Les marchés d'actions européens attendues en baisse à l'aude d'une
semaine à risque
Eurostoxx 50 3.058,53 points +0,41%
CAC 40 4.813,13 points +0,68%
DAX 30 10.788,09 points -0,21%
FTSE 100 6.778,11 points +1,10%
SMI 8.741,03 points +0,94%
AEX 503,98 points +1,01%
BEL 20 3.344,59 points +0,60%
IBEX 35 8.815,50 points +0,58%
DJIA 24.388,95 points -2,24%
Nasdaq 6.969,25 points -3,05%
S&P 500 2.633,08 points -2,33%
Nikkei 225 21.219,50 points -2,12%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1435 +0,42%
EUR/JPY 128,56 +0,17%
USD/JPY 112,44 -0,25%
A SUIVRE EN FRANCE
Tandis que le gouvernement cherche à mettre fin à la crise des
"Gilets jaunes", l'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de
France sera surveillée de près. L'institution publiera à cette
occasion sa deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) du
quatrième trimestre, attendu le mois dernier en croissance de 0,4%.
Cependant, les nombreux blocages de ces dernières semaines
pourraient avoir eu un impact important sur l'économie à un moment
crucial de l'année pour de nombreuses entreprises.
Du côté des entreprises, Renault sera de nouveau scruté, la presse
japonaise rapportant que Carlos Ghosn a été inculpé pour
dissimulation de revenus au Japon.
Air France-KLM publie ses chiffres du trafic en novembre.
ACTIONS
Les actions européennes devraient reculer lundi en début de séance,
dans le sillage du fort repli des marchés asiatiques et en raison
de l'escalade des tensions ce week-end entre la Chine et les
Etats-Unis. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait
débuter en baisse de 56,3 points, le DAX 30 perdrait 141,4 points
et le FTSE 100 abandonnerait 57 points.
Les investisseurs seront attentifs à la publication de la balance
commerciale de l'Allemagne, de la production industrielle en
Italie, ainsi que du produit intérieur brut (PIB), de la production
industrielle et de la balance commerciale du Royaume-Uni.
L'attention se portera en outre sur la décision de la Cour de
justice de l'Union européenne, qui doit confirmer si le Royaume-Uni
peut revenir de manière unilatérale sur le Brexit.
Par ailleurs, les marchés attendent le vote, mardi, du Parlement
britannique concernant le projet d'accord sur le Brexit de Theresa
May.
"La liste des préoccupations est très très longue ces jours-ci",
commente Erik Davidson, directeur des investissements de Wells
Fargo Private Bank. "Les investisseurs ont en permanence des motifs
d'inquiétude, qu'il s'agisse de l'accord commercial avec la Chine,
du Brexit, de l'inversion de la courbe des rendements ou de la
politique monétaire", indique-t-il.
Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en forte baisse vendredi,
après un ralentissement des embauches aux Etats-Unis et des
craintes toujours marquées liées au conflit commercial entre la
Chine et les Etats-Unis. L'indice Dow Jones a perdu 2,2%, à 24.388
points. L'indice S&P 500 a cédé 2,3% à 2.633 points, et
l'indice Nasdaq à dominante technologique a lâché 3,1% à 6.969
points. Les principaux indices ont reculé de plus de 4% cette
semaine alors que les investisseurs restent nerveux face aux
risques de ralentissement de la conjoncture.
Le représentant américain au Commerce, Robert Lightghizer, a
déclaré ce week-end que les Etats-Unis s'en tiendraient au délai de
90 jours fixé pour conclure un accord commercial durable avec la
Chine, ajoutant que Washington appliquerait des droits de douane
punitifs sur les importations chinoises si aucun accord n'était
conclu.
"Si nous ne parvenons pas à une solution satisfaisante" d'ici à la
fin de cette période de 90 jours, qui a débuté le 1er décembre, les
droits de douane appliqués à 200 milliards de dollars de produits
chinois seront portés à 25%, contre 10% actuellement, a prévenu
Robert Lighthizer.
Il a également indiqué que l'arrestation au Canada, le 1er
décembre, de la directrice financière de Huawei à la demande des
Etats-Unis "ne devrait pas avoir vraiment d'impact" sur les
négociations.
Néanmoins, la Chine a posé un ultimatum au Canada, exigeant la
libération immédiate de la dirigeante, faute de quoi le pays
s'exposerait à de "graves conséquences" non spécifiées.
En Asie, les principaux indices boursiers accusent un nert repli
lundi. Le Nikkei fait partie des plus touchés, l'indice de
référence de la Bourse de Tokyo ayant perdu 2,1%, pénalisé par les
tensions commerciales et par des statistiques indiquant un
affaiblissement inattendu des exportations chinoises, sauf vers les
Etats-Unis où la Chine est en bonne voie pour dégager un nouvel
excédent commercial record.
OBLIGATIONS
Les prix des emprunts du Trésor américain poursuivent leur
ascension lundi matin, alors que les inquiétudes relatives aux
tensions commerciales et au ralentissement de la croissance
persistent. Le rendement de l'obligation de référence à dix ans
s'établit à 2,842% lundi matin, après avoir clôturé à 2,851%
vendredi.
CHANGES
Le dollar baisse lundi matin face à l'euro et aux autres grandes
devises, en réaction à la publication d'un rapport sur l'emploi aux
Etats-Unis vendredi qui a révélé un ralentissement du rythme des
créations de postes. Cependant, ce rapport a également démontré que
le marché du travail restait robuste outre-Atlantique.
"Au vu du rapport [sur l'emploi], la Fed devrait relever ses taux
d'intérêt en décembre comme anticipé, mais le débat sur le rythme
du resserrement de la politique monétaire de la Fed devrait se
poursuivre", écrivait Nick Bennenbroek, responsable de la stratégie
de changes de Wells Fargo Securities, dans une note publiée
vendredi.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole évoluent en ordre dispersé
lundi matin, après avoir bondi vendredi suite à la signature d'un
accord entre l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep)
et ses partenaires pour une réduction de la production de 1,2
million de barils par jour.
"Cet accord ne sera probablement pas suffisant pour écouler
l'intégralité des stocks mondiaux de pétrole d'ici au début de
l'année prochaine, mais il résoudra les problèmes liés aux
déséquilibres qui se renforçaient", a commenté Harry
Tchilinguirian, responsable mondial de la stratégie pour les
matières premières chez BNP Paribas.
Vers 7h35, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord
gagnait 30 cents, à 61,97 dollars le baril, tandis que celui de
janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 15
cents, à 52,47 dollars le baril.
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December 10, 2018 01:46 ET (06:46 GMT)
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