UKX FTSE 100 Index

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Les principales places boursières européennes ont terminé en hausse jeudi, alors que le président américain, Donald Trump, a indiqué que les Etats-Unis étaient "très proches" d'un "grand accord" avec la Chine afin de mettre un terme à leur guerre commerciale qui dure depuis des mois. De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu le cap d'une politique monétaire ultra-accommodante et révisé à la marge ses prévisions économiques.

L'indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,5%, à 408,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont progressé de 0,4%. A Francfort, le DAX 30 s'est apprécié de 0,7% tandis qu'à Londres, le FTSE 100, s'est adjugé 1%, alors que des élections législatives clés se tiennent jeudi au Royaume-Uni.

A Wall Street, le Dow Jones et le S&P 500 progressent de 0,6%, tandis que le Nasdaq Composite monte de 0,4%.

"Nous sommes TRES proches d'un GRAND ACCORD avec la Chine. Ils le veulent, et nous aussi !", a déclaré jeudi Donald Trump sur son compte twitter. Selon le Wall Street Journal, Donald Trump devait rencontrer jeudi ses principaux conseillers sur le commerce pour discuter de l'instauration ou non de nouvelles surtaxes douanières sur 156 milliards de dollars de produits importés de Chine. "On a le sentiment que cette fois-ci, Trump pourrait dire la vérité", a commenté Josh Mahony, analyste chez IG.

La BCE a laissé ses taux directeurs et ses indications prospectives inchangés jeudi. La banque centrale a indiqué qu'elle laissait son principal taux de refinancement à 0%, soit le niveau auquel il se trouve depuis mars 2016, et son taux de rémunération des dépôts à -0,5%.

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré qu'un examen de la stratégie de l'institution de Francfort débuterait "dans le courant du mois de janvier" et devrait s'achever avant la fin 2020. Il n'existe pas encore de cadre pour cet examen et "aucun point d'arrivée n'est prédéterminé", a souligné Christine Lagarde, à l'issue de la réunion du conseil des gouverneurs de la banque centrale qu'elle présidait pour la première fois.

Les regards se portent jeudi soir sur le Royaume-Uni où les résultats des élections législatives, restent incertain. Les derniers sondages ont signalé un resserrement de l'écart de voix entre le Parti conservateur au pouvoir et son principal concurrent, le Parti travailliste de Jeremy Corbyn.

SUR LES AUTRES MARCHES

-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans progresse à 1,884%, contre 1,800% mercredi soir. Le taux du Bund allemand à dix ans se redresse nettement à -0,267%, contre 0,320% mercredi, après les annonces de la Banque centrale européenne, qui a maintenu le cap d'une politique monétaire ultra-accommodante et révisé à la marge ses prévisions économiques.

-L'euro recule de 0,2% face au billet vert, à 1,1114 dollar.

-Les cours du pétrole gagnent du terrain. Le contrat de février sur le Brent de la mer du Nord progresse de 66 cents, à 64,38 dollars le baril, tandis que celui de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex monte de 58 cents, à 59,34 dollars le baril.

VALEURS SUIVIES EN FRANCE ET A L'ETRANGER :

-Les compagnies aériennes Air France-KLM (+1,1%), IAG (+1,9% à Londres) et Lufthansa (+0,6% à Francfort) ont profité d'une note optimiste de Deutsche Bank sur le secteur pour l'année 2020. La banque allemande estime qu'il n'y a aucune raison de tabler sur une récession l'an prochain.

-Getlink (-1,8%) a annoncé une baisse de 13% de son trafic de passagers et de camions en novembre. Selon l'ex-Groupe Eurotunnel, le trafic de passagers a été pénalisé le mois dernier "par le climat d'incertitude en Grande-Bretagne lié aux élections".

-L'action de l'opérateur satellitaire SES a gagné 1,6% alors que la commission du Sénat américain chargée du commerce a approuvé mercredi soir un projet de loi concernant la vente des fréquences de la bande C devant permettre le déploiement de la 5G aux Etats-Unis.

-Orange a progressé de 0,3% après que Mainfirst a rehaussé sa recommandation de "conserver" à "acheter" sur la valeur, tout en maintenant son objectif de cours à 15 euros.

-Le syndicat United Auto Workers (UAW) a déclaré avoir conclu un accord salarial de quatre ans avec la direction de Fiat Chrysler Automobiles (+1,9% à New York) qui devrait contribuer à combler un fossé de longue date en matière de coûts de main-d'œuvre entre le constructeur automobile italo-américain et ses principaux concurrents américains.

-François Berthon, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 93; fberthon@agefi.fr ed: ECH

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December 12, 2019 12:49 ET (17:49 GMT)

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