Bourbon

Publié le 10/03/2016 à 09h13

(Boursier.com) — Bourbon
grimpe de 3,8% à 13,6 euros à l'ouverture en dépit de résultats tombés
dans le rouge en 2015. Pour Gilbert Dupont, le groupe confirme la bonne
résistance de ses résultats dans un contexte pétrolier dégradé. L'année
2016 restera difficile même si Bourbon entrevoit un léger rebond de la
demande de navires au cours du second semestre qui permettrait
d'atteindre un point bas en 2016. Dans ce contexte, le groupe continuera
de s'attacher à sa proximité clients et à la réduction de ses coûts (au
travers notamment un désarmement de sa flotte jusqu'à 20%), ce qui lui
permet de tabler pour 2016 sur une baisse modérée de son chiffre
d'affaires et sur un léger repli de sa marge EBITDAR/CA, explique le
broker. La fin du programme de livraison de navires devrait permettre
une amélioration sensible de sa génération de FCF pour 2016.

Portzamparc
parle également d'une bonne performance grâce à la maitrise des coûts.
La perspective d'un léger rebond en fin d'année, de FCF en nette hausse,
le maintien du dividende et la couverture dollar à 1,09 sont des
éléments positifs, selon la maison de bourse, qui passe à "renforcer"
sur le titre. L'objectif est fixé à 14,8 euros.

Bourbon (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Lundi 21 Mars 2016

(CercleFinance.com) - Bourbon annonce la livraison, comme prévu, du

Bourbon Arctic par le chantier naval Vard Brattvåg, en Norvège, et sa

toute première opération de relevage d'ancres.

Le navire était

missionné pour l'ancrage et le désancrage de la plate-forme 'Island

Innovator', située sur le champs Fosen, dans la partie centrale de la

mer du Nord.

Ce navire remorqueur releveur d'ancres (Anchor

Handling Tug Supply) offre une capacité de traction maximale de 307 t et

de 193 t en mode diesel-électrique seul, cette dernière étant parmi les

plus puissantes au monde.

'Ses capacités de treuil et de

stockage n'ont probablement pas d'équivalent sur le marché. C'est grâce à

ses caractéristiques exceptionnelles qu'il a été choisi par Lundin

Petroleum', commente le groupe de services maritimes.

Outre des

opérations de relevage d'ancres, il peut assurer des missions de

ravitaillement, de récupération d'hydrocarbures, de stand-by, de lutte

anti-incendie, de sauvetage (jusqu'à 300 personnes à bord) et des

interventions avec des robots sous-marins (ROV).

BOURBON : Le président de Bourbon envisage un retrait de la cote-presse

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22/03/2016 | 18:50

Bourbon SA :

* Le président de Bourbon Jacques de Chateauvieux envisage
une offre pour retirer la société de la cote-Bloomberg, citant
des sources

* Le pdt de Bourbon, qui a déjà plus de 50% du capital,
discute d'une éventuelle offre sur la part du capital qu'il ne
détient pas déjà-Bloomberg, citant des sources

Texte original sur Eikon
Pour plus de détails, cliquez sur

(Rédaction de Paris)

Grosse rechute des parapétrolières Bourbon et Vallourec

Publié le 24/03/2016 à 13h07

(Boursier.com) — Cette seconde journée de recul marqué des cours
pétroliers (-2,1% pour le Brent à la mi-journée après -3,16% hier)
pénalise lourdement les valeurs liées à l'or noir, en particulier les
sociétés sous-traitantes de l'industrie. A la bourse de Paris, c'est le
fournisseur de navires de support et de ravitaillement Bourbon
qui subit le choc le plus violent, avec un titre qui passe sous les 13
euros, en baisse de plus de 7%. Le fabricant de tubes sans soudure
majoritairement vendus à l'industrie pétrolière Vallourec plonge pour sa part de 6,6% à 5,61 euros. L'explorateur et producteur indépendant Maurel et Prom
abandonne pour sa part plus de 6% à 2,95 euros, pénalisé de surcroît
par l'annonce d'une forte contraction de sa production au Gabon au cours
du mois de mars. Même la major intégrée Total,
habituellement plutôt résistante aux fluctuations du prix du baril,
perd plus de 3% et passe sous les 40 euros. Enfin le spécialiste des
études de sols CGG perd 2,8% à 0,69 euro.

