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12/9/2008 12:23
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49marie
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2008-09-12 11:46:13 ANALYSE La pharmacie - L'heure est aux achats mais à quel prix?
par Ben Hirschler
LONDRES, 12 septembre (Reuters) - Les grands groupes pharmaceutiques s'intéressent de très près à des segments prometteurs comme les biotechnologies ou les médicaments sans ordonnance et devraient ne pas regarder à la dépense.
Le chapitre acquisitions sera ainsi activement examiné par le tout nouveau directeur général de Sanofi-Aventis Chris Viehbacher, qui entrera en fonction le 1er décembre, de l'avis d'analystes et de banquiers.
Il ne sera pas le seul. On pense que GlaxoSmithKline , le groupe pharmaceutique dont provient Viehbacher, a une ou plusieurs opérations en vue pour développer ses activités dans la santé et l'hygiène grand public suivant une nouvelle stratégie de croissance.
Roche et Bristol-Myers Squibb sont eux engagés dans des transactions de plusieurs milliards de dollars pour deux biotechs de premier ordre, Genentech et ImClone Systems.
L'annonce cette semaine d'une deuxième offre pour ImClone, renchérissant sur une précédente offre de Bristol, laisse penser que la compétition est rude. L'identité du nouveau candidat n'est pas connue mais des analystes pensent qu'ImClone peut intéresser des pharmaciens tels que Pfizer , Novartis , Glaxo et Sanofi. En revanche, c'est peut-être un trop gros morceau pour Merck KGaA , son associé sur le traitement du cancer Erbitux.
"Pour moi, rien de plus naturel que de voir les grands groupes pharmaceutiques investir le monde biotech tôt ou tard", estimait Carl Icahn, le président milliardaire d'ImClone, lors de l'assemblée générale annuelle de sa société mercredi.
Les groupes japonais sont eux aussi bien présents: Takeda s'est offert la biotech américaine Millenium cette année et Daiichi Sankyo achète l'indien Ranbaxy.
CHANGEMENTS RADICAUX
"Les poids lourds dans le monde à l'entier sont à l'affût de tout ce qui peut se présenter et la diversification est le maître mot", a dit un banquier, sous couvert d'anonymat.
L'éviction de Gérard Le Fur à la tête de Sanofi moins de deux ans après sa nomination et le choix d'un étranger au groupe témoigne de changements radicaux au sein d'une société qui plus que toute autre a souffert d'une inaptitude à présenter de nouveaux médicaments en nombre suffisant sur le marché.
Partir en chasse est devenu une tactique de choix face à des actionnaires de plus en plus exigeants. "Nous considérons un tel choix comme un moyen pratique de faire bouger les choses rapidement", dit Andrew Baum, analyste de Morgan Stanley.
Quant à ce que pourrait acheter Viehbacher, là les choses sont moins claires. Le bref communiqué de Sanofi annonçant sa nomination mercredi signale que le laboratoire se concentrera sur la recherche de produits innovants, le renforcement de ses positions sur les marchés porteurs de croissance ainsi que sur le développement d'autres activités dans les métiers du médicament et de la santé.
Les deux dernières ambitions ainsi manifestées impliquent des acquisitions, selon Amit Roy de Citigroup.
Le quotidien économique Les Echos écrivait que Sanofi comptait se diversifier encore plus que la plupart de ses concurrents, dans les produits diététiques, les vitamines et les compléments minéraux.
Michael Leuchten, analyste de Deutsche Bank, pense même qu'une grosse fusion pourrait à nouveau être à l'ordre du jour pour Sanofi, son président Jean-François Dehecq étant sans doute tout à fait ouvert à une telle idée.
On pense ainsi depuis longtemps que Sanofi pourrait bien racheter son associé américain Bristol-Myers, dont la capitalisation est de l'ordre de 43 milliards de dollars.
TROP PRODIGUES
Le risque est, pour les investisseurs en tout cas, que les grands patrons de la pharmacie, obsédés par des chiffres d'affaires qui ne décollent pas, ne se montrent trop prodigues.
C'est ainsi que l'action Roche plafonne ces deux derniers mois parce que le marché craint que le pharmacien suisse ne doive payer bien plus que 44 milliards de dollars pour le solde de Genentech. L'action Bristol-Myers a fléchi mercredi pour le même motif, vis-à-vis d'ImClone cette fois.
Dans le cas de Sanofi, Roy, de Citi, souligne que la compétition prévisible avec d'autres laboratoires pharmaceutiques ou groupes de produits grand public pour glaner des actifs intéressants lui fait sans l'ombre d'un doute courir le risque de surpayer.
Dans toute cette agitation, le numéro un mondial de la pharmacie, l'américain Pfizer, est remarquablement discret.
Beaucoup sont étonnés que Pfizer ne soit pas plus actif compte tenu du fait que son médicament vedette, le traitement du cholestérol Lipitor, tombera dans le domaine public en 2011.
Globalement, les valeurs de la pharmacie se sont révélées un piètre investissement cette année. Mais, depuis juin, l'indice des pharmaceutiques de l'American Stock Exchange, qui regroupe les grands groupes américains et européens, surperforme le marché dans son ensemble de quelque 13% car les soucis induits par une conjoncture mondiale morose nourrissent la demande en valeurs défensives.
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(CercleFinance.com) - Novartis a annoncé vendredi que la Commission européenne avait approuvé le Zykadia dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules ALK positif.
L'autorisation de Bruxelles s'appliquera uniquement aux patients qui étaient précédemment traités au crizotinib, un traitement existant de la maladie commercialisé par Pfizer.
Quelque 1,6 million de cas de cancer du poumon sont détectés chaque année, dont 85% à 90% de cancers non à petites cellules. Sur ce nombre, entre 2% à 7% sont associés à une modification du gène ALK.
A la Bourse de Zurich, l'action Novartis progressait de 1,5% à 95 francs suisses vendredi après-midi.