21.

"Il y a un projet d'accord, il y
a un texte d'accord", a-t-on déclaré de même source. "Pour qu'il y ait
accord, il faut qu'il soit adopté."

Ce texte, qui sera présenté
aux délégués par Laurent Fabius, est en cours de traduction dans les six
langues officielles de l'Organisation des Nations unies, ajoute-t-on.

Le
"comité de Paris", instance de consultation mise en place au début de
la semaine et ouverte à toutes les délégations, "se réunira (...) à
11h30 pour examiner le projet d'accord universel sur le climat, présenté
par le président de la COP, Laurent Fabius", précise la présidence
française de la conférence.

Le secrétariat de la Convention-cadre
des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a confirmé
dans une alerte sur son site internet que le ministre français des
Affaires étrangères présenterait à cette réunion "une version finale" du
projet d'accord de Paris.

Pour devenir un accord, le texte devra
ensuite être formellement adopté par la COP21 réunie en séance plénière
(pour ce faire, il suffira qu'aucune des délégations présentes au
Bourget n'élève d'objections). Il conclurait alors un cycle de
négociations engagé en 2011 à la conférence de Durban, en Afrique du
Sud.

"Je pense que je nous y sommes", a déclaré à Reuters Tony De
Brum, le ministre des Affaires étrangères des îles Marshall, un des
pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique sur la
montée du niveau des océans.

Tony De Brum a précisé que les discussions s'étaient poursuivies jusqu'à 04h00 dans la nuit de vendredi à samedi.

"BIEN EN DESSOUS DE 2°C"

Vendredi
soir, après deux précédentes nuits d'âpres discussions, Laurent Fabius
avait mis en demeure les négociateurs, dont au moins 80 ministres, de
conclure samedi la conférence de Paris sur le climat par un accord
ambitieux.

"Il faut savoir terminer une négociation", leur
avait-il dit. "Toutes les conditions sont réunies pour obtenir un accord
universel, ambitieux, et probablement (...) les conditions n'ont jamais
été aussi favorables."

"Maintenant la responsabilité appartient
aux ministres, qui demain (ndlr, samedi) auront à faire leur choix",
avait-il ajouté. "Moi je vais leur présenter un texte qui est le plus
ambitieux et le plus équilibré qu'il soit possible."

Tout au long
de la semaine, le président de la COP21 et son équipe d'environ 80
personnes ont enchaîné les consultations sous tous les formats, pour
tenter de trouver des compromis sur les points les plus durs --
questions financières, objectifs à long terme, traitement différencié
des pays selon leur niveau de développement, processus de révision des
engagements nationaux de réduction des gaz à effet de serre.

La conférence, qui devait s'achever vendredi par l'adoption d'un texte final, a été prolongée de 24 heures.

Dans
son avant-dernière version, le projet d'accord fixe comme objectif le
maintien de la hausse des températures moyennes de la planète "bien en
dessous de 2°C" par rapport aux niveaux pré-industriels. Il engage aussi
les Etats signataires à poursuivre leurs efforts pour descendre à
1,5°C, une demande de nombreux pays en développement.

Mais un
certain nombre de pays, dont les Etats pétroliers du Golfe, Arabie
saoudite en tête, ne voulaient pas de ce chiffre de 1,5°C, selon eux
trop ambitieux, dans l'accord.

Les représentants de la société
civile et les organisations de défense de l'environnement, invités en
tant qu'observateur à la COP21, craignent que le consensus final se
fasse au détriment de l'ambition du texte.

(avec Valerie Volcovici, édité par Henri-Pierre André)


click here for restriction
©2015 Reuters

13 de 26 - 17/2/2016 09:51
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

PARIS (Reuters) - La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal a
annoncé mercredi qu'elle allait prendre la présidence de la COP21
jusqu'au passage de flambeau au Maroc, pays hôte de la prochaine
conférence sur le climat en novembre.

"C'est vrai que le
président de la République m'a proposé hier de prendre cette
responsabilité que j'ai acceptée", a dit sur iTELE Ségolène Royal dont
le portefeuille s'est élargi aux Relations internationales sur le climat
à la faveur du remaniement de la semaine dernière.

"C'est une
continuité tout simplement du travail accompli (...) pendant cette
conférence, j'étais chef de la délégation française", a-t-elle ajouté.