L'indice
sectoriel européen STXE 600 pétrole et gaz chute de -2,1% à la
mi-journée. On trouve cependant pire sur la cote, avec un repli de -2,2%
pour l'automobile et de -3,6% pour les matières premières. Le secteur
le plus résistant est celui des services collectifs (-0,22%).

Bourbon va racheter le transport d'éthane de Jaccar

Publié le 29/03/2016 à 08h11

(Boursier.com) — Le groupe de services maritimes Bourbon,
qui se tire plutôt bien de la crise actuelle du secteur pétrolier, va
diversifier ses activités compte tenu de l'orientation prise par ses
clients dans le cadre de la transition énergétique. Il va en effet
racheter les activités du leader mondial du transport de l'éthane, dont
la part de marché atteint 50%, qui appartiennent actuellement à Jaccar,
sa maison-mère. Le montant de la transaction atteindrait 320 millions de
dollars, avec transfert des financements de navires. Bourbon
bénéficiera d'un crédit vendeur de 100 M$ sans intérêt pour une durée
maximum de trois ans. Il envisage par ailleurs la mise en place d'un
crédit relais de 220 M$ d'une durée maximum de trois années. Le groupe
veut procéder, une fois l'acquisition devenue définitive, à la revente
de 80% de la propriété des navires qu'il aura pris en location coque nue
pour un minimum de dix ans.

Le périmètre comprend 100% de
Greenship Gas (shipping trust de droit singapourien qui détient 17
navires récents dédiés au transport de gaz éthane, éthylène et NGL ainsi
que la société Evergas), 100% de Greenship Gas Manager Pte, qui gère
Greenship Gas et 80% de JHW Engineering & Contracting (activités de
design et d'ingénierie de navires, la technologie et le contrôle d'une
plateforme de construction de méga-tanks, ainsi que des services
d'achats, de contractualisation et de gestion de projets dans les
domaines gaziers).

La réalisation définitive de l'acquisition, qui
a été autorisée par le conseil d'administration du 28 mars,
connaissance prise de l'avis du comité ad hoc du conseil et de l'opinion
d'un expert indépendant, est subordonnée à la ratification par les
actionnaires lors de l'assemblée générale du 26 mai prochain, au cours
de laquelle les actionnaires intéressés à l'opération exerceront leur
vote de manière à ne pas influencer la décision. A l'issue de
l'assemblée, Jacques de Chateauvieux serait nommé PDG de Bourbon. Le
groupe dévoile en parallèle ce matin son plan "Bourbon beyond Bourbon".

(CercleFinance.com) - Face à un secteur parapétrolier offshore 'plus

difficile' et en vue de la 'transition énergétique', Bourbon (London: 0ELN.L - actualité)

, qui organise ce jour à Paris une journée consacrée à sa stratégie,

annonce des acquisitions visant à diversifier son activité en direction

du gaz. Montant total de ces opérations réalisées auprès de son

principal actionnaire, Jaccar Holdings : 320 millions de dollars de prix

d'acquisition 'pour une dette nette au 31 décembre 2015 de 389 millions

de dollars, les financements de navires étant transférés dans le cadre

de la transaction'. Enfin, Jacques de Chateauvieux devrait reprendre en

mai la direction générale du groupe.

A la Bourse de Paris ce matin, l'action Bourbon prend 1,5% environ à 13,9 euros dans un marché en hausse de 1% environ.

Rappelons

que le capital du groupe de services parapétroliers offshore est

contrôlé à hauteur d'un peu plus de 50% par Jacques de Chateauvieux via

plusieurs véhicules dont le plus important est Jaccar Holdings.

C'est

justement auprès de Jaccar Holdings que Bourbon entend d'abord acquérir

la totalité du capital de Greenship Gas, un armateur ('shipping trust')

singapourien détenant une flotte de 17 navires (dont 13 en service) de

transport de gaz comme l'éthane, l'éthylène et des gaz liquéfiés. La

moyenne d'âge de sa jeune flotte est de trois ans et demi.

Bourbon

va aussi acquérir la totalité d'Evergas, 'société d'exploitation et de

commercialisation de services de transport de gaz'. Sans oublier

Greenship Gas Manager Pte. Ltd, 'entité responsable de la gestion du

'shipping trust' Greenship Gas'. Et enfin enfin 80% de JHW Engineering

& Contracting, société qui donne dans le 'design et (l')ingénierie

de navires, la technologie et le contrôle d'une plateforme de

construction de méga-tanks, ainsi que des services d'achats, de

contractualisation et de gestion de projets dans les domaines gaziers.'

