UKX FTSE 100 Index

Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur rebond






Eurostoxx 50 4.034,25 points +0,87%
CAC 40 6.385,51 points +0,45%
DAX 30 15.399,65 points +1,34%
FTSE 100 7.129,71 points +0,76%
SMI 11.173,57 points +0,56%
AEX 718,41 points +0,84%
BEL 20 4.044,07 points +0,66%
IBEX 35 9.059,20 points +0,86%

DJIA 34.777,76 points +0,66%
Nasdaq 13.752,24 points +0,88%
S&P 500 4.232,60 points +0,74%

Nikkei 225 29.521,69 points +0,56% (cours à 7h30)

Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2159 -0,03%
EUR/JPY 132,34 +0,27%
USD/JPY 108,85 +0,24%

A SUIVRE EN FRANCE

Société Générale présentera lundi à la mi-journée sa stratégie concernant la banque de grande clientèle et les solutions investisseurs.

Amundi et Imerys réunissent leurs actionnaires en assemblée générale.

Vendredi soir, Airbus a annoncé avoir livré 45 appareils et enregistré 48 nouvelles commandes au mois d'avril. Ces livraisons portent à 170 le nombre d'appareils expédiés au cours des quatre premiers mois de l'année, période au cours de laquelle le groupe a enregistré 87 commandes brutes.

De son côté, Albioma a annoncé faire l'objet d'une attaque informatique de type "rançongiciel". L'attaque, détectée le 4 mai sur le réseau bureautique du producteur d'énergies renouvelables, n'a pas eu de conséquence sur l'activité industrielle.

ACTIONS

Les marchés actions européens devraient poursuivre leur hausse lundi, soutenus par l'amélioration de la situation sanitaire en Europe et l'espoir que la Réserve fédérale (Fed) américaine maintienne une politique accommodante pendant une période prolongée.

A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 23 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 gagnait 50 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 27 points, soit 0,4%.

Alors que plusieurs pays d'Europe commencent à lever les restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19, l'évolution de la pandémie et de la campagne de vaccination en Europe resteront suivies, de même que la situation en Inde qui subit une deuxième vague épidémique très grave.

Au cours du week-end, le commissaire européen chargé du Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé que Bruxelles n'avait pas prolongé, pour le moment, son contrat avec le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca au-delà de juin. L'Union européenne avait commandé davantage de doses du vaccin anti-Covid d'AstraZeneca que ce dernier n'a été en mesure de livrer au premier semestre. Ce produit entraîne également de rares cas de thromboses, amenant de nombreux Européens à lui préférer les vaccins à ARN messager de l'alliance Pfizer/BioNTech et de Moderna.

La Commission européenne a d'ailleurs annoncé ce week-end un nouveau contrat avec Pfizer et BioNTech, portant sur la fourniture d'un maximum de 1,8 milliard de doses supplémentaires de leur vaccin contre le Covid-19.

Les investisseurs seront également attentifs au bras de fer qui s'est engagé entre les indépendantistes écossais, victorieux des élections législatives qui se sont tenues la semaine dernière, et le gouvernement britannique au sujet d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.

Après les chiffres décevants du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis en avril, la tendance sur les marchés devrait par ailleurs rester soutenue par les responsables de la Fed qui devraient réaffirmer qu'une politique monétaire accommodante reste de mise aux Etats-Unis. Certains analystes estiment que le coup de frein subi par le marché du travail le mois dernier constitue un signal rassurant concernant les intentions de la Fed en matière de taux.

Par ailleurs, le président des Etats-Unis, Joe Biden, rencontrera cette semaine des représentants du Congrès afin de discuter de ses vastes plans de soutien à l'économie. Le président souhaite engager plus de 4.000 milliards de dépenses publiques par l'intermédiaire de deux nouveaux programmes de relance. Le premier, d'un montant de 2.300 milliards de dollars, se concentre sur les infrastructures et prévoit la modernisation des routes et ponts, un accès accru à l'internet haut débit et une augmentation des financements pour la recherche et le développement. Le second, doté d'une enveloppe de 1.800 milliards de dollars, vise à soutenir les familles, au moyen d'un crédit d'impôt, d'aides à la garde d'enfants et au financement d'études supérieures. Ces programmes seraient financés au moyen de hausses d'impôts pour les entreprises et les Américains les plus aisés.

Vendredi soir, Wall Street a clôturé en hausse, les investisseurs tablant sur la poursuite d'une politique de soutien très accommodante de la part de la Réserve fédérale (Fed) après l'annonce de créations d'emplois nettement plus faibles que prévu en avril aux Etats-Unis.