Il
s'agit désormais de "s'assurer que tous les pays qui ont levé la main à
la conférence de Paris ratifient l'accord, signent bien cet accord,
appliquent dans leur politique nationale les décisions qui vont
permettre de lutter contre le réchauffement climatique".

Laurent
Fabius, qui a présidé le sommet de Paris sur le climat qui a abouti en
décembre dernier à un accord international entre 195 pays, a annoncé
lundi qu'il renonçait finalement à cette présidence qu'il espérait à
l'origine cumuler avec celle du Conseil constitutionnel.

L'ancien
ministre des Affaires étrangères, qui a quitté le gouvernement la
semaine dernière, a expliqué notamment vouloir éviter toute controverse
après un début de polémique sur ce cumul de fonctions.

Le texte
adopté en décembre à Paris fixe le cadre d'engagements politiques,
économiques et financiers visant à contenir la hausse de la température
moyenne de la planète "nettement en-dessous de 2°C" en 2100 par rapport
aux niveaux pré-industriels.

La signature formelle du texte, dont
l'entrée en vigueur est prévue en 2020, a été fixée au 22 avril aux
Nations unies à New York.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

14 de 26 - 17/2/2016 11:39
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002

Le prix du pétrole malmène les ambitions de la COP21




  • Home
    ECONOMIE
    Conjoncture

    • Par
      Frédéric De Monicault
    • Mis à jour le 16/02/2016 à 06:48
    • Publié

      le 16/02/2016 à 06:00




Une installation pétrolière en Norvège.

INTERVIEW
- Alors que les ministres européens se sont réunis il y a quelques
jours autour des suites de la COP21, quel est l'impact de la chute du
baril, installé autour de la barre des 30 dollars, sur les objectifs
climatiques? Réponse de Jean-Pierre Riche, le PDG du cabinet
Okavango-Energy.






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LE FIGARO. - Avant toute chose, quelle est votre analyse des marchés pétroliers?

Jean-Pierre RICHE. - À
33 dollars au 1er février, le prix du baril n'a jamais été aussi bas
depuis 2005. Et cette situation devrait perdurer, en attendant un prix
du carbone régulateur. Après une hausse tendancielle du prix du baril de
2005 à 2014, voilà que les cours se sont effondrés de 75% depuis juin
2014. Si à court terme elle satisfait les consommateurs, qui gagnent en
pouvoir d'achat et en sont donc les premiers bénéficiaires, elle soulève
également des incertitudes quant à son impact sur la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables dans le monde.

Est-ce la fin des objectifs de la COP21?

Non, après l'accord de la COP21,
les initiatives politiques en matière de réduction des émissions de gaz
à effet de serre vont continuer de se multiplier sous la pression des
opinions publiques et des enjeux de réchauffement climatique, même si
les réserves disponibles de pétrole seront toujours plus chères à
exploiter - pétrole de schiste, sables bitumeux ou gisements en forte
profondeurs. Les responsables politiques ont tout intérêt à rester ferme
à court terme quant à la mise en place de règles de marché et de
subventions nécessaires au déploiement des énergies renouvelables afin
de préparer un avenir inéluctable, et mettre notre pays et l'Europe dans
les meilleures conditions pour le futur.


Jean-Pierre Riche.

Comment maintenir le cap? Comment dans ces conditions continuer d'encourager au renouvelable?

Aujourd'hui les stocks mondiaux de pétrole
débordent, mais sur le long terme, l'équilibre offre-demande pourrait
s'inverser. La date du oil peak est incertaine mais les réserves
mondiales sont limitées et la demande ne cesse de croître. Nous ne
pouvons pas prédire avec certitude si ce prix va rester bas encore 1, 2
ou 5 ans, mais nous pouvons prédire qu'il va continuer à être volatile.
En parallèle, le prix des énergies renouvelables ne cesse de décroitre
grâce à une efficacité qui progresse et un coût des équipements qui
diminue.

Vous restez donc optimiste...

La
chute actuelle des prix du baril ne devrait pas remettre en cause la
dynamique de transition énergétique lancée dans le monde. Pour autant,
la nécessité de développer un marché mondial du carbone se fait de plus
en plus sentir, et nous pouvons regretter que les États ne se soient pas
mis d'accord sur ce point lors de la COP21 à Paris. La France montre la
voie avec une taxe énergie-climat qui devrait emmener une hausse de 30%
du prix des énergies fossiles à l'horizon 2020-2030, espérons que la
COP22 sera l'occasion de rassembler beaucoup d'autres pays autour d'une
initiative similaire.