Validées

par un conseil d'administration qui s'est tenu hier, ces acquisitions

restent soumises à la ratification par l'AG des actionnaires qui se

réunira le 26 mai. A cette occasion, 'les actionnaires intéressés à

l'opération (dont Jaccar Holdings, ndlr) exerceront leur vote de manière

à ne pas influencer la décision', indique Bourbon.

Par ailleurs,

ladite AG aura aussi à se prononcer sur la nomination de Jacques de

Chateauvieux en tant que président-directeur général (PDG). Il n'est

actuellement 'que' président, la direction générale étant pour l'heure

assurée par Christian Lefèvre.

Rappelons enfin que le groupe

Bourbon, dont le patron Jacques de Chateauvieux a démenti le 23 mars une

information de Bloomberg faisant état d'un éventuel retrait de la cote,

organise ce jour à Paris une journée de présentation de sa stratégie.

Bourbon (London: 0ELN.L - actualité) grimpe de 2,2% à 13,9 euros à l'ouverture des marchés, dopé par une note de la SocGen (Paris: FR0000130809 - actualité)
. La banque a rehaussé sa recommandation sur le dossier de "vendre" à
"conserver", pour un objectif relevé de 11,80 à 15,50 euros (Other OTC:
UBGXF - actualité) ....

Retrouvez cet article sur Boursier.com

AlphaValue a du mal à voir les synergies que pourra dégager Bourbon (London: 0ELN.L - actualité)
de l'acquisition de GreenShip Gas et des actifs associés auprès de sa
maison-mère Jaccar. "Jaccar a besoin de cash pour développer son
activité dans le transport maritime d'éthane, mais imposer cette charge
aux actionnaires minoritaires de Bourbon ne m'apparaît pas très
convaincant", explique l'analyste Marzio Foa dans une note à ses
clients. Il estime aussi qu'il règne une certaine opacité sur la
situation de Jaccar et ses motivations. "Les interrogations sur la
gouvernance s'ajoutent aux perspectives compliquées sur le marché
offshore", conclut Foa, l'analyste dont les recommandations sur Bourbon
sont les plus justes depuis un an, qui reste à la vente sur le titre,
valorisé 12 euros (Other OTC: UBGXF - actualité) ....

Retrouvez cet article sur Boursier.com

Pas d'accord à Doha sur le pétrole

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REUTERS |
Le 17/04/16 à 22:50

Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran persistent. Ryad exige
que la république islamique s'associe au gel de la production. Pour
Téhéran, stabiliser la production effacerait les bénéfices attendus de
la levée des sanctions. L'échec à Doha devrait tirer les cours du brut
vers le bas.

par Rania El Gamal et Reem Shamseddine

DOHA, 17 avril (Reuters) - Les discussions de Doha entre pays producteurs de pétrole membres de l'Opep ou extérieurs au cartel se sont achevées ce dimanche sans accord sur un "gel" de la production, l'Arabie saoudite ayant exigé que l'Iran se joigne au mouvement.

inRead invented by Teads

Même si les concertations vont se poursuivre, l'issue de cette réunion entre ministres du Pétrole
va raviver les inquiétudes des acteurs du secteur, qui redoutent que
les pays producteurs ne relancent la course aux parts de marché, ce qui
risquerait de porter un coup d'arrêt à la remontée du prix du baril.

L'Arabie saoudite notamment a menacé d'accroître sa production si aucun n'accord n'était trouvé.

Dix-huit pays, dont la Russie
qui ne fait pas partie de l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (Opep), étaient représentés à Doha pour finaliser un accord dans
les tuyaux depuis février et qui aurait stabilisé la production
jusqu'en octobre prochain à ses niveaux de janvier.

Mais Ryad,
chef de file de l'Opep, a insisté pour que tous les pays membres de
l'Opep soient partie prenante à ce gel concerté de la production, y
compris l'Iran. Or, la République islamique, absente dimanche à Doha, se
refuse à stabiliser sa production au moment où la levée des sanctions
occidentales liées à son programme nucléaire peut lui permettre de
reprendre pied sur le marché mondial de la production de brut.

