UKX FTSE 100 Index

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les indices actions européens ont repris le chemin de la baisse jeudi matin, lestés par les interrogations sur l'ampleur du resserrement monétaire auquel la Réserve fédérale (Fed) devrait prochainement procéder pour contrer l'inflation.

A 10h20, l'indice Stoxx Europe 600 perdait 0,3%, à 479,5 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 cédaient 0,7% chacun. A Francfort, le DAX 40 reculait de 0,3%, comme le FTSE 100 à Londres.

Les craintes persistantes d'un relèvement plus rapide et plus marqué que prévu des taux d'intérêt de la Fed continuent de peser sur les marchés, souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

En Asie, les principaux indices boursiers ont terminé en ordre dispersé jeudi, après que la Banque populaire de Chine (PBOC) a abaissé ses taux d'intérêt de référence pour le deuxième mois consécutif. La banque centrale chinoise avait déjà réduit cette semaine le taux de sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an et celui des opérations de "reverse repo" à sept jours. Ces initiatives visent à soutenir une économie en perte de vitesse face à une nouvelle vague de Covid-19 et à une série de contraintes réglementaires.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 1,1%, et le Hang Seng a pris 3,4% à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite a en revanche cédé 0,1%, alors que, selon KGI Securities, le soutien monétaire de Pékin pourrait avoir été contrebalancé par les inquiétudes liées au resserrement de la politique monétaire américaine.

D'autres banques centrales doivent annoncer leur décision de politique monétaire mardi, dont la Banque centrale de Turquie. En Norvège, la Norges Bank a annoncé un maintien de son taux directeur à 0,5% tout en précisant qu'une nouvelle hausse des taux était probable en mars. La Banque centrale européenne (BCE) publie pour sa part les minutes de sa réunion de décembre.

SUR LES AUTRES MARCHES:

-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans recule à 1,841%, contre 1,869% mercredi soir. Le rendement du Bund allemand de même échéance s'établit à -0,015%, contre -0,009% mercredi soir.

-L'euro gagne 0,04% face au billet vert, à 1,1348 dollar.

-Les cours du pétrole reculent après avoir clôturé à leur plus haut niveau en plus de sept ans mercredi, en raison d'inquiétudes persistantes concernant l'offre. Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perd 87 cents, à 87,57 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cède 64 cents, à 85,16 dollars le baril.

VALEURS A SUIVRE:

-Soitec chute de 14,2%, la désignation inattendue d'un nouveau directeur général créant des incertitudes pour les investisseurs. Le fabricant de matériaux semi-conducteurs a annoncé mercredi la nomination de Pierre Barnabé au poste de directeur général, à compter de l'assemblée générale prévue en juillet 2022. Pierre Barnabé, actuellement en charge de la division Big Data et Cybersécurité chez Atos, prendra ainsi la succession de Paul Boudre, qui dirige Soitec depuis 2015. Cette nomination a provoqué l'ire du comité exécutif du groupe, selon la Tribune et Les Echos qui citent une lettre adressée par les dirigeants actuels au conseil d'administration. Contactés, des porte-parole de Soitec n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter ces informations.

-Valneva (+21,1%) a annoncé que son vaccin expérimental contre le Covid-19 avait permis de neutraliser le variant Omicron dans le cadre d'une étude préliminaire. Cette étude menée en laboratoire a "démontr[é] que les anticorps provenant du sérum de personnes vaccinées avec trois doses du candidat-vaccin inactivé de Valneva contre le Covid-19 neutralisaient le variant Omicron", a indiqué la société de biotechnologies.

-Eramet (+3,4%) devrait publier de "très bons" résultats pour 2021 et "ceux de 2022 devraient être encore meilleurs", estime Oddo BHF, qui a relevé sa recommandation sur le titre de "neutre" à "surperformance" et son objectif de cours de 82 à 120 euros.

-Unilever (+1,2% à Amsterdam) a annoncé mercredi qu'il ne relèverait pas son offre d'achat de 50 milliards de livres sterling (60 milliards d'euros) pour GSK Consumer Healthcare. Pour les analystes de Jefferies, la probabilité que GlaxoSmithKline (-1,8% à Londres) accepte cette proposition est faible, mais elle n'est pas nulle.

-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: VLV

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January 20, 2022 04:22 ET (09:22 GMT)

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