Les actions attendues en légère hausse avant la BCE et les
élections britanniques et après la Fed
Eurostoxx 50 3.687,45 points +0,43%
CAC 40 5.860,88 points +0,22%
DAX 30 13.146,74 points +0,58%
FTSE 100 7.216,25 points +0,03%
SMI 10.405,31 points +0,14%
AEX 598,96 points -0,16%
BEL 20 3.920,85 points -0,17%
IBEX 35 9.392,50 points +0,77%
DJIA 27.911,30 points +0,11%
Nasdaq 8.654,05 points +0,44%
S&P 500 3.141,63 points +0,29%
Nikkei 225 23.424,81 points +0,14% (cours de clôture)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1141 +0,08%
EUR/JPY 120,98 +0,14%
USD/JPY 108,60 +0,03%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs suivront jeudi les chiffres définitifs de
l'indice des prix à la consommation en France en novembre. La
première estimation publiée par l'Institut national de la
statistique et des études économiques (Insee) le 29 novembre
faisait état d'une inflation de 1% sur un an et 0,1% sur un
mois.
Du côté des entreprises, Getlink publie ses chiffres du trafic en
novembre.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse
jeudi avant la décision de politique monétaire de la Banque
centrale européenne (BCE) et la conférence de presse de sa nouvelle
présidente, Christine Lagarde. Les élections législatives qui se
tiennent jeudi au Royaume-Uni retiendront également l'attention des
investisseurs.
Les marchés surveilleront en outre les chiffres de l'inflation en
Allemagne et les prévisions économiques de l'institut IFO pour ce
pays, la production industrielle de la zone euro et le Sommet qui
réunira les dirigeants de l'Union européenne à Buxelles.
A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 3 points, ou
0,05%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme
sur le DAX 30 prenait 5,5 points, ou 0,04%, et celui sur le FTSE
100 progressait de 17,9 points, soit 0,3%.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser sa politique
monétaire inchangée à l'issue de la première réunion du conseil des
gouverneurs présidée par Christine Lagarde. L'institution pourrait
toutefois annoncer le lancement d'une évaluation stratégique.
La réunion de la BCE jeudi aura probablement peu d'effet sur les
marchés, mais l'évaluation stratégique "sera très importante pour
les marchés l'année prochaine", soulignent les stratégistes de Bank
of America Merrill Lynch.
"L'élément essentiel de la réunion de la BCE cette semaine pourrait
être la date de début de l'examen de la stratégie, mais on attend
peu d'informations sur le calendrier ou le contenu", ajoutent-ils,
en indiquant que l'évalution démarrera probablement en janvier.
Lancer une évalution sans objectif clair pourrait aboutir à un
compromis non désiré, préviennent-les stratégistes de BofA ML.
Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) a jugé mercredi sa
politique actuelle appropriée et indiqué qu'elle n'envisageait pas
d'en changer l'année prochaine à moins d'y être contrainte par une
brusque évolution de la conjoncture.
Après avoir assoupli sa position à trois reprises depuis cet été
pour protéger l'économie américaine des effets des tensions
commerciales et du ralentissement économique mondial, la banque
centrale a comme prévu maintenu ses taux d'intérêt inchangés
mercredi.
Les membres du comité de politique monétaire (FOMC) ont voté à
l'unanimité en faveur du statu quo et jugé que le niveau des fonds
fédéraux, actuellement compris entre 1,5% et 1,75%, était
"approprié pour soutenir la poursuite de l'expansion économique".
Ils ont également laissé entendre qu'ils resteraient
vraisemblablement l'arme au pied l'année prochaine, tout en
continuant d'évaluer les risques et l'évolution des indicateurs
conjoncturels.
Selon les projections sur les taux d'intérêt ("dot plots"), les
membres du FOMC ne s'attendent à aucune hausse de taux en 2020 puis
tablent sur une hausse unique en 2021, suivie d'une autre en
2022.
Après ces annonces, Wall Street a terminé en hausse mercredi. La
perspective du maintien d'une politique accommodante de la part de
la banque centrale a notamment alimenté l'appétit pour les actifs
risqués. L'indice Dow Jones a gagné 0,1% à 27.910 points. L'indice
S&P 500 s'est adjugé 0,3% à 3.141 points. L'indice Nasdaq a
pris 0,4% à 8.654 points.
