ECHO PETROLE: Le pétrole en légère baisse à New York, impatience sur l'offre
27 Mars 2017 - 9:17PM
Dow Jones News
Les cours du pétrole ont terminé en légère baisse lundi à New
York, sur fond d'impatience grandissante quant à une éventuelle
prolongation des baisses de la production.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine
du brut, a reculé de 24 cents à 47,73 dollars le baril sur le
contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange
(Nymex).
Des pays pétroliers membres et non membres de l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis dimanche à Koweït, se
sont montrés positifs sur le respect des pactes de réduction de
l'offre, entrés en vigueur le 1er janvier pour une période initiale
de six mois, mais n'ont guère fait de pas concret en faveur d'une
prolongation au-delà.
"Il n'y a pas eu de décision définitive sur le fait qu'ils
prolongeraient les baisses au delà de juin 2017", a rapporté Bart
Melek de TD Securities.
Les cinq ministres du Pétrole ou de l'Energie participant à la
réunion se sont contentés de demander à leur comité technique
d'évaluer le marché avant de faire une recommandation en avril.
"Ils ont renvoyé la balle au niveau des ministres de l'Opep", a
commenté John Kilduff d'Again Capital.
La question d'une possible extension des accords de réduction se
fait d'autant plus criante que, malgré cette baisse de la
production mise en place par l'Opep et onze autres pays emmenés par
la Russie, les réserves américaines n'ont pratiquement pas cessé de
grimper depuis le début de l'année et atteignent des niveaux
records.
Les stocks américains sont notamment gonflés par une nette reprise
de l'activité des producteurs américains qui ne sont pas tenus par
les pactes de limitation de l'offre.
A ce sujet, le groupe privé Baker Hughes a annoncé vendredi une
nouvelle hausse hebdomadaire du nombre de puits en activité aux
Etats-Unis, considéré comme un indicateur avancé de la
production.
En plus de cela, il "y a une perte d'appétit des investisseurs pour
le risque, une conséquence de l'échec de la réforme de la santé", a
ajouté Bart Melek.
Le président américain Donald Trump, qui souhaitait remplacer le
système de santé hérité de son prédécesseur, Barack Obama, a dû y
renoncer vendredi devant l'opposition de certains élus de son
propre parti républicain au Congrès.
(END) Dow Jones Newswires
March 27, 2017 14:57 ET (18:57 GMT)