"Si
l'Iran gèle sa production pétrolière au niveau de février, cela
signifiera qu'il ne peut pas bénéficier de la levée des sanctions", a
expliqué le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh.

SOUS LES 40 DOLLARS ?

Au
terme de cinq heures de discussion tendue, notamment entre l'Arabie
saoudite et la Russie, sur la formulation d'une éventuelle déclaration
finale, délégués et ministres ont annoncé qu'aucun accord n'avait été
trouvé.

"Nous avons conclu que nous avions tous besoin de temps
pour de nouvelles consultations", a déclaré le ministre qatari de
l'Energie Mohamed al Sada. Plusieurs sources au sein de l'Opep ont
précisé que si l'Iran acceptait de s'associer au gel de la production
lors de la prochaine réunion du cartel, prévue le 2 juin, les
discussions avec les autres pays producteurs pourraient reprendre.

Le ministre russe du Pétrole, Alexander Novak,
a regretté les exigences "déraisonnables" de l'Arabie saoudite et s'est
dit déçu de l'issue de la réunion de Doha. Alors, dit-il, qu'il était
arrivé au Qatar
avec le sentiment qu'il s'agissait de parvenir à un accord, et non de
débattre, il s'est dit surpris par ces nouvelles exigences formulées
dimanche matin.

L'échec de la réunion de Doha pourrait mettre un terme à la récente remontée des cours pétroliers.

"Avec
l'absence d'accord aujourd'hui, la confiance des marchés dans la
capacité de l'Opep à parvenir à un accord équilibrant la production va
probablement baisser et cela va certainement avoir un effet baissier
sur les marchés pétroliers, où les cours se sont en partie redressés
sur l'anticipation d'un accord. Sans accord, les probabilités d'assister
à un rééquilibrage des marchés sont désormais repoussées à la mi-2017",
a résumé Abhishek Deshpande, spécialiste du pétrole chez Natixis.

L'espoir d'une limitation concertée de l'offre mondiale avait permis au baril de Brent
de rebondir à près de 45 dollars, en progression de 60% par rapport aux
plus bas touchés en janvier autour de 27 dollars, après la chute qui
lui avait fait perdre plus de 75% depuis le pic à 115 dollars de la
mi-2014.

Anticipant une réaction impulsive des marchés, Amrita
Sen, experte chez Energy Aspects, estime que le baril pourrait retomber
sous le seuil des 40 dollars ce lundi.

"Même si l'absence d'un
accord de gel n'a pas de conséquence négative sur les équilibres --
puisque l'Iran est véritablement le seuil pays susceptible d'accroître
sa production de manière substantielle --, elle va avoir un immense
impact négatif sur le sentiment (des marchés), surtout au vu du battage
médiatique qu'il y a eu autour de cet accord", explique-t-elle.
(Bertrand Boucey, Eric Faye, Marc Angrand et Henri-Pierre André pour le
service français)

plus sur

http://investir.lesechos.fr/marches/actualites/les...

BOURBON : Une configuration baissière toujours présente

http://www.zonebourse.com/BOURBON-4759/analyses-bourse/Une-configuration-baissiere-toujours-presente-22187419/" target="popup">

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Analyse du 18/04/2016 | 09:23 Opinion : Négative sous les 14 EUR Objectif de cours : 12 EUR Potentiel: 13.36%

EURONEXT PARIS Pétrole et gaz - Equipements et services pétroliers

La société française
spécialisée dans les prestations de services maritimes, connait une
dégradation de son titre avec plus de 7% abandonné depuis le début de
l’année. La configuration de la valeur reste nettement dégradée pour les
mois à venir.



Fondamentalement, la notation Surperformance laisse entrevoir une
situation financière fragile. En effet, le chiffre d’affaires pour 2016
est attendu en nette baisse à 1.2 milliard d’euros contre 1.4 milliard
lors de l’exercice précédent. De même, la révision à la baisse est de
mise s’agissant des bénéfices nets par actions au cours de ces derniers
mois.



Techniquement, en données hebdomadaires, les cours sont toujours dans
une tendance de fond baissière depuis plusieurs mois comme l’atteste
l’orientation des moyennes mobiles. En données journalières, les prix
naviguent au sein d’un bandeau 12.86 /14.2 EUR marquant une pause dans
la tendance baissière. Cette dernière pourrait cependant rapidement
reprendre le dessus en cas de franchissement de la moyenne mobile à 20
jours au niveau des 13.5 EUR.



