UKX FTSE 100 Index

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les marchés d'actions européens ont clôturé en légère baisse mercredi, alors que les craintes liées à la pandémie de coronavirus continuent de peser sur la confiance des investisseurs.

L'indice Stoxx Europe 600 a cédé 0,1%, à 361,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont perdu 0,6% et 0,4%, respectivement. A Francfort, le DAX 30 a lâché 0,5%, et le FTSE 100 à Londres s'est replié de 0,5% également.

Les marchés européens n'ont pas réagi aux nouvelles discussions sur un plan de relance aux Etats-Unis. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré mercredi qu'il avait l'intention de présenter dans la journée la contre-proposition de l'administration Trump au projet présenté par la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.

"Nous essayons de voir si nous pouvons tous les deux gérer un plan de relance qui réponde aux souhaits de chacun", a déclaré Steven Mnuchin à propos de ses entretiens avec Nancy Pelosi. "Nous allons faire une dernière tentative sérieuse pour conclure un accord et je pense que nous avons bon espoir d'y parvenir", a-t-il affirmé lors du sommet "Delivering Alpha" organisé par la chaîne d'information CNBC.

Ces déclarations ont redonné de l'élan à Wall Street, après l'âpre et chaotique débat entre les deux candidats à l'élection présidentielle, Donald Trump et Joe Biden, mardi soir. L'indice Dow Jones avance de 1,8%. Le S&P 500 et le Nasdaq Composite s'adjugent tous deux 1,5%.

Sur le plan économique, les entreprises du secteur privé aux Etats-Unis ont créé davantage d'emplois que prévu au mois de septembre, selon le rapport publié mercredi par Automatic Data Processing, ou ADP, et Moody's Analytics. Le secteur privé américain a créé 749.000 emplois nets ce mois-ci, un nombre supérieur aux prévisions des économistes, qui tablaient sur 600.000 nouveaux postes.

L'activité manufacturière en Chine a crû à un rythme soutenu en septembre, grâce à une accélération de la demande et de la production, selon l'indice PMI officiel du secteur. L'indice a atteint 51,5 en septembre, contre 51 en août, indiquent les données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques. L'indice est supérieur à 50, traduisant une expansion de l'activité, pour le septième mois consécutif.

SUR LES AUTRES MARCHES:

-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans monte à 0,686%, contre 0,661% lundi soir. Le rendement du Bund allemand de même échéance s'établit à -0,519%, contre -0,525% mardi soir.

-L'euro perd 0,1% face au billet vert, à 1,1731 dollar.

-Les cours du pétrole se raffermissent. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord empoche 22 cents, à 41,78 dollars le baril. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prend 38 cents, à 39,67 dollars le baril.

VALEURS A SUIVRE :

-Suez (+5,9%) a rejeté mercredi la nouvelle proposition d'achat de Veolia (+0,6%), qui a notamment relevé son prix à 18 euros par action, au lieu de 15,50 euros auparavant. Engie (+1,2%) doit se prononcer dans la soirée sur la proposition de Veolia - qui sera caduque à minuit - de lui racheter un bloc de 29,9% du capital de Suez à ce prix de 18 euros par action.

-Genfit a bondi de 6,1%, ce qui porte à plus de 60% sa progression depuis le début de la semaine, alors que la société de biotechnologies doit présenter ses nouvelles orientations stratégiques mercredi soir, après la clôture des marchés américains.

-Alstom a perdu 3,6%, après que Bouygues (+1,2%) a annoncé avoir réalisé avec succès le placement de 4,8% du capital de l'équipementier ferroviaire à un prix de 42 euros par action, inférieur de 4,5% au cours de clôture du titre mardi.

-A Amsterdam, Royal Dutch Shell a cédé 2%. Le groupe pétrolier a annoncé qu'il comptait supprimer 7.000 à 9.000 emplois d'ici à la fin de 2022.

-A Francfort, Volkswagen a lâché 1% après avoir confirmé mercredi lors de son assemblée générale qu'il dégagerait bien un bénéfice opérationnel cette année, bien qu'en forte baisse par rapport à 2019.

-Walt Disney cède 1% à New York. Le groupe de divertissement a annoncé mardi soir qu'il prévoyait de licencier 28.000 employés de ses parcs à thème aux Etats-Unis, alors que cette activité est durement touchée par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.

-François Schott et Dimitri Delmond, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 92; fschott@agefi.fr ed: LBO

(Valérie Venck a contribué à cet article)

Agefi-Dow Jones The financial newswire

(END) Dow Jones Newswires

September 30, 2020 12:33 ET (16:33 GMT)

Copyright (c) 2020 L'AGEFI SA