UKX FTSE 100 Index

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les marchés d'actions européens ont clôturé en baisse vendredi, rattrapés par les inquiétudes à l'égard du promoteur immobilier chinois Evergrande, après trois séances de hausse consécutives.

L'indice Stoxx Europe 600 s'est replié de 0,9% à 463,3 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont reculé de 1% et 0,9%, respectivement. A Francfort, le DAX 40 a perdu 0,7%, et le FTSE 100 à Londres a cédé 0,4%.

A Wall Street, l'indice Dow Jones (DJIA) cède 0,1%, tout comme le S&P 500. Dans le même temps, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, reculait de 0,5%.

Des investisseurs internationaux détenteurs d'obligations d'Evergrande en dollars n'ont pas reçu le paiement des intérêts dus par le géant chinois de l'immobilier en difficulté. Selon des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal, les autorités chinoises ont demandé aux collectivités locales de se préparer à une éventuelle faillite d'Evergrande pour en limiter l'impact économique et social potentiel.

Evergrande devait verser avant le 23 septembre 83,5 millions de dollars d'intérêts sur cet emprunt d'une valeur nominale de 2,03 milliards de dollars. Le groupe peut cependant effectuer le paiement tardivement et il dispose d'une période de grâce de 30 jours avant d'être considéré en défaut par les détenteurs d'obligations.

Le fait qu'Evergrande n'honore pas cette échéance pourrait déclencher le plus important défaut à ce jour sur un emprunt obligataire en dollar de la part d'une entreprise asiatique. A Hong Kong, l'action a perdu 11,6% vendredi.

Du côté des indicateurs, la confiance des entreprises allemandes s'est encore dégradée en septembre, mais un peu moins que prévu, selon les données publiées vendredi par l'institut de conjoncture IFO. L'indice IFO du climat des affaires en Allemagne s'est replié à 98,8 en septembre, contre 99,6 en août. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal tablaient sur un indice à 98,5 en septembre.

Les investisseurs attendent vendredi une allocution du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, sur les perspectives de la reprise post-pandémie. Le marché avait profité jeudi de la confiance affichée par la Fed dans les perspectives de reprise de l'économie américaine.

SUR LES AUTRES MARCHES:

-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans évolue à 1,451%, contre 1,435% jeudi soir. Le rendement du Bund allemand de même échéance s'inscrit à -0,225%, contre -0,255% jeudi soir.

-L'euro perd 0,2% face au dollar, à 1,1715 dollar.

-Les cours du pétrole gagnent du terrain. Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord prend 47 cents, à 76,93 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex s'adjuge 40 cents, à 73,70 dollars le baril.

VALEURS A SUIVRE:

-L'action Antin Infrastructure Partners a clôturé à 30,30 euros, soit 26% de plus que le prix d'introduction de 24 euros communiqué jeudi soir et qui conférait à l'entreprise une valorisation de 4,1 milliards d'euros. Dans le cadre de cette opération, le groupe a expliqué avoir émis pour 350 millions d'euros d'actions nouvelles tandis que les actionnaires cédants ont vendu pour 200 millions d'euros de titres.

-Eurazeo (-2,4%) cherche à céder le réseau d'écoles hôtelières, Sommet Education, ont indiqué plusieurs sources à L'Agefi. Sommet Education affiche près de 50 millions d'euros d'Ebitda, sachant que les actifs de ce secteur se valorisent désormais environ 20 fois l'excédent brut. La société d'investissement a par ailleurs annoncé vendredi l'augmentation de sa participation au capital de la société de gestion spécialisée dans les biotechnologies et l'innovation médicale Kurma Partners, de 40% à 70,6%.

-L'offre publique d'achat simplifiée de Xavier Niel sur le solde du capital d'Iliad (-0,1%), ouverte depuis le 9 septembre, se termine vendredi. Au 14 septembre, le fondateur d'Iliad détenait 85,23% du capital de la maison mère de l'opérateur télécoms Free via sa holding HoldCo II.

-Les fabricants allemands d'articles de sport Adidas et Puma ont reculé de respectivement 2,5% et 3,1% à Francfort après la publication par l'équipementier américain Nike (-6,5% à Wall Street) de ventes inférieures aux attentes au premier trimestre. Nike a également prévenu que ses ventes seraient plus faibles que prévu pour l'ensemble de son exercice décalé 2021-2022, en raison que des perturbations persistantes sur les chaînes d'approvisionnement.

-François Schott et Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 92; fschott@agefi.fr ed: ECH

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September 24, 2021 12:11 ET (16:11 GMT)

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