Au regard de ces différents éléments, une position à la vente peut être
engagée par les investisseurs sur le titre Bourbon avec un premier
objectif au niveau du support à 12.86 EUR dont la cassure ouvrirait la
voie à des objectifs plus ambitieux à 12 EUR. Un stop de protection sera
néanmoins placé au niveau de la résistance à 14.2 euros, niveau qui
invaliderait notre stratégie.

Sébastien Gatel

Bourbon voit un point bas du cycle cette année

Publié le 04/05/2016 à 07h21

(Boursier.com) — Bourbon
doit continuer à faire le dos rond dans un marché des services
pétroliers toujours aux abois depuis que les grands clients ont
fortement réduit leurs investissements en réponse au plongeon des cours
du baril.

Le groupe a subi une contraction de son chiffre
d'affaires de -18% par rapport au même trimestre du précédent exercice
et de -5,9% par rapport au dernier trimestre 2015, à 314,5 millions
d'euros. Les revenus n'ont cessé de décliner progressivement depuis la
fin 2014. Le management estime que son activité affiche une bonne
résistance au regard du contexte. Cela n'empêche pas le taux
d'utilisation de baisser à 69,5% (79,1% un an avant, 72,1% au trimestre
précédent), ni le tarif journalier moyen de reculer à 10.324 dollars
(12.169$ un an avant et 10.781$ au trimestre précédent).

Point bas d'ici la fin de l'année ?

Bourbon est l'acteur du marché des services maritimes à l'offshore pétrolier qui résiste le mieux à la baisse du marché,
précise la direction, qui se focalise sur ce que le groupe peut
maîtriser : la sécurité des opérations, la disponibilité de la flotte,
le contrôle et coûts et la préservation de la trésorerie. Bourbon a
désarmé 47 navires supply au 31 mars.

L'actuel déséquilibre entre
l'offre et la demande pétrolière pourrait s'estomper plus tard dans
l'année ou l'année prochaine, estime la société, qui s'attend à un point
bas du cycle dès cette année et à un léger rebond potentiel en fin
d'année.

Bourbon: CA impacté par la faiblesse du pétrole.

Bourbon Ex (EU:GBBT)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Mercredi 3 Août 2016

(CercleFinance.com) - Bourbon affiche un chiffre d'affaires semestriel

ajusté de 599,2 millions d'euros en recul de 21% en comparaison annuelle

et de 11,7% par rapport au deuxième semestre 2015, à taux de change

courant dans les deux cas.

Le groupe de services maritimes pour

l'offshore pétrolier et gazier explique que son chiffre d'affaires a été

impacté par la réduction brutale de l'activité des compagnies

pétrolières, à la suite de la baisse sévère et soudaine du prix du

baril.

'Alors que le plus grand groupe de services aux

producteurs pétroliers estime que le marché du brut a atteint son niveau

le plus bas, Bourbon se tient prêt à bénéficier en premier de la

reprise d'activité quand elle se manifestera', affirme le PDG Jacques de

Chateauvieux.

Bourbon anticipe désormais une baisse du chiffre

d'affaires ajusté annuel 2016 du même ordre de grandeur que celle

enregistrée au cours de ce premier semestre et une légère diminution de

la marge EBITDAR/chiffre d'affaires ajusté par rapport à l'an dernier.

Bourbon (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Lundi 6 Février 2017

(CercleFinance.com) - Les analystes de Portzamparc présentent leurs

prévisions avant l'annonce du chiffre d'affaires annuel jeudi prochain.

Le

bureau d'études s'attend à un chiffre d'affaires de 237 ME au 4ème

trimestre, en repli de 29% et un chiffre d'affaires de 1 115 ME sur

l'exercice 2016, en baisse de 22%.

' Nos attentes sont en ligne

avec celles du consensus (CA T4 244ME) mais nous sommes plus

conservateurs sur les résultats 2016 à 2018 ' explique Portzamparc.

'

Nous attendons un message toujours prudent du management sur le timing

et la vigueur de la reprise, mais certains indicateurs (notamment dans

les crew boats et l'IMR) devraient montrer des premiers signes positifs

'.

Bourbon: chute de 4%, un analyste passe à la vente.