La volonté de la Fed de ne pas modifier sa politique avant 2021
s'explique par la faiblesse de l'inflation et la bonne dynamique du
marché de l'emploi, a expliqué Kim Forrest, directrice des
investissements de Bokeh Capital Management. Par ailleurs, "la Fed
fait également savoir au marché qu'elle souhaite rester en retrait
pendant une année électorale et ne pas interférer avec
l'environnement hyper politisé actuel", a-t-elle ajouté.
Les investisseurs restent par ailleurs suspendus à l'évolution des
négociations commerciales avec la Chine et au possible report des
nouvelles surtaxes douanières américaines prévues pour
dimanche.
Le président des Etats-Unis "est imprévisible. Donc, à moins qu'ils
connaissent à l'avance ce que [Donald] Trump va publier sur son
compte Twitter, je pense que la plupart des opérateurs vont
probablement se montrer prudents et rester à l'écart", commente
Stephen Innes, d'AxiTrader. "Mais en regardant les mouvements
actuels du [S&P 500] et [du yuan chinois], on n'a pas du tout
l'impression que les investisseurs pensent que les Etats-Unis vont
appliquer les droits de douane prévus en décembre qui pourraient
faire dérailler un accord commercial", ajoute-t-il.
En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé jeudi. L'indice
Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 0,1%, tandis que l'indice Hang
Seng s'adjugeait 1,4% en fin de séance à Hong Kong. En Chine, le
Shanghai Composite cédait en revanche 0,2%.
OBLIGATIONS
TwentyFour Asset Management anticipe un repli du rendement du Bund
de référence à dix ans autour de -0,40% d'ici à la fin 2020 et
pense également que la convergence des écarts de rendement entre
les obligations d'Etat du coeur de l'Europe et de sa périphérie se
poursuivra au cours des 12 prochains mois, indique le directeur
général de la société de gestion d'actifs, Mark Holman.
Pour trouver de la valeur parmi les emprunts souverains européens,
TwentyFour AM se tourne vers l'Espagne qui, à moins de troubles
politiques majeurs, devrait voir ses taux de rendement se
rapprocher de ceux des Bunds allemands.
TwentyFour AM estime par ailleurs que la BCE réduira son taux de
rémunération des dépôts de 10 points de base, à -0,60%, en 2020 et
doublera le volume des achats mensuels d'actifs à 40 milliards
d'euros, ajoute Mark Holman.
Aux Etat-Unis, le rendement de l'emprunt du Trésor de référence à
dix ans s'établit à 1,799% jeudi matin, à comparer à 1,786% juste
après les annonces de la Fed.
CHANGES
Le dollar poursuit son repli face aux autres grandes devises, dont
l'euro, jeudi matin. Le billet vert pâtit des projections de la
Réserve fédérale, qui a indiqué qu'elle ne relèverait probablement
pas les taux d'intérêt tant qu'elle n'aurait pas constaté une
hausse persistante des prix à la consommation. L'absence de
perspectives de hausse des taux a tendance à diminuer l'attrait du
dollar aux yeux des investisseurs en quête de rendement.
Parallèlement, la livre sterling gagne du terrain face au dollar et
à l'euro, alors que les électeurs britanniques se préparent à se
rendre aux urnes pour des élections législatives anticipées qui
pourraient être déterminantes pour le Brexit.
PETROLE
Les cours du pétrole reprennent de la hauteur jeudi au lendemain
d'une chute consécutive à l'annonce d'une augmentation inattendue
des stocks de brut au Etats-Unis la semaine dernière.
Le département américain de l'Energie (EIA) prévoit que les
Etats-Unis vont devenir pour la première fois en 2020 un
exportateur net d'or noir sur une base annuelle, ce qui pourrait
compliquer le travail de l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (Opep) dans son rôle de garant de l'équilibre du marché
pétrolier mondial, indique Commerzbank.
Les exportations américaines de pétrole brut et de produits
pétroliers devraient atteindre 570.000 barils par jour en moyenne
l'an prochain, à mesure que la production augmentera, ajoute la
banque allemande, citant les chiffres de l'EIA.
A 7h25, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait
27 cents, à 63,99 dollars le baril. Celui de janvier sur le brut
léger doux (WTI) coté au Nymex avançait de 12 cents, à 58,88
dollars le baril.
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December 12, 2019 01:34 ET (06:34 GMT)
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