Le prix du pétrole new-yorkais a terminé en hausse vendredi, après la détection d'une légère fuite de pétrole sur un oléoduc en mer du Nord.



Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a pris 67 cents pour clôturer à 57,36 dollars sur le New York Mercantile Exchange.



"Il s'agit de considérations de court terme. Le marché a réagi aux nouvelles concernant une fuite de pétrole en mer du Nord, un problème qui semble en passe d'être réglé", a indiqué Andrew Lebow de Commodity Research Group.



Les hydrocarbures transitant par l'oléoduc Forties, le plus important flux d'exportations de brut du Royaume-Uni, ont été réduits jeudi après la détection d'une fuite dans "une section terrestre" de la ligne, selon la société d'analyse sur l'énergie S&P Global Platts.



Cette fuite ayant eu lieu en mer du Nord, elle expliquerait le rebond marqué des prix du pétrole coté à Londres, qui avançaient de 1,14 dollar peu avant la clôture, qu'à New York selon M. Lebow.



"La progression du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis cette semaine est aussi un facteur d'explication de la hausse moins forte du WTI" a ajouté le spécialiste.



D'après la société Baker Hughes, le nombre de puits de pétrole en activité aux Etats-Unis a augmenté de deux unités la semaine écoulée, soit sa cinquième semaine de progression de suite.



La production américaine profite de la hausse des prix du brut causée en partie par un accord entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires visant à réduire l'offre de brut sur le marché pour écouler les stocks.



La nette hausse des importations de pétrole en Chine a par ailleurs donné un coup d'accélérateur au marché vendredi.



En novembre, elles ont atteint 9,01 millions de barils par jour, "le deuxième plus haut niveau de l'histoire" du pays, a indiqué Commerzbank, ajoutant que la Chine va "ravir cette année la place des Etats-Unis en tant que plus gros importateur mondial" de brut.



"Ces chiffres coïncident avec la volonté de Pékin d'ouvrir davantage les activités des raffineries indépendantes, ce qui est bon signe", a estimé John Kilduff d'Again Capital.



A la fin novembre, le gouvernement chinois a accordé à trois raffineries indépendantes des quotas d'importations pour un total de 370.000 barils par jour, ont rappelé les analystes de Commerzbank.



(END) Dow Jones Newswires



December 08, 2017 15:15 ET (20:15 GMT)




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