Bourbon (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Mercredi 22 Mars 2017

(CercleFinance.com) - Le titre chute de près de 4% après la dégradation des analystes de Société Générale (SG).

Le

conseil du bureau d'études sur l'action du groupe de services

parapétroliers Bourbon est passé à vente (au lieu de Conserver).

L'objectif de cours est de plus divisé par deux et revient à six euros.

Le

bureau d'études estime que les comptes 2016 de Bourbon sont jugés

décevants et ses perspectives pour 2017 préoccupantes. Selon SG, le

groupe devrait aligner, entre 2017 et 2019, plus de 620 millions d'euros

de pertes nettes, ce qui à cet horizon ramènerait l'actif net vers six

euros par action, contre 15 euros en 2016.

Ce qui fonctionne une

fois ne fonctionne pas forcément deux fois, écrit SG en référence ce

que les analystes appellent le modèle 'Fredriksen-Chateauvieux, du nom

des actionnaires de référence des norvégiens Seadrill et Frontline, et

de Bourbon. Il s'agit, à partir d'investissements massifs financés par

endettement, de faire des groupes en question des leaders sur leurs

secteurs en cinq ans seulement. Si ce processus est bien exécuté, la

croissance supérieure et les dividendes qui en résultent peuvent

conduire à d'importants retours aux actionnaires, rappelle SG.

Cependant,

au bout de la première période de cinq ans, Seadrill et Bourbon ont

commencé à réinvestir massivement avant d'avoir réduit leur dette issue

de leur premier plan quinquennal, déplorent les analystes, qui

concluent que la morale du conte est donc la suivante : ce qui

fonctionne pendant cinq ans ne marche pas nécessairement pendant dix

ans.

(Boursier.com) — L`Assemblée Générale Mixte des actionnaires de Bourbon
Corporation, réunie le 23 mai 2017, a décidé que le dividende à verser
au titre de l`exercice 2016 serait fixé à 0,25 euro par action et que
chaque actionnaire pourrait choisir de recevoir le paiement du dividende
en numéraire ou en actions nouvelles.

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La
période d`option était ouverte du 8 juin au 30 juin 2017 inclus. A la
clôture de cette période, les actionnaires ayant choisi le paiement du
dividende en actions représentent 55,28% des actions de Bourbon
Corporation.

1.156.611 nouvelles actions seront donc
émises le 17 juillet 2017, soit environ 1,52% du capital et 0,91% des
droits de vote de la Société sur la base du capital et des droits de
vote fixés à la date du
31 mai 2017.

Le règlement, la
livraison des actions et leur admission sur Euronext Paris
interviendront le 17 juillet 2017. Elles porteront jouissance immédiate.
Elles comporteront les mêmes droits et obligations que les actions
ordinaires déjà émises et seront entièrement assimilées aux actions déjà
admises.

Pour les actionnaires n`ayant pas opté pour un
versement du dividende en actions, le dividende sera payé en numéraire
également le 17 juillet 2017.

Bourbon Corp. (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Lundi 31 Juillet 2017

(CercleFinance.com) - Bourbon confirme la finalisation avec succès du réaménagement de sa dette,

les conditions préalables à la réalisation de l'accord de

rééchelonnement de l'endettement financier annoncé en mars dernier ayant

été remplies.

'Cet accord est une base solide pour la réussite

du plan d'action Stronger for longer, qui vise notamment à préserver et à

renforcer la trésorerie de l'entreprise pour sortir plus forte du bas

de cycle actuel du marché des services maritimes à l'offshore pétrolier', juge-t-il.

Bourbon creuse ses pertes, mais le marché frémit

Anthony Bondain,



publié le 07/09/2017 à 07h15

(Boursier.com) — Nette baisse pour le chiffre d'affaires de Bourbon
au cours du premier semestre 2017, à 459,5 millions d'euros, en retrait
de -24,9% en données constantes sur un an. Sans surprise, les comptes
sont mis sous pression par une activité toujours déprimée dans les
services pétroliers. L'EBITDAR ajusté hors plus-values baisse de -37% à
145,1 ME, ramenant la marge de 38,2 à 31,6%. L'EBITDA ajusté est amputé
de -56% à 59,6 ME tandis que le résultat opérationnel ajusté creuse sa
perte à -87 ME, après -24,8 ME un an avant. La perte nette ressort à
-170,1 ME part du groupe, dont -50 ME de pertes de change latentes.
Gilbert Dupont misait sur un EBITDAR ajusté de cet ordre mais craignait
une perte opérationnelle encore plus lourde. Portzamparc était dans une
attente à peu près identique. Lé génération de cash-flow libre s'est
améliorée par rapport au second semestre 2016, à 76 ME, grâce à la
baisse des dépenses d'investissements et d'arrêts techniques programmés.