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15 de 26 - 27/2/2016 20:24
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

Manifestation d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes

d0c3eb8ca18907492a4b337b5cec5193.jpeghttp://media.zenfs.com/en_us/News/logo/reuters/d0c3eb8ca18907492a4b337b5cec5193.jpeg" alt="Reuters">Reutersil y a 3 heures



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    dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi sur les deux
    principales voies d'accès au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes,
    en Loire-Atlantique, pour réaffirmer leur opposition au lancement des
    travaux. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

LE
TEMPLE-DE-BRETAGNE, Loire-Atlantique (Reuters) - Des dizaines de
milliers de personnes ont manifesté samedi sur les deux principales
voies d'accès au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
(Loire-Atlantique) pour réaffirmer leur opposition au lancement des
travaux.

Les manifestants étaient au nombre de 15.000 selon la
police et 60.000 selon les organisateurs, soit au moins deux fois plus
que le 9 janvier, où des opposants avaient bloqué le périphérique de
Nantes pour protester contre les procédures d'expulsion d'habitants de
la ZAD.

"C'est une réponse extraordinaire au président de la
République et au Premier ministre, qui voulaient organiser un référendum
pour légitimer le projet et non pour le remettre en cause", s'est
réjoui l'eurodéputé (Europe Ecologie Les Verts) José Bové, présent dans
la manifestation.

"Ces 60.000 personnes, qui en représentent beaucoup
plus, ne veulent pas de cet aéroport illégal et illégitime", a ajouté
cette figure historique du Larzac. "Ce projet, qui date du général de
Gaulle, n'a plus aucun sens : on ne peut pas faire la COP 21 en France,
puis construire Notre-Dame-des-Landes six mois plus tard", a-t-il encore
dit.

Les manifestants s'étaient donné rendez-vous aux deux
extrémités de la zone d'aménagement différé, où doivent être construits
les échangeurs qui relieront les principales voies d'accès à l'aéroport
au "barreau routier" desservant la zone, avant de converger vers un même
lieu, sur la commune du Temple-de-Bretagne.

Une "tour de guet" haute de dix mètres de haut a été
érigée sur un des champs menacés par la "bétonisation" de la ZAD,
selon l'Acipa, l'une des principales associations d'opposants au projet.

La manifestation s'est déroulée dans le calme, avec
pour seuls dégâts notables des slogans comme "Erika, on n'oublie pas"
badigeonnés sur une station-service Total.

(Guillaume Frouin, édité par Yann Le Guernigou)

16 de 26 - 17/3/2016 09:57
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

LONDRES (Reuters) -
Doubler la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique
mondial, pour la porter à 36% d'ici 2030, permettrait d'économiser
jusqu'à 4.200 milliards de dollars (3.742 milliards d'euros) par an,
affirme l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).

Les sources d'énergie renouvelable telles que l'éolien
et le solaire représentaient environ 18% de l'énergie consommée dans le
monde en 2014. Les politiques actuellement mises en place au niveau
national devraient permettre d'atteindre 21% en 2030.

Doubler la part actuelle contribuerait à limiter la
hausse de la température moyenne mondiale à moins de 2° Celsius par
rapport aux niveaux pré-industriels, conformément à l'accord
international conclu en décembre lors de la conférence de Paris sur le
climat, la COP21.

D'après l'étude de l'Irena, organisation
intergouvernementale, le coût du doublement de la part des énergies
renouvelables d'ici 2030 serait de 290 milliards de dollars par an mais
le montant des économies annuelles générées en réduisant l'impact de la
pollution sur la santé humaine et sur l'agriculture s'élèverait entre
1.200 milliards et 4.200 milliards de dollars par an.

"Parvenir à un doublement est non seulement faisable,
c'est moins cher que de ne pas le faire", déclare le directeur général
de l'Irena, Adnan Amin, dans un communiqué.

"Cela créerait plus d'emplois, épargnerait des millions
de vies en réduisant la pollution de l'air et ouvrirait la voie à une
limitation de la hausse de la température mondiale à 2 degrés comme
convenu à Paris", ajoute-t-il.

