UKX FTSE 100 Index

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les indices actions européens évoluent en baisse jeudi, à mi-séance, les investisseurs restant prudents en l'absence d'avancées majeures au Congrès américain sur un nouveau plan de soutien à l'économie, et en raison des tensions entre les Etats-Unis et la Chine.

A 12h55, l'indice Stoxx Europe 600 cédait 0,7%, à 362,7 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 perdaient 1,1% et 0,9%, respectivement. A Francfort, le DAX 30 reculait de 0,5%, et le FTSE 100 perdait 1,6% à Londres.

A Wall Street, les contrats à terme sur le Dow Jones et le S&P 500 abandonnent 0,1%, et celui sur le Nasdaq 100 recule de 0,2%.

La Maison-Blanche a accru la pression sur les responsables démocrates du Congrès afin qu'ils cèdent du terrain dans les débats sur le plan de relance, en indiquant que les républicains étaient prêts à quitter la table des négociations et à s'en remettre aux décrets du président Donald Trump si un accord n'était pas en vue d'ici à la fin de la semaine.

Lors d'une conférence de presse mercredi, Donald Trump a répété qu'il envisageait d'adopter des décrets sur l'aide aux chômeurs, la suspension des cotisations sociales et le moratoire partiel sur les expulsions locatives, si aucun accord n'était conclu.

"Nous sommes toujours à la recherche d'une percée", a déclaré Mark Meadows, le chef de cabinet de la Maison-Blanche, après une réunion avec le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, et les dirigeants démocrates. "Si nous n'avons pas trouvé d'accord d'ici à vendredi, je doute que nous puissions y parvenir en prenant davantage de temps", a-t-il ajouté.

Les nouvelles demandes d'allocations de chômage pour la semaine se terminant le 1er août, qui doivent être publiées à 14h30, seront scrutées. Les demandes de prestations chômage restent à des niveaux historiquement élevés, le rythme de la reprise du marché du travail ayant ralenti du fait de la poursuite de la pandémie aux Etats-Unis.

"Le fait que le marché de l'emploi ne se soit pas redressé aussi rapidement [qu'espéré] signifie également qu'il y a plus de chances que le plan de relance budgétaire soit adopté", selon Ipek Ozkardeskaya, analyste à Swissquote Bank.

Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre (BOE) a laissé ses taux et son programme d'achats d'actifs inchangés jeudi, tout en indiquant que l'économie britannique ne récupérerait pas le terrain perdu en raison de la pandémie de coronavirus avant 2021.

SUR LES AUTRES MARCHES:

-L'or continue d'évoluer à ses plus hauts niveaux historiques, le contrat d'août sur le Nymex gagnant 0,5%, à 2.059,60 dollars l'once.

-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans, titre de référence du marché, recule à 0,521%, contre 0,555% mercredi soir. Le rendement du Bund allemand de même échéance se situe à -0,533%, contre -0,504% mercredi soir.

-L'euro perd 0,2% face au billet vert, à 1,1845 dollar.

-Les cours du pétrole reculent légèrement. Le contrat d'octobre sur le Brent de la mer du Nord perd 16 cents, à 45,01 dollars le baril, et celui de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cède 41 cents, à 41,78 dollars le baril.

VALEURS A SUIVRE

-Eurofins Scientific (+17,2%) s'est déclaré confiant dans ses objectifs 2020 ainsi que pour le deuxième semestre, après avoir vu ses résultats sur les six premiers mois de l'année progresser en dépit de l'impact de la pandémie sur son activité.

-Crédit Agricole SA (-1,4%) a publié un bénéfice net part du groupe en net recul sur un an au deuxième trimestre, mais nettement supérieur au consensus des analystes. Le directeur général de CASA, Philippe Brassac, a constaté une "reprise en V" des activités du groupe avec "un retour à la normale de la conquête brute de clients" en juin.

-Axa (-4,3%) a publié un résultat opérationnel divisé par deux au premier semestre, en raison des répercussions économiques de la crise sanitaire, et a indiqué qu'il ne verserait pas de complément de dividende en fin d'année. Le groupe a également renoncé à ses objectifs de résultat opérationnel par action et de rentabilité courante des capitaux propres pour 2020.

-Siemens (+1,8% à Francfort) a annoncé une nette baisse de son bénéfice net au troisième trimestre de son exercice 2019-2020 et a indiqué s'attendre à ce que la pandémie de Covid-19 affecte fortement ses résultats du quatrième trimestre. Cependant, les activités industrielles ont vu leur bénéfice opérationnel ajusté augmenter de 8%, à 1,79 milliard d'euros, un montant nettement supérieur aux 1,17 milliard d'euros attendus par les analystes.

-Lufthansa (-1,4%) a accusé une lourde perte au deuxième trimestre et a prévenu que son résultat opérationnel ajusté serait "clairement négatif" au second semestre et en baisse sensible sur l'ensemble de l'exercice 2020, en raison des restrictions pesant toujours sur les déplacements internationaux.

-UniCredit (-3% à Milan) a vu ses provisions pour créances douteuses bondir de près d'un tiers au deuxième trimestre, tandis que son produit net bancaire a reculé sur la même période. Cependant, son bénéfice net a dépassé les attentes des analystes.

-Alice Doré et François Berthon, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 93; fberthon@agefi.fr ed: VLV - LBO

(Caitlin Ostroff, Dow Jones Newswires, a contribué à cet article)

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August 06, 2020 06:59 ET (10:59 GMT)

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