Un frémissement

Le
PDG Jacques de Chateauvieux adopte un discours très prudent, en
estimant que la durée du bas de cycle reste incertaine. Son groupe
continue à faire le dos rond en rognant sur les coûts. La réorganisation
de la dette fin juillet lui garantit une meilleure marge de manoeuvre
en attendant la reprise. Avec un prix du baril stabilisé autour des 50$,
les compagnies pétrolières se sont adaptées et initient à nouveau des
projets d'exploration-production, précise le management, qui concède que
la demande reste encore basse mais ajoute que des signaux de reprise
progressive des activités de forage et de développement des champs
existants sont perceptibles dans certains pays. Les taux
d'utilisation dans les segments Subsea et Crew boats devraient se
stabiliser. Les segments Offshore profond et continental verront une
légère progression de l'activité mais à des prix toujours faibles à
cause de la surcapacité de navires sur le marché.

Bourbon (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Jeudi 15 Mars 2018

(CercleFinance.com) - Bourbon publie un résultat net part du groupe de

-576,3 millions d'euros au titre de 2017, 'traduisant l'effet de la

crise du secteur, son impact sur les valeurs d'actifs et sur le risque

de recouvrabilité de certaines créances'.

L'EBITDAR ajusté a

reculé de 34,1% à 252,4 millions, soit une marge en baisse de 5,4 points

à 29,3% pour un chiffre d'affaires ajusté en baisse de 21,9% à 860,6

millions, avec un taux d'utilisation de la flotte en opération stable et

un tarif journalier moyen en baisse.

Le conseil d'administration

de Bourbon proposera de ne pas distribuer de dividende cette année. Le

groupe de services maritimes estime que les performances attendues pour

2018 devraient être comparables à celles de 2017 en termes d'activité.

Bourbon Corp. (EU:GBB)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Jeudi 3 Mai 2018

(CercleFinance.com) - L'action Bourbon recule de 5,2% ce jeudi vers 10h,

en proie à des dégagements après l'annonce d'un chiffre d'affaires

de157,6 millions d'euros au premier trimestre, en basse de 47,3 millions

sur un an et de 24 millions d'euros en rythme séquentiel.

Les

principaux métiers du groupe ont vu leur activité ralentir sur la

période. La branche 'Marine & Logistics' a en particulier déploré

une baisse de 7,7% de ses revenus par rapport au quatrième trimestre de

2017 à 92,4 millions d'euros. Les pôles 'Mobility' et 'Subsea Services'

ont quant à eux généré respectivement 48,2 et 27,2 millions d'euros de

chiffre d'affaires, en diminution de 5,5 et de 37,6% par rapport au

dernier trimestre de l'exercice écoulé.

Si le déploiement du plan

d'action stratégique 'BOURBONINMOTION' se poursuit, les perspectives ne

sont par ailleurs pas des plus encourageantes, le groupe estimant que

'la croissance des investissements dans le secteur 'offshore' ne devrait

intervenir que très progressivement à partir de 2019'.

'Les

prix resteront durablement bas, impactés par la surcapacité de navires

sur le segment des PSV et AHTS', a-t-il ajouté, alors qu'en revanche les

majors pétrolières ont repris leurs investissements dans l'onshore.

Dans

ce contexte globalement défavorable, Bourbon dit concentrer ses efforts

sur la gestion de la trésorerie et la réduction des coûts. La société a

aussi engagé des discussions avec ses principaux partenaires

financiers, en France comme à l'étranger, afin de mettre en adéquation

le service de sa dette avec une reprise attendue, mais progressive du

marché et donc des performances correspondantes du groupe.

En

conséquence, un waiver général devrait être signé avec les

crédit-bailleurs et créanciers de Bourbon afin de permettre au groupe de

différer l'ensemble de ses paiements.

Dans l'immédiat, le groupe a suspendu, pendant la période de négociation, le paiement de ses loyers et le service de sa dette.