Se hissant à un nouveau sommet historique, l'indice Dow Jones a gagné 0,7%, à 34.777,76 points. L'indice élargi S&P 500 a également battu son précédent record en s'adjugeant 0,7%, à 4.232,60 points. Le Nasdaq Composite a pris 0,9%, à 13.752,24 points.

Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a inscrit un gain de 2,7% et le S&P 500 a progressé de 1,2%. Le Nasdaq a en revanche essuyé une troisième baisse hebdomadaire d'affilée.

En Asie, les principaux marchés évoluent en ordre dispersé. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,5% à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 0,5%. L'indice Shanghai Composite grappillait 0,1%.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain progressent lundi après avoir fortement fluctué vendredi, les chiffres décevants de l'emploi aux Etats-Unis ayant pris les opérateurs au dépourvu. Ces données n'ont toutefois pas fondamentalement changé les perspectives optimistes de Wall Street concernant la reprise économique.

Le taux de l'obligation du Trésor à dix ans est tombé jusqu'à 1,487% vendredi, contre 1,570% juste avant la publication du rapport sur l'emploi et 1,561% jeudi. Il a toutefois rapidement rebondi pour finir à 1,577%. Lundi matin, il s'établit à 1,595%.

La réaction du marché obligataire au rapport sur l'emploi suggère que les investisseurs ne sont pas trop inquiets pour les perspectives économiques, mais qu'ils continuent de chercher à déterminer quand la Fed sera en mesure de relever les taux d'intérêt à court terme.

A court terme, une politique plus accommodante de la Fed pourrait refléter une situation économique un peu plus faible qu'espéré par les investisseurs. Néanmoins, une telle approche pourrait stimuler l'économie sur une période plus longue, ce qui rendrait les obligations du Trésor à maturité longue telles que les titres à dix ou 30 ans moins attrayantes pour les investisseurs. Le rendement de l'emprunt à 30 ans s'est établi vendredi à 2,275%, contre 2,236% jeudi.

CHANGES

La plupart des grandes devises, dont l'euro, perdent du terrain face au billet vert lundi matin, la hausse des rendements des emprunts du Trésor américain améliorant l'attrait des actifs à revenu fixe libellés en dollar.

Selon Commonwealth Bank of Australia, la récente tendance à la baisse du dollar devrait se poursuivre cette semaine car l'amélioration des perspectives économiques mondiales pèsera sur la devise. Cependant, les signes d'une accélération de l'inflation aux Etats-Unis et les inquiétudes relatives à la pandémie de coronavirus dans le monde devraient provoquer des phases de hausse du dollar de courte durée.

De son côté, Goldman Sachs indique que le programme de vaccination de l'Union européenne (UE) avance plus rapidement que prévu, ce qui renforce la confiance dans une importante accélération de l'activité en zone euro au cours des prochaines semaines et devrait entraîner une nouvelle appréciation de l'euro vers sa prévision à trois mois de 1,25 dollar.

Goldman Sachs estime que l'UE aura vacciné la moitié de sa population vers la mi-juin. Les dirigeants européens commencent à assouplir les mesures de confinement, avec notamment la réouverture des terrasses de restaurants et de certains commerces, avant d'ouvrir au tourisme à temps pour les vacances d'été.

"Bien que le calendrier soit un peu serré, nos économistes pensent que la Banque centrale européenne aura ainsi suffisamment confiance pour réduire le rythme des achats du [Programme d'achats d'urgence pandémique] PEPP lors de sa réunion de juin", indique Goldman Sachs. "En somme, le mois prochain devrait contribuer à atténuer les inquiétudes persistantes des marchés concernant le rebond en Europe."

PETROLE

Les cours du pétrole gagnent du terrain lundi, les opérateurs s'attendant à ce que la reprise économique aux Etats-Unis et en Europe entraîne une hausse de la consommation de pétrole. Le bond du nombre de cas de Covid-19 en Inde reste toutefois une source de préoccupation majeure.

Le gouvernement indien estime que la flambée actuelle pourrait atteindre son pic dans les prochains jours, mais il n'a cessé de repousser cette projection au cours des dernières semaines, relève la banque ANZ.

A 7h30, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 34 cents, à 68,62 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 28 cents, à 65,18 dollars le baril.

Parallèlement, les contrats à terme sur l'essence progressent de 1,4% après avoir brièvement gagné plus de 3%, les investisseurs réagissant à la cyberattaque dont a été victime le plus grand oléoduc d'essence des Etats-Unis ce week-end.

Cette attaque informatique a contraint l'exploitant du gazoduc, Colonial Pipeline, à fermer l'ensemble de son réseau de plus de 8.800 kilomètres ce week-end. Il en a rouvert une petite partie seulement dans la nuit de dimanche à lundi.

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(END) Dow Jones Newswires

May 10, 2021 01:44 ET (05:44 GMT)

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