(Nina Chestney; Bertrand Boucey pour le service français)

17 de 26 - 11/4/2016 19:56
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

VEOLIA
ENVIRONNEMENT : « COP21 et après ? » : Veolia réaffirme sa vision et
son rôle dans la lutte contre le dérèglement climatique



http://www.zonebourse.com/VEOLIA-ENVIRONNEMENT-4726/actualite/VEOLIA-ENVIRONNEMENT-COP21-et-apres-Veolia-reaffirme-sa-vision-et-son-role-dans-la-lutte-c-22153312/" target="popup">
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11/04/2016 | 18:45



11 avril 2016



Quatre mois après la signature de l'Accord de Paris et à
quelques jours du lancement du processus de ratification par les Etats,
le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a participé au débat « COP21 et après
? » organisé par l'Institut Montaigne à Paris. Cette rencontre est un
point d'étape sur la mise en œuvre des dispositions prévues pour lutter
contre le dérèglement climatique, en préparation de la COP22 qui se
tiendra à Marrakech en novembre prochain. La réunion s'est déroulée en
présence de la ministre de l'environnement du Maroc et présidente de la
COP 22, Hakima El Haite.




Dans la lutte contre le dérèglement climatique, l'accord signé à
Paris en décembre dernier doit désormais devenir un levier pour agir.
C'est tout l'enjeu de ce débat : étudier comment passer des promesses
enthousiastes aux actions efficaces et concrètes. De longue date, Veolia
s'est engagé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C'est sur la base de son expérience et de son expertise que le Groupe a
émis des propositions lors de la COP21 :

  • Changer de modèle d'utilisation des ressources naturelles et promouvoir l'économie circulaire ;

  • Combattre les gaz à effet de serre à courte durée de vie et à
    fort pourvoir de réchauffement, en particulier le méthane ;

  • Rendre propres les énergies fossiles en séquestrant les gaz à effet de serre qu'elles dégagent.


Donner un prix au carbone dissuasif pour les pollueurs et incitatif pour les dépollueurs.


Comme le rappelle Antoine Frérot, pour que ces propositions et celles de nombreuses entreprises, ONG et collectivités locales puissent être mises en œuvre,


« il est indispensable de donner, enfin, un prix robuste, prévisible et non-dérisoire au carbone qui sécuriserait les investissements anti-carbone de tous les acteurs ».



Le Groupe s'engage concrètement en matière de lutte contre le dérèglement climatique


- Cumuler 100 millions de tonnes équivalent CO réduites pour la
période 2015-2020 ; - Cumuler 50 millions de tonnes équivalent CO
évitées pour la période 2015-2020 ; - Capturer plus de 60% du méthane
produit dans les centres de stockage de déchets du Groupe.


En savoir plus sur :


-Le débat « COP21 et après ? » organisé par l'Institut Montaigne


-Les engagements de Veolia en faveur du climat :

* Tribune d'Antoine Frérot sur notre blog, Parlons ensemble du climat ,

* Infographie présentant les 3 priorités de Veolia pour lutter contre le dérèglement climatique ,



-Les solutions mises en œuvre au quotidien par Veolia pour lutter contre le dérèglement climatique



-Les points clés de l'accord de Paris



La Sté Veolia Environnement SA a publié ce contenu, le 11 avril
2016 et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés non remaniés et non révisés, le 11 avril
2016 16:44:53 UTC.



Le document original est consultable sous: http://www.veolia.com/fr/groupe/medias/actualites/cop21-et-apres-veolia-reaffirme-sa-vision-et-son-role-dans-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique


18 de 26 - 22/4/2016 22:20
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

En présence de Ségolène Royal, qui a remplacé Laurent Fabius à la présidence de la COP,
171 États ont signé ce 22 avril à New York l’accord de Paris sur le
climat. La communauté internationale a donc réaffirmé sa volonté de
contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C d’ici à 2100.

En signant ce texte, les pays se sont engagés à mettre en application les mesures présentées
en décembre 2015 à Paris. Si certains États continuent volontiers à
afficher leur bonne volonté, l’enthousiasme français semble lui être
retombé.

La réduction de la part du nucléaire reportée

La loi de transition énergétique
pour la croissance verte, dite "loi Royal" a bien été votée à l’été
2015. Mais les décrets d’application des nombreuses mesures contenues
dans ce texte tardent à être publiés. L’exécutif français a même
renoncé, pour le moment, à l'une de ses mesures phares. Ainsi, la
réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique national n'est
plus d'actualité. Sur ce point, aucune décision n'est attendue... avant
2019.

Lors de la COP21, la France s'est engagée a réduire de 40% en 15 ans ses émissions de gaz...

Lire la suite sur BFM Business
19 de 26 - 29/4/2016 11:22
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004

« COP21 et après ? » : Veolia réaffirme sa vision et son rôle dans la lutte contre le dérèglement climatique




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28/04/2016 | 15:19



11 avril 2016



Quatre mois après la signature de l'Accord de Paris et à
quelques jours du lancement du processus de ratification par les Etats,
le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a participé au débat « COP21 et après
? » organisé par l'Institut Montaigne à Paris. Cette rencontre est un
point d'étape sur la mise en œuvre des dispositions prévues pour lutter
contre le dérèglement climatique, en préparation de la COP22 qui se
tiendra à Marrakech en novembre prochain. La réunion s'est déroulée en
présence de la ministre de l'environnement du Maroc et présidente de la
COP 22, Hakima El Haite.




Dans la lutte contre le dérèglement climatique, l'accord signé à
Paris en décembre dernier doit désormais devenir un levier pour agir.
C'est tout l'enjeu de ce débat : étudier comment passer des promesses
enthousiastes aux actions efficaces et concrètes. De longue date, Veolia
s'est engagé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C'est sur la base de son expérience et de son expertise que le Groupe a
émis des propositions lors de la COP21 :

  • Changer de modèle d'utilisation des ressources naturelles et promouvoir l'économie circulaire ;

  • Combattre les gaz à effet de serre à courte durée de vie et à
    fort pourvoir de réchauffement, en particulier le méthane.



Donner un prix au carbone dissuasif pour les pollueurs et incitatif pour les dépollueurs.


Comme le rappelle Antoine Frérot, pour que ces propositions et celles de nombreuses entreprises, ONG et collectivités locales puissent être mises en œuvre,


« il est indispensable de donner, enfin, un prix robuste, prévisible et non-dérisoire au carbone qui sécuriserait les investissements anti-carbone de tous les acteurs ».



Le Groupe s'engage concrètement en matière de lutte contre le dérèglement climatique


- Cumuler 100 millions de tonnes équivalent CO réduites pour la
période 2015-2020 ; - Cumuler 50 millions de tonnes équivalent CO
évitées pour la période 2015-2020 ; - Capturer plus de 60% du méthane
produit dans les centres de stockage de déchets du Groupe.


En savoir plus sur :


-Le débat « COP21 et après ? » organisé par l'Institut Montaigne


-Les engagements de Veolia en faveur du climat :

* Tribune d'Antoine Frérot sur notre blog, Parlons ensemble du climat ,

* Infographie présentant les 3 priorités de Veolia pour lutter contre le dérèglement climatique ,



-Les solutions mises en œuvre au quotidien par Veolia pour lutter contre le dérèglement climatique



-Les points clés de l'accord de Paris



La Sté Veolia Environnement SA a publié ce contenu, le 28 avril
2016 et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés non remaniés et non révisés, le 28 avril
2016 13:18:15 UTC.



Le document original est consultable sous: http://www.veolia.com/fr/groupe/medias/actualites/cop21-et-apres-veolia-reaffirme-sa-vision-et-son-role-dans-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique


20 de 26 - 03/5/2016 09:32
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

(CercleFinance.com) - GL events (London: 0IX0.L - actualité)

a annoncé mardi avoir décroché un contrat de 35 millions d'euros

portant sur l'aménagement d'espaces pour la COP22 qui se tiendra à

Marrakech en novembre prochain.



Dans le cadre du projet, GL

events a pris la tête d'un groupement constitué de Capital Events, une

agence évènementielle marocaine, d'Agence Publics, une agence de

communication, de Leni, une société informatique, et de Rahal pour la

restauration.



'Après Lima et Paris, GL events, groupe intégré des

métiers de l'évènementiel, montre ainsi sa capacité à accompagner les

gouvernements dans l'organisation des grands évènements planétaires

portant sur le climat', souligne le groupe dans un communiqué.



Sur Euronext Paris, l'action GL events a ouvert en hausse de 0,1% à 17,1 euros mardi matin.

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Dernier Message: 04/Juin/